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 Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.

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Sujet: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Jeu 14 Sep - 12:14

Søren Eriksen

Tobias Sorensen
"What's up Doc' ?", said my son. Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 1f468-2695 Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 1f468-1f466

About me



Présent
- Chirurgien en Traumatologie
- 36 ans
- Père célibataire
- Bisexuel
- Staten Island
- 9 to 5

2018
- Médecin dans l'armée
- 31 ans
- Célibataire
- Bisexuel
- Staten Island

2013
- Interne en chirurgie
- 26 ans
- Célibataire
- Bisexuel
- Staten Island


tw : Thématiques militaires et médicales, PTSD

Søren est né le 02 août 1987, à Stow dans l’Ohio. D’origines danoises, ses parents sont tout deux ingénieurs. Trois ans plus tard, une petite sœur vient s’inviter sur la photo de famille. Petit, il s’est longtemps cherché et s’est souvent demandé ce qu’il allait bien pouvoir faire de la vie qui l’attendait. Finalement, et malgré l’opportunité de devenir joueur de Water-polo professionnel, il décide de se consacrer à la chirurgie. Sa résidence achevée, il surprit tout le monde en s'engageant dans les forces armées. Pendant quatre ans, il sert sous les drapeaux au côté de son meilleur ami, en soignant les hommes et les femmes blessés au combat. Jugé pour insubordination et déclaré coupable, il est radié de l’armée et rentre aux USA en 2022. Aujourd’hui père adoptif d’un petit garçon de cinq ans, qu’il a sauvé près de Kaboul en faisant fi des ordres reçus ; il pratique la Traumatologie et la Médecine d’Urgence au Richmond Medical Center, en qualité de chirurgien. Profondément marqué par sa vie sur le front au Moyen-Orient, il est aux prises avec un PTSD qui le plonge bien souvent dans la tourmente.

1987-2004

D’origines danoises et de confession luthérienne, Søren est issu d’un milieu relativement aisé où la famille occupe une place prépondérante. Les relations qu’il entretient avec ses parents ont toujours été saines, aimantes et bienveillantes. Fier des valeurs qu’ils lui ont transmises, il les trouve cependant un tantinet vieux jeu et puritains sur certains sujets. Ce qui, pour un couple d’ingénieurs, peut passer pour un comble.

Comme il est de bon ton de le faire au Danemark pour les jeunes enfants, ses parents l’ont dirigé vers le scoutisme lorsqu’il avait six ans. Gamin de nature débrouillarde, cette expérience lui a permis d’acquérir un solide bon-sens et d’affûter ses compétences manuelles balbutiantes. Des compétences qui n’ont fait que croître au fil des années. De sa formation de chirurgien, à la survie dans les braquements aux alentours de Bagdad ou de Damas, en passant par les coups de mains prêtés à son père pour retaper le chalet familial dans le Colorado ; son parcours de vie lui a permis de glaner et d’aiguiser des qualités comme l’adaptabilité, la créativité, l’habilité ou encore la dextérité. Faire vite et bien avec les moyens du bord. Tel pourrait être son credo.

Quelques turbulences purent être observées au moment de l’adolescence, où en pleine crise identitaire, le rejeton se rebella symboliquement contre l’autorité parentale, en se faisant percer les oreilles et en ornant ses narines d’un septum. Chose qui ne fut pas du tout au goût de papa et maman, et qui lui attira pendant un temps leurs foudres.

2004-2011

Alliant la tête et les jambes, Søren a étudié la Médecine à l’Université de Columbia, où il a également été membre de l’équipe de Water-polo : les Lions. D’abord coutumier du banc de touche, il gagne petit à petit sa place dans les bassins et au sein de la formation de départ, où il occupe le poste de gardien de but. Pas maladroit dans cet exercice, sa grande envergure et ses réflexes en ont fait un élément sûr et fiable sur lequel ses coéquipiers ont toujours pu compter.

Bien que doté de qualités et d’aptitudes manifestes, il renonce à l’opportunité de passer professionnel, préférant venir en aide à son prochain par le biais de la chirurgie. Au grand dam de son entraîneur, qui n’eut de cesse de lui rabâcher qu’il avait tout les atouts pour briguer une place de titulaire en équipe nationale. Anecdote intéressante : s’il est aussi à l’aise dans l’eau qu’un poisson, le Docteur Eriksen a en revanche le vertige et une peur panique de l’altitude.

2012-2018

Durant ses études et son internat au Richmond Medical Center, Søren tremble. Des bancs de l’université aux blocs opératoires aseptisés, l’inquiétude ne le quitte pas et se noue en une boule au creux de ses tripes. Plus que tout, il redoute de recevoir un appel funeste des Turner, lui annonçant que leur fils avait quitté ce monde. S’il s’enrôla à son tour dans l’armée, ce fut davantage pour ne plus vivre dans la peur que par réel sentiment patriotique. Qui, sinon lui, serait le plus à même de veiller sur cette incorrigible tête brûlée ? Qui d’autre que lui pour panser les plaies et rafistoler les chairs meurtries de ce frère qu’il n’a jamais eu ?

2018-2022

Il doit la cicatrice sur sa pommette à un tir de mortier essuyé sur le sol irakien. Evitée in extremis, la déflagration du projectile à l’impact souffla au loin la jeep, à bord de laquelle il se trouvait en compagnie de deux autres médecins. Le choc fut tel que le conducteur périt sur le coup. Par miracle, il parvint à s’extirper indemne de la carcasse du véhicule renversé. Seul un imposant éclat de verre du pare-brise avait trouvé le moyen de se planter dans sa joue.

Andy et lui ont recueilli le dernier souffle de tant d’équipiers, de confrères et d’amis. C'est également ensemble qu’ils ont trouvé le moyen d’anesthésier la peine et le chagrin occasionnés par toutes ces vies fauchées. En partageant un peu d’amour, de tendresse et de chaleur. Des étreintes, des peaux frissonnantes, des cœurs qui battent. Pour un instant retrouver le statut d’Homme et ne pas devenir fou, quand le temps et la cruauté des combats rendent l’existence absurde. Pour se sentir vivants et mesurer la chance qui est la leur, quand tout aux alentours n’est que mort, chaos et désolation.

Contrairement à la vaste majorité des soldats et de ses confrères sur le front, il s’est ingénié à apprendre l’arabe au cours de toutes ses années de bons et loyaux services. Source de proximité, sa relative maîtrise de la langue n’est sans doute pas étrangère à la complicité qui s’est rapidement tissée entre lui et Faysal. Ce petit garçon de quatre ans qu’il a sauvé en passant outre les ordres de ses supérieurs. Incapable de le regarder agoniser et de rentrer à la base en le laissant succomber à ses blessures sur place. Un enfant traumatisé qui n’a plus voulu le lâcher, et que Søren n’a pu se résoudre à abandonner à son triste sort, une fois arrivé au bout du chemin de la guérison. Un enfant qu’il appelle désormais "mon fils".

2022 à aujourd'hui

A l’instar de bien des braves partis guerroyer au Moyen-Orient, Søren a vu des horreurs qui dépassent l’entendement et souffre depuis sa démobilisation de stress post-traumatique. Lorsque les insomnies ne le détournent pas du repos, les corps sanguinolents, mutilés et les hurlements de ses frères d’arme agonisants, reviennent hanter ses nuits peuplées de cauchemars.

Des tourments que son fils partage et ne connaît lui aussi que trop bien. S’il met tout en œuvre et n’hésite à solliciter les services d’un pédopsychiatre pour que son enfant recouvre la paix, la tranquillité et une illusion d’insouciance brisée, il refuse pour sa part poliment les mains qui se tendent vers lui. Et ce, en dépit des nombreuses exhortations formulées par le professionnel de santé suivant Faysal, lors de brefs entretiens seul à seul. Loin d’être un psycho-scéptique, le chirurgien ne remet nullement en cause la dimension libératrice que pourrait avoir la parole. Persuadé d’être pour l’heure encore incapable de mettre des mots sur les maux, il doute en son for intérieur qu’une personne, qui n’a pas été plongée au cœur de cet enfer de sable et de balles traçantes, puisse être à même de comprendre.

Depuis son retour aux Etats-Unis et son exclusion de l’armée, sa famille répond présente et est là pour le soutenir. Tous ont accueilli à bras ouverts celui qui est désormais son fils, et le félicitent pour avoir agi en homme de cœur. Parfois gênés et mal à l’aise, ils ne savent pas toujours comment l’aborder et ont désormais tendance à prendre des pincettes avec lui, de peur de mettre le doigt sur un sujet sensible.

Au fond de leurs yeux et derrière leurs sourires de façades, le Docteur Eriksen devine toute la tristesse qui accable les siens. Eux qui désormais ne reconnaissent plus vraiment, celui qui a un jour été leur fils, leur frère. Seule sa petite sœur Ragnhild, neurologue fraîchement assermentée, parvient à établir un contact et des échanges fluides avec lui. Même si elle aussi déplore que quelque chose se soit irrémédiablement éteint, chez celui qu’elle aime aujourd’hui encore appeler son héros.

Refaire sa vie. Un conseil aux allures de leitmotiv, que le Doc’ entend partout autour de lui. Trois mots qu’il déteste sans commune mesure. Il y a dans cette expression une idée d’échec qui l’a toujours dérangée. Comme si on souhaitait faire table rase du passé. Mettre au rebut tout ce qui se rattache à l’histoire et au vécu d’un individu. Une sorte de caprice que l’on s’accorderait, sous prétexte que l’existence que l’on mène ne nous satisfait plus, tout en se berçant de l’illusion que l’on pourra repartir de zéro. Bien qu’elle soit jonchée de malheurs et d’atrocités, Søren aime la vie qui a été la sienne jusqu’à présent. Les regrets et les remords lui sont dans l’ensemble plutôt étrangers.

Non, il ne veut pas refaire sa vie : il souhaite seulement la poursuivre. En lui donnant des tonalités plus douces, plus quiètes, plus paisibles. Rencontrer de nouveaux visages, découvrir d’autres paysages. S’occuper, nourrir des projets, des desseins. Quoi de mieux pour tenir en haleine son esprit et échapper aux démons qu’il a laissés au Moyen-Orient. Ceux qui s’escriment à le plonger dans des abîmes, où les tourments côtoient la souffrance.  

SERIOUS STUFF

Préférences rp : J'ai une écriture relativement abondante et généreuse. En cela, je suis donc tenté de faire naturellement des réponses relativement longues (800 mots et +) mais je suis capable de m'adapter, si besoin est. J'écris à la première et la troisième personne (très très rarement à la seconde) et ai un rendement d'au minimum une réponse par quinzaine en temps normal (lorsque l'IRL ne fait pas des siennes). Tout comme la narration, mes dialogues sont en français.  797676  

Triggers : Tant que je suis prévenu avant pour que je puisse me préparer, je peux plus ou moins tout lire, pour peu que certains thèmes (agression et abus sexuel, cruauté animale etc) ne soient pas trop détaillés et "graphiques". 3054786637  

Besoins spécifiques : Je traîne un petit souci de santé (pas bien grave, mais assez enquiquinant) qui a tendance à drainer mon énergie et me fatiguer. Donc pas de panique, si je mets un peu de temps à répondre aux MP ou aux RP. Cela voudra sûrement dire que j'essaye de recharger les batteries, afin de revenir frais, dispo et plus efficace que jamais.  3208819174

FUN STUFF

Pour commencer, question essentielle : La pizza à l'ananas, pour ou contre ? : N'étant pas un grand adepte du sucré-salé, j'aurais tendance à dire plutôt contre. Cela étant, l'ananas et la pizza étant en soi tout les deux délicieux, j'arrive facilement à comprendre que certains apprécient les combiner et puissent se régaler.  2527373758  

Les trois incontournables de ta soirée karaoké : Raaah, seulement trois : le dilemme.  Bette Davis Eyes de Kim Carnes, façon Chloe Kohanski, en featuring avec ma cousine. Comment on se la kiffe grave là-dessus, je ne vous raconte pas. 678295557 Forever, de Markus Riva. Paraîtrait que je la chante plutôt bien et que ma voix ressemble énormément à la sienne. Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 1f937-2642 Et enfin, Medicine d'Annabelle, pour alterner avec quelque chose d'un peu plus chill. Ou Landslide des Fleetwood Mac, j'hésite encore. Même si j'ai souvent du mal à ne pas avoir les yeux embués, la gorge serrée et à pousser la chansonnette jusqu'à la fin. 1030633746   

Et pour finir, ton obsession du moment (ou de toujours hein  Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 1f605) ? : Oulala, en voilà une sacrée question. Hmm ... bon aller, j'ose. Depuis que je suis en âge de marcher et de découvrir le monde par moi-même, je nourris une passion aussi coupable que dévorante pour la Gymnastique Rythmique et Sportive (alias la GRS). Oui, oui c'est ça : le truc avec les rubans et les justaucorps en lycra et paillettes. Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 2728 Je suis un fervent adorateur de l’œuvre de Margarita Mamun, Ievguenia Kanaïeva, Vlada Nikolchenko et Darja Varfolomeev. Fun fact, je regarde les compétitions en espagnol sur Teledeporte. D'abord parce que c'est un sport que ce beau pays qu'est la France (ahem !) ne retransmet absolument pas. Et d'autre part parce que je raffole des commentaires éclairés, des apartés comiques ainsi que de la belle complicité qu'il y a entre Almudena Cid et Paloma del Rio. Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 1f1ea-1f1f8 Du coup, le jargon de ce sport me vient naturellement dans la langue de Cervantes, et j'ai toutes les peines du monde à retrouver les équivalents en français quand j'en parle (dans ma tête ça fait : pelota, cinta, giro penché, aparato, recogida, riesgo, caïda et cetera). Voilà, voilà. Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 1f605  

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Dernière édition par Søren Eriksen le Lun 18 Sep - 12:02, édité 26 fois
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Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Jeu 14 Sep - 12:15
TELL THE STORY

tw: victime d'abus sexuels sur mineur subis (non-détaillés) ; thématiques militaires et médicales ; PTSD
(nb : les passages sensibles seront annoncés ci-dessous par un petit : Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 26a0).

L'enfance

Aller, attaquons sans plus tarder par la séquence nostalgie, si vous le voulez bien. Vous êtes prêts ? Parfait ! Dans ce cas, sortons les vieux albums photos poussiéreux, et plongeons dans ce petit musée de la honte capillaire et vestimentaire. Mon enfance fut à l’image de bien des enfances. Ni dorée, ni misérable. J’ai eu des parents présents, aimants et qui se sont investis corps et âme dans mon éducation. Tout cela dans un cadre de vie agréable, structuré et sécurisé. Bref, une enfance des plus normales. Presque affligeante de banalité. Aucune tragédie n’est venue s’abattre sur nous. Pas d’heureux événement à constater non plus, en dehors de la naissance de ma petite sœur Ragnhild.

Donc mon meilleur souvenir serait … le jour où je me suis marié avec Tammy Bright au cours élémentaire pendant la récréation. Si vous m’aviez vu ce jour là ; j’étais le plus heureux des gosses de six ans que la terre n’ait jamais portée. Je me sentais … vivant, comme invincible. Un peu comme Léonardo DiCaprio à la proue du Titanic. Vous savez : "Je suis le roi du moooooonde !". Le seul souci, c’est que mes noces candides n’ont pas vraiment soulevé l’enthousiasme chez mon témoin, qui tirait une vraie tête d’enterrement. Mon ami Andrew Turner, qui espérait que la belle Tammy jette son dévolu sur lui, aurait bien voulu être à ma place. Après cela, je crois me souvenir qu’il a dû me faire la gueule pendant une bonne semaine. Non, pardon autant pour moi : les enfants ne font pas la gueule, ils boudent. Heureusement, la paix, l’harmonie et l’amitié sont revenues dans le meilleur des mondes, lorsque je lui ai prêté ma Game Boy. Ahlala, les conflits entre enfants sont tellement simples à résoudre … si seulement cela pouvait être aussi facile, pour nous autres adultes.

Quant à mon pire souvenir … ah oui, lorsque j’ai découvert que mon hamster ne volait pas. D’un coup d’un seul, tout mon monde peuplé de licornes, de poneys et d’arcs-en-ciel s’est écroulé. Ce jour là, non seulement je suis revenu de mes illusions, mais en plus j’ai compris que les dessins animés ont l’audace outrancière de mentir éhontément et sans vergogne aux enfants. Ou tout du moins à ceux comme moi, qui ont la faiblesse de croire tout ce qu’ils voient et tout ce qu’on leur dit. Mon pauvre Moumousse. Puisses-tu reposer en paix et gambader joyeusement sur ta roue au paradis des rongeurs. Plus sérieusement, il est bien un souvenir considérablement plus sérieux et terrible, mais je … je préférerais ne pas l’aborder pour l’instant. Navré. Une autre fois, peut-être.


La scolarité

Halte-là et rangez tout de go vos boîtes à gifles ! Non, je ne faisais pas partie du petit cercle très fermé des génies, qui se disputent le titre de premier de la classe. Mais si, vous voyez bien ce que je veux dire. Tout ces savants en culotte courte, que l’on a envie de taper tant ils sont insolents de facilité et excellent dans tout les domaines, alors que vous, vous ramez comme un galérien en partance pour le bagne. Cela étant, je n’étais pas non plus complètement à la ramasse et en décrochage scolaire. Disons que je me situais dans la moyenne … bon, d’accord c’est vrai, la moyenne haute. Elève studieux et appliqué. Ce sont les mots qui revenaient le plus souvent dans les appréciations sur mes bulletins. Suivis de près par la mention à la concentration fluctuante. Car oui je l’avoue, j’avais la fâcheuse tendance de me laisser facilement distraire, et de rire de bon cœur devant les pitreries et les bouffonneries des loustics en indélicatesse avec l’apprentissage.

Ah, je me revois très bien. Avec mon affreuse coupe au bol et ma trousse Daffy Duck. Toujours assis au milieu de la classe, sur le côté gauche du pupitre. Une place stratégique au confort inégalable, où l’on n’a ni trop froid en hiver, ni trop chaud en été. Le seul bémol, c’est qu’étant en plein dans la ligne de mire du prof, vous avez grosso-modo sept chances sur dix d’être interrogé. Comme tout les membres de ma famille, j’ai hérité de la bosse des Maths et de quelques prédispositions pour les Sciences. L’intérêt pour la Littérature et les Sciences Humaines est venu bien plus tard au lycée. Lorsque les futurs citoyens sont – enfin – initiés à la Philosophie, et sont entre autre amenés à réfléchir sur des thèmes et des notions existentiels. Vu que je suis quelqu’un qui gamberge beaucoup – parfois un peu trop – c’est quelque chose qui aujourd’hui encore me plaît énormément. M’interroger, me questionner, raisonner en lisant les écrits des grands penseurs. Bon, à petite dose je vous le concède, car arrive un moment où je sature et éprouve le besoin de renouer avec l’aspect factuel et concret de la Médecine – et à une plus grande échelle, de la Science en générale.

Sinon côté Sport, je me défendais. Suffisamment pour jouer au Water-polo en équipe universitaire. Pour ce qui est du Chant et de la Musique … mouais, ça allait encore à peu près, jusqu’à ce que je mue. Par contre je suis, et ai toujours été, une bille en Arts Plastiques. Pourtant, ce n’est pas faute d’apprécier l’Art. Mais pour le bien de votre rétine et de votre acuité visuelle, mieux ne vaut pas me laisser avec un pinceau, un fusain ou je-ne-sais-quoi d’autre dans la main.


L'entrée dans le monde du travail

Hum, le turbin. Ses joies, ses peines, ses suées qui vous coulent sur le front et au fond desquelles vous puisez vôtre pain quotidien. Tout un programme et un monde en soi. Vous voulez la version courte et expurgée, ou la longue et savoureuse ? Ouais, je me demande bien pourquoi je m’embête à poser la question ; j’aurais dû m’en douter. Déjà, tout dépend de ce que l’on entend par premier job. Concrètement, je dois mon dépucelage professionnel, si j’ose m’exprimer ainsi, à un emploi saisonnier qui m’a permis de rembourser une petite partie de mon prêt étudiant. Et comme nous le savons tous, qui dit emploi saisonnier, dit immanquablement travail de forçât payé à coups de lance-pierre – ou pour citer ma très chère mère, les quelques rares fois où elle se lâche : "payé à coups de pompe dans le cul". Pendant cinq ans tous les étés, je me suis occupé de chevaux et de bétail qui s’ébrouaient et caracolaient allégrement dans les plaines d’un immense ranch, non loin d’Adamsville. Vous ne rêvez pas et avez bien entendu. Il fut un temps dans une vie lointaine, où j’étais un cow-boy à la manque avec un lasso, un stetson, un full chaps en cuir et des santiags. Cinq années à l’affiche de Brokeback Montain version Ohio. A ceci près que je n’avais personne avec qui me rouler et crapahuter dans le foin.

Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 26a0 Le premier job en lien avec ma formation et mon domaine de compétences, fut lorsque j’intégrai le programme du Richmond Medical Center, en qualité d’interne en chirurgie. C’est là que j’ai pris toute la pleine mesure des mots dévouement, abnégation et résilience. Mais aussi celle de la compétition, de la pression et de l’ambition. Contrairement à mes potes de promo, qui faisaient des pieds et des mains pour aller au bloc et assister à des procédures longues et complexes en noeuro’ ou en cardio ; je m’arrangeais pour être le plus souvent possible affecté au service des Urgences. C’est triste à dire, mais jamais je n’étais plus heureux que lorsque les ambulances nous amenaient de graves traumas. Des accidentés de la route, des victimes d’agression par balle ou à l’arme blanche. Enfin, ce genre de cas. Il y a … je ne sais pas, comme une sorte d’adrénaline. Le bras de fer contre la mort est beaucoup plus intense. Il faut faire vite. Identifier les blessures, les traiter avec le matériel à disposition. Juguler les hémorragies et stabiliser rapidement l’état du patient, avant de l’amener au bloc si besoin. Ce n’est que mon avis mais … les bonnes journées, je trouve que l’expression avoir sauvé la vie de quelqu’un prend encore davantage de sens, lorsque vous travaillez en Traumatologie.

Pour la petite histoire, au moment de choisir une spécialisation, j’ai longuement hésité avec la Pédiatrie. Rien n’est plus beau que le bonheur contenu dans le sourire d’un enfant, lorsqu’on lui apprend qu’il est guéri et qu’il va bientôt pouvoir quitter l’hôpital pour reprendre le chemin de l’école et retrouver ses copains. C’est vraiment la plus belle récompense qui soit au monde. Mais à côté de cela … rien n’est plus déchirant que la peine qui ravage les parents, quand vous leur apprenez qu’en dépit de tout vos efforts, vous n’êtes pas parvenu à garder leur enfant en vie. C’est pour cela que je me suis tourné vers la Médecine d’Urgence. La Pédiatrie est faite pour les durs à cuire. Et … le fait est que le mien, de cuir, n’est pas assez solide pour m'éviter de flancher dans ces moments, qui sont de loin les pires qui puissent exister.


Le premier amour

Ah, je vous sens tout d’un coup habités par un regain d’intérêt, n’ai-je pas raison ? Vous allez sans doute crier au cliché et faire une sirupeuse indigestion de mièvrerie, mais mon premier amour ne fut autre que la fille de mes voisins à Stow : Erin Washington. Aucun quelconque lien de parenté, proche ou éloigné, avec Denzel. Erin dont, paraît-il, je tirais déjà les couettes au jardin d’enfants. Rétrospectivement, je me demande si ce n’était pas là une manière primitive et inconsciente, de lui signifier qu’elle me plaisait. Vous vous souvenez de cette doucereuse histoire de mariage avec Tammy Bright, qui mine de rien a bien failli me coûter un ami ? Eh bien, elle aussi n’a pas du tout été ravie de la tournure que prirent ces quinze minutes de récréation. Par chance pour elle, elle trouva l’après-midi même un terrain d’entente avec ma toute jeune épouse et conclut un deal. Si ma dulcinée consentait à ne plus être à mon bras, alors elle lui offrirait en compensation la terreur des bacs à sable, dont elle avait à contrecœur héritée un peu plus tôt dans la matinée. Raah, comment s’appelait-il déjà … Ryan ! Voilà, c’est ça. Ryan Lowell. Une brute doublée d’un prétentiard que je n’ai jamais pu voir en peinture. "Bon d’accord !", s’écria Tammy, toute jouasse. Imaginez un peu ma vexation … . Quand j’y pense, c’est vraiment horrible et atroce de se dire que j’ai été échangé, sans regret ni état d’âme, comme une vulgaire carte Pokémon.

Déjà toute petite, Erin savait ce qu’elle voulait, et se donnait les moyens pour l’obtenir. Rendons-nous à l’évidence, je n’avais aucune chance de lui échapper … et ma foi, c’était tant mieux. Pourtant, ce n'est qu'une douzaine d'années plus tard que sa compagnie s'est mise à m'affoler le cœur et me tordre le ventre. Ce qui fera dire à mes amis – Andy en tête de file – qui ne manquent jamais une occasion de me charrier, que je suis très long à la détente et à l’allumage en amour. Personnellement, je préfère me voir comme quelqu’un de prudent, et qui aime savoir à qui il a affaire avant de lui ouvrir son cœur. Toujours est-il que nous étions souvent ensemble pour les exposés et les différents travaux de groupe. Je me souviens aussi m’être battu avec cette pourriture de Taylor Campbell, la fois où il a dégueulé sur elle sa nauséabonde logorrhée de suprémaciste. Et ce fut donc comme une évidence que je l’invitai tout nerveux, entre une rangée de casiers et une fontaine à eau, à aller avec moi au bal de promo du lycée.

Jamais, ô grand jamais, je n’ai été plus en panique, que les jours qui ont précédé ce grand soir. Je n’arrêtais pas de questionner mon père sur ce que je pouvais faire, ce que je devais lui dire, ce qu’elle attendait de moi … . Il avait raison, "cela s’est très bien passé". Je vous arrête tout de suite, ce ne fut pas cette nuit-là que j’ai perdu ma virginité. Résultat des courses dans l’ordre : vingt-minutes de slow, des échanges de fluide buccale à n’en plus finir, et une séance de pelotage dans ma vieille Chrysler déglinguée. En somme, le rêve quand on est un adolescent de dix-sept ans aux hormones en furie. Ou dix-huit, je ne sais plus trop. Est-ce par amour que je l’ai suivi sur la côte Est, pour étudier la Médecine à Columbia – qui, pour ma défense, est une référence en la matière ? Je plaide coupable. C’est sous les cieux new-yorkais que nous nous sommes offerts l’un à l’autre. Une nuit où elle me peignit dans le plus simple appareil, au nom de l’Art et de ses études. Une gourmandise dont nous nous sommes copieusement bâfrés pendant de nombreuses années. Entre deux coups de pinceau et un moulage, les pigments et l’argile vinrent danser sur nos peaux et contester l’unicité des draps immaculés.

Tout aurait pu finir ainsi. Nous aurions pu avoir notre happy end. Seulement … il y a toujours eu quelque chose qui nous en a empêché. Des soucis familiaux, des études chronophages, un travail accaparant … . Sommes-nous les victimes du timing et des circonstances ? Cela serait peut-être un peu exagéré. Ce qui est certain, c’est que notre histoire ressemble à celle d’une éternelle connexion manquée. Aujourd’hui, Erin tient sa propre galerie où elle expose quelques unes de ses œuvres. Et au cas où vous vous poseriez la question ; oui, il vous est possible d’admirer ma nudité immortalisée sur toile ou dans la pierre. Les thèmes antiques et mythologiques ont toujours été ses favoris. Ainsi donc je suis, notamment, figé en bronze dans une représentation grandeur nature – un mètre quatre-vingt cinq monté sur socle – du dieu Hermès. Mais mon chef-d’œuvre préféré reste sans conteste l’huile sur toile, dans laquelle elle nous a représenté sous les traits d’Eros ressuscitant Psyché par un baiser.

Même si c’est désormais rare, nous nous voyons encore parfois. L’inspiration et la création continuent de se mêler à la volupté des sens. Néanmoins, quelque chose semble s’être brisé. Cela se traduit très bien dans ses créations, qui sont désormais plus sombres. Les corps, bien que toujours fermes et toniques, apparaissent fatigués et las. Les traits du visage tirés et marqués par les malheurs de la vie. Dans le fond, je sais que ce n’est qu’une question de temps avant que nous nous perdions définitivement de vue. Je sens bien que ma présence la met en peine. Elle aussi ne reconnaît plus l’homme qu’elle a aimé. Et peut-être même que celui qui se tient devant elle lui fait peur à présent. Elle souhaite garder et chérir le souvenir lumineux de cet étudiant fringant et souriant, qui posait sans inhibition pour elle dans un décor hellénique en carton pâte. De cet homme dont elle scandait à tue-tête le nom, dans les gradins au bord de la piscine, lors des matchs de Water-polo. Quand elle ne le soupirait pas le soir entre ses bras paillards. Et pour cela, je ne peux pas lui en vouloir.


La vie d'adulte et ses difficultés

Quelle a été la chose la plus difficile pour moi en devenant adulte ? Whaaa, voilà ce qui s’appelle une question à la Julien Lepers. Indice téléspectateurs, s’il vous plaît … ah, on me dit à l’oreillette qu’il y a un problème avec la régie. Bon très bien, dans ce cas on fera sans. Tout bien considéré, la réponse que j’apporterai à cette question est en quelque sorte contenue en son sein. Vous êtes largués ? Pas de panique, je m’explique. Ce que j’entends par là, c’est qu’arrive un beau jour où vous soufflez les bougies sur votre gâteau d’anniversaire, et en quelques secondes tout bascule. Sans trop que l’on n’y prête attention dans l’euphorie de l’instant, cet acte marque symboliquement un important changement de statut. En une expiration, l’adolescent que vous étiez jusqu’alors devient "une grande personne". Un adulte légalement responsable de ses actes ainsi que de leurs répercutions, et qui pourra éventuellement être amené à en répondre le cas échéant. Du jour au lendemain, vous évoluez sans filet, et nul ne peut s’y soustraire. Vous devenez l’unique garant de vos erreurs. Plus personne n’endossera le poids des conséquences pour vous. On vous lâche la main, l’air de dire : "Aller, t’es grand maintenant, tu continues tout seul.".

Même s’il fut loin d’être chaotique et insurmontable, c’est précisément le passage à l’âge adulte en lui-même, qui fut un peu ardu pour moi. Les mois printaniers qui précédèrent ce grand pas en avant, furent d’ailleurs une source d’inquiétude prégnante. Fort heureusement, j’ai pu compter sur des parents prodigieux qui ont abattu, en amont de cette grande transition, un travail éducatif admirable afin que je puisse la réaliser de la meilleure des façons. Il m’a fallu un certain laps de temps, avant de trouver mes repères et de m’acclimater à ce l’on pourrait nommer "la vie avec un grand V". Inévitablement, il y a eu des écueils, des infortunes et des déconvenues. Des bévues que je me suis ingénié à corriger et réparer, autant que faire se peut. Et lorsque cela s’avérait impossible … eh bien, je n’ai dès lors pu que m’en mordre les doigts, en ayant plus que mes yeux pour pleurer. Mais après tout, n’est-ce pas cela aussi "la vie avec un grand V" ? Essayer, se tromper, tomber, apprendre, se relever, poursuivre. Quand on y pense, quel beau cadeau que celui d’avoir le droit à l’erreur ! L’erreur qui rend meilleur. Finalement, à l’aube de l’anniversaire qui suivi celui de la majorité, je parvins à trouver mes aises dans la peau d’adulte.

Des péripéties du même acabit apparurent dans ma vie professionnelle, lorsque j'achevai mon internat et devins résident en chirurgie. Ici aussi, il y eut un passage du petit au grand bain. En un claquement de doigts, vous n’êtes plus sous la responsabilité d’un médecin plus expérimenté, qui s’affaire à vous former. Dès lors, vos erreurs et leurs retombées vous incombent en totalité. Les sanctions qui peuvent en découler s’alourdissent. Toutefois à la différence du passage à l’âge adulte, un élément de taille vient s’ajouter et complexifier l’équation. Il n’est plus seulement question de vous. A votre tour, des personnes se retrouvent placées sous votre autorité. Si elles faillissent, fautent ou se méprennent ; c’est alors à vous d’assumer leurs faux-pas et d’en payer le prix. Une charge qui les premiers temps, me parut écrasante et colossale. Pendant de longs mois, j’étais persuadé que je n’aurais jamais les épaules suffisamment larges et solides, pour supporter une telle obligation ainsi que la pression qui en découle. Au point que j’ai même songé à me réorienter vers une spécialité autre que la chirurgie. Mais le temps et l’expérience ont fait leur œuvre. Permettant à l’assurance et la confiance de s’en revenir petit à petit. Ni saint, ni démon ; ni virtuose, ni bon à rien : je suis un homme. Vrai et imparfait.


La famille

Feue Lady Diana Spencer a un jour affirmé : "La famille est la chose la plus importante au monde.". Une phrase sans chichi ni fioriture, qui peut sonner comme une évidence creuse et plate, mais ô combien criante de vérité. La seule véritable richesse qui importe dans la vie d’un Homme, c’est l’amour dont l’abreuve les siens. De l’amour, mes proches n’en ont jamais été avares. De tout temps, il s’est abattu sur moi des torrents de tendresse à profusion. Les carences affectives et leurs affres n’ont eu aucune prise sur moi. Un bienfait que j’ai longtemps considéré comme quelque chose de normal et d’universel. Aujourd’hui, j’ai conscience que je devrais être plus souvent reconnaissant. Reconnaissant et redevable envers le ciel, ou je-ne-sais-quelle entité supérieure, d’avoir eu la chance inouïe de grandir et m’épanouir au sein d’un foyer chaleureux. Tout le monde ici-bas n’est pas aussi bien loti, loin sans faut. Chose que je regrette, car j’estime que tout un chacun devrait l’être. Mes parents sont des ingénieurs originaires de Copenhague. Au milieu des années 80’S, alors que la New wave battait son plein, ils ont cédé aux sirènes de la fuite des cerveaux. La patrie à la bannière étoilée leur a fait un pont d’or, en leur proposant des donations et des subventions rondelettes. Suffisamment pour que leurs travaux de recherches puissent passer du stade de la théorie à la pratique. Alléchés par l’aubaine, ils ont dès lors quitté le Danemark pour s’installer à Stow dans l'Ohio. Un an plus tard, je pointais le bout de mon nez.

Malgré le caractère très prenant de leur travail, ils sont toujours parvenus à me consacrer du temps et de l’attention. A chaque étape de la vie, tout deux m’ont soutenu, accompagné, épaulé. Valorisé, encouragé, stimulé. Mes questions trouvaient toujours des réponses, mes craintes et mes appréhensions se dissipaient aussitôt dit. Ce sont des gens humbles, simples et qui ont le cœur sur la main. Ils ont tenu à m’inculquer des valeurs comme le respect, l’empathie et la bienveillance. Mais aussi l’honnêteté, la tolérance et le pardon. Etant protestants – luthériens pour être tout à fait exact – ils sont très soucieux et accordent beaucoup d’importance au regard d’autrui. Parfois, un peu trop à mon goût. "Qu’est-ce que vont bien pouvoir dire ou penser les gens ?". Voilà la phrase qui régit essentiellement leur vie. Pas toujours à bon escient selon moi. Ne pas faire de bruit, ne pas faire de vague. Eviter de se faire trop remarquer, freiner l’exubérance, brider la fantaisie. C’est peut-être le seul aspect de leurs personnalités avec lequel je suis en désaccord, et que j’ai laissé de côté dans le package éducatif qu’ils m’ont transmis. J’aimerais bien qu’ils osent s’autoriser, de temps en temps, des petits bonheurs qui leur feraient la vie plus douce.

Ma mère a toujours voulu avoir un garçon. Je vous laisse donc deviner l’ampleur du bonheur qui a été le sien, quand je suis venu au monde. C’est une vraie maman poule qui ne peut s’empêcher de couver, bichonner et surprotéger. A cinq ans, c’est adorable et mignon. A trente-six ... vous serez d’accord avec moi pour dire que cela invite à la régression mentale, et fait un peu attardé. Mais bon, je l’aime quand même ma môman. Même s’il n’est pas un grand démonstratif, mon père est pour sa part un daddy cool. Récemment, il m’a avoué qu’il était immensément fier de l’homme que je suis devenu, et de ce que j’avais accompli. Il regrette juste que je ne sois pas davantage doté d’une âme de leader. Néanmoins, il sait que ce n’est pas ma nature et ne m’en tient absolument pas rigueur. Encore pas plus tard que la semaine dernière, il me l’a dit lorsque je suis venu l’aider à nettoyer la toiture de la maison familiale. "Je t’aime et t’accepte comme tu es. Pour rien au monde je ne voudrais avoir un autre fils.". Comment pourrais-je dépeindre le tableau de famille, sans m’attarder sur Ragnhild ? Alias Rany, pour bibi qui était incapable de prononcer correctement le prénom de sa petite sœur, lorsqu’il était haut comme trois pommes. Ne vous fiez pas à sa jolie frimousse d’ange. Derrière ses yeux angéliques se cache en réalité un petit démon, aussi espiègle qu’adorable. Jamais je n’ai éprouvé la moindre once de jalousie à son égard, ou ne me suis senti menacé.

A l’image de bien des frères et des sœurs qui sont proches en âge, nos échanges dans notre prime jeunesse ont été hauts en couleurs, et placés sous le tendre signe de la chamaillerie. J’ébouriffais le brushing impeccable de ses Barbies ; elle répliquait en rebaptisant "Comtesse Kawaï" le personnage de mon jeu vidéo Digimon. Comme vous le voyez, on ne s’ennuyait pas ! A côté de cela, on a toujours affiché une magnifique complicité. Quand on était gosse, ce dont on raffolait par dessus tout, c’était entrer en douce dans la chambre de nos parents pour enfiler leurs vêtements. Puis, on mettait la musique et sautait sur le lit, en chantant en yaourt les paroles des tubes d’Aqua et d’Ace of Base. Enfin, chanter … massacrer serait sûrement un terme plus approprié. Le tout avec des lunettes de soleil qui nous mangeaient le visage, et une brosse à cheveux réquisitionnée en guise de micro. Car cela va s’en dire : on ne négligeait aucun détail. En grandissant, j’ai fait de mon mieux pour tenter de la protéger et de veiller sur elle. Cependant, j’ai toujours gardé un proverbe à l’esprit : "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse". A ce titre, j’ai donc fait attention à ne pas trop m’immiscer dans sa vie et ses fréquentations. A la seconde où elle m'a vu dans le hall de l'aéroport, quand je suis rentré d’Afghanistan, elle a aussitôt accouru et m’a littéralement sauté au cou. Entre deux sanglots, elle a ânonné : "Je ne veux plus … je ne veux plus jamais que tu … que tu partes. J-j’ai … j’ai eu si peur de te perdre. Pro… promet-moi que tu … que tu resteras. S’il te plaît … .". J’ai juré et en ai fait le serment. Qu’importe ce que l’avenir garde bien au chaud dans son sac à malices : je resterai. Faysal a immédiatement accroché avec elle. Et à en juger par la joie que lui procure le fait d’être tata, il semblerait que le coup de foudre soit réciproque. Oui, vous aviez raison Princesse. La famille est bel et bien la chose plus importante au monde. J’irai même plus loin en déclarant : la chose la plus précieuse au monde.


La vie sur le front

Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 26a0 Loin de moi l’idée de jouer les drama kings qui en font des tonnes, mais le fait est que ces années au sein de la grande muette ressemblaient au dixième cercle oublié de l’Enfer, dépeint par Dante dans sa Divine Comédie. Un avant-goût de l’apocalypse, dans lequel les sables ardents du désert vous flagellent, au milieu des ruines et des arbres penchés. Avec au loin les montagnes qui se dessinent, derrière un rideau de fumée et l’odeur de la poudre à canon. Chaque matin en vous levant, vous priez le ciel pour qu’il daigne vous accorder un semblant de sa protection. Et tous les soirs, quand vous tentez de faire abstraction de la détonation lointaine des bombes et désespérez de trouver le sommeil, vous le remerciez d’avoir survécu. De vous avoir prêté la force d’endurer une nouvelle incursion au plus sombre de l’horreur, sans perdre la raison et tomber dans le gouffre de la folie. Clairement, je n’étais pas fait pour ça. Quand j’ai appris à mon entourage que je m’étais engagé dans les forces armées : personne ne donnait cher de ma peau. Entre colère, peur et incompréhension ; tout le monde a déployé des trésors d’efforts pour essayer de m’en dissuader. Mais je n’ai pas voulu écouter. Grand mal m’en a pris. Au sortir de mon premier jour aux portes de Bagdad, l’amertume du regret et l’envie de retrouver cette bonne Grosse Pomme m’ont sauté aux tripes. Durant les premiers temps, j’ai songé et envisagé mille-et-une possibilités pour échapper à cette fournaise infernale. Et si Drew n’avait pas été là … je pense que j’aurais fini par faire une connerie.

Comment j’ai fait pour m’en sortir ? Sincèrement, j’aimerais le savoir et pouvoir vous le dire. Je pense que l’instinct de survie et de conservation a pris le relais. Sans m’en rendre compte, j’ai probablement dû serrer les dents, me blinder et m’endurcir. Un petit peu. A grand peine, je parvenais de temps en temps à mettre de la distance, et à faire en sorte que les malheurs ne m’atteignent plus autant qu’avant. Parfois, j’arrivais à oublier que les gars dont je trifouillais les entrailles, étaient les mêmes que ceux avec lesquels je plaisantais encore un peu plus tôt au mess à l’heure du déjeuner. Mettre l’affect en sourdine et focaliser toutes mes pensées sur la médecine. Il n’y avait qu’ainsi que je réussissais à être efficace et à bien faire mon travail. Et puis un jour, on a reçu un appel de secours à la base. L’unité d’Andy était tombée dans une embuscade tendue par les talibans. Le cœur rongé par l’inquiétude, je me suis empressé de rassembler mes affaires en vue de l’opération de sauvetage. C’était un vrai charnier. Au milieu des dépouilles carbonisées et des membres éparpillés, j’ai … j’ai vu mon ami, mon frère, mon amant, qui gisait dans une marre de sang. J’ai accouru pour lui prodiguer les premiers soins. Dans un état de semi-conscience, il fixait un point sur la droite et répétait inlassablement d’une voix agonisante : "Le … gamin, le gamin … .".

En regardant dans la direction qu’il m’indiquait, j’ai aperçu, enseveli sous une immense poutre, Faysal qui sanglotait. Le visage égratigné, une béance abdominale et … une éviscération partielle des intestins. Quand mes yeux se sont reposés sur mon alter ego, il s’est mis à me contempler et à acquiescer faiblement de la tête. Aussitôt, je me suis relevé et me suis précipité pour tenter de dégager, le plus prudemment et rapidement possible, les décombres. Des collègues sont venus porter assistance à Andrew, tandis que je m’occupais du petit. Les détonations des coups de feu se rapprochaient de plus en plus. On a alors procédé à l’évacuation et au rapatriement des blessés au quartier général. Plein de hargne, j’ai balayé les récriminations de mes confrères, lorsqu’ils m’ont vu prendre place à l’arrière du véhicule avec le garçonnet dans les bras. Avec le peu de matériel qui nous restait, je me suis démené pour le stabiliser et le mettre provisoirement hors de danger. Puis, je suis allé prêter main forte aux confrères qui traitaient mon compagnon de toujours. Avec la force du désespoir, il m’a attrapé le poignet et a pointé l’index vers l’enfant. C’était sa façon de me dire : "Occupe-toi et veille bien sur lui.". Son dernier souhait, avant que ses yeux embués ne se révulsent et … et qu’il parte vers un ailleurs merveilleux.

Les moniteurs se sont mis à s’affoler. Sans réfléchir, j’ai alors plongé mes mains dans sa cage-thoracique pour lui administrer un massage cardiaque. Tout le monde autour de moi répétait que c’était terminé et que cela ne servait plus à rien. "Non, non, non ! On continue ! Il ne peut pas mourir ! Il ne doit pas mourir !", hurlai-je hors d’haleine, en pressant son cœur entre mes mains. Contre tout bon sens, je m’obstinai à refuser l’intolérable. "Passez-lui une autre dose d’adrénaline. Aller, dépêchez-vous !". Au lieu de cela, on a m’a arraché de force au corps sans vie du Major Turner. Fou de douleur, j’ai vainement tenté de me débattre, de protester et de m’égosiller à m’en péter les cordes-vocales, avant de me laisser tomber par terre. Durant toute la fin du trajet sur le chemin du retour, je suis resté prostré. Infoutu de lâcher des yeux le cadavre d’un homme que j’avais aimé à en crever. J’avais l’impression que le monde tournait au ralenti. Les voix ressemblaient à des échos évanescents. Plus rien n’avait de sens. Mis à pied dès le retour à la base, je passai en Cour Martiale quelques mois plus tard, où l’on me jugea pour insubordination. Déclaré coupable, je fus radié de l’armée et sommé de regagner manu militari les Etats-Unis. Eu égard à la bonne tenue de mes états de services avant cela, mes prérogatives et mon accréditation à pratiquer la médecine furent épargnées. Un mal pour un bien. Andy n’était plus. Je n’avais plus aucune raison de prendre part à cette guerre sans fin. C’était pour lui, et rien que pour lui, que j’avais signé. Un réducteur de tête vous direz sûrement que j’étais codépendant … et il aurait absolument raison.


Un secret

Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance. 26a0 Il s’agit de quelque chose qui fait écho à mon pire souvenir d’enfance. J’ai essayé de botter en touche un peu plus tôt, alors … si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerai rester évasif et ne pas trop rentrer dans certains détails. C’était un été avec les scouts. A l’époque, je devais avoir quoi … six ou sept ans. Peut-être huit. J’étais censé apprendre l’altruisme, la vie en collectivité et l’autonomie. Mes parents pensaient qu’ils m’avaient laissé aux soins de personnes dignes de confiance et bien intentionnées, mais … il s’avéra que l’une d’entre elles ne l’était absolument pas. Le soir sous ma tente, il y a d’abord eu des paroles qui m’ont perturbées. Puis des gestes qui m’ont importunés. Et cela recommençait pratiquement toutes les nuits. Encore et encore. Sur le coup, je ne comprenais pas ce qui se passait et ce que cela signifiait.

Mille fois, j’ai voulu en parler aux instructeurs et à mes camarades louveteaux, mais … la peur l’a emportée. J’avais peur de ce qu’il adviendrait, si je sortais du mutisme et rompais le silence. Peur que l’on ne me croit pas, que l’on se moque de moi ou que l’on me sermonne. A tout cela s’ajoutait également la honte. Le sentiment de culpabilité et l’impression d’être sale. Alors, j’ai pris sur moi et ai tout intériorisé. Que pouvais-je faire d’autre ? A l’époque, personne n’en a jamais rien su, et personne n’a jamais rien soupçonné. Ce n’est que bien plus tard, lorsque je devais avoir vingt ans, que je me suis risqué – pour la première, seule et unique fois – à en parler. Andy avait obtenu une permission et était de retour à New-York. On regardait un match à la télévision, autour d’une bière et d’une pizza. Les Bucks de Milwaukee recevaient les Bulls de Chicago, si je ne m’abuse. Je ne sais plus très bien comment ni pourquoi, mais toujours est-il que je me retrouve à lui raconter difficilement, ce qu’il s’est passé dans la forêt cet été là. La gorge nouée, le regard fuyant et le corps crispé. Plus je parlais, plus il blêmissait, serrait les poings et voyait rouge.

Soudain, il s’est levé excédé et s’en est allé furibard. Pendant quatre jours, je ne l’ai plus revu, ni n’ai eu la moindre nouvelle de lui. Même son frère et sa famille n’arrivaient pas à le contacter. Eux aussi ignoraient où il se trouvait, et commençaient déjà à redouter le pire. Le soir du quatrième jour, Drew est revenu sonner à la porte, dans son survêtement des Cavaliers de Cleveland recouvert de terre et qui empestait l’essence. Les yeux hagards. Presque en état de choc. J’avais beau lui demander comment il allait et où il était passé durant tout ce temps : il restait là, silencieux. Comme prostré. Le regard fixe et perdu dans le vague. Il est entré d’un pas groggy. Puis en se retournant, il m’a pris et serré fort dans ses bras. Etonné et complètement stupéfait, il m’a alors murmuré : "J’suis désolé … tellement désolé que tu aies subi tout ça. C’est fini maintenant. J’te le promets.". Pas besoin d’explication de texte ou de long discours : j’ai immédiatement compris. Compris où il était et ce qu’il avait fait. A mon tour, j’ai fermé les yeux, enroulé mes bras autour de lui et agrippé la capuche de son sweat comme si ma vie en dépendait. "Pas avec moi Søren … .", chuchota-t-il d’une voix étranglée.

Non, je n’avais pas à rester fort et à jouer les durs avec lui. D’un coup, tout ce que j’avais refoulé et enfoui en moi durant toutes ces années, s’est mis à remonter à la surface pour déferler en d’incontrôlables pleurs, qui me parurent interminables. La suite reste aujourd’hui encore très floue. Je me souviens simplement de m’être réveillé le lendemain matin, allongé sur le canapé tout habillé, la tête sur ses genoux. Ce secret, Andy l’a emporté avec lui dans la tombe. A l’instant où son cœur a cessé d’émettre, entre mes mains plongées dans sa poitrine. Mes mains qui - envers et contre les sommations des collègues, m'intimant l'ordre d'arrêter - s’obstinaient à masser les ventricules, dans le vain espoir qu’ils tambourinent à nouveau. Quelques heures plus tard, je secourais Faysal. En un jour, par des facéties dont seul le destin a le secret, la mort m’a pris un ami et la vie m’a donné un fils. Alors oui, peut-être bien que l’univers trouve toujours le moyen d’égaliser le score, finalement.


La vie aujourd'hui et demain

Ma seule et unique priorité tient en une personne : mon fils. Depuis un an, ce petit bonhomme est véritablement devenu le nord de ma boussole et l’épicentre de mon univers. Très honnêtement, j’ignore où j’en serais aujourd’hui, s’il n’était pas entré dans ma vie. Sans lui, il y a fort à parier que je serais parti à la dérive, avant de doucement sombrer. Pire encore les jours sans : j’en arrive à penser que je ne serais plus de ce monde à l’heure qu’il est. Il a redonné un sens à mon existence, quand celle-ci partait en lambeaux. C’est ma raison d’être, d’exister et d’avancer. De continuer à croire et d’espérer. Je m’étais toujours juré que jamais je ne serais comme ma mère, si je devenais parent. "Plutôt la mort et le déshonneur !", disais-je, d’un air taquin. Ouais … cela a failli être ça ! Non, je ne suis pas comme ma mère ; je suis pire encore ! Un vrai papa hippocampe. Croyez-moi, des fois quand je m’entends ou me vois faire : je n’ai qu’une envie, c’est de me gifler.

Seulement avec tout ce qu’il a enduré en Afghanistan, une petite voix dans ma tête me souffle qu’il a besoin d’un peu plus de stabilité, de sécurité, d’attention et de tendresse que les autres enfants. J’arrive à peine à ne pas être hanté par l’horreur qui sévissait à Kaboul, alors je n’ose même pas imaginer ce qu’il doit éprouver, lui qui n’a connu que ces conditions abominables. Pourtant, j’ai vu le Monde de Nemo et sais bien qu’il faut que je relâche la pression. Je dois le laisser découvrir et explorer le monde, afin qu’il puisse grandir et s’épanouir de la meilleure manière qui soit. Le laisser faire ses choix, ses propres expériences. Lui offrir tout le loisir d’apprivoiser ses passions, ses goûts, et d’identifier ce qui au contraire le répugne. Comme mes parents l’ont fait avec ma sœur et moi autrefois. Je ne peux pas vivre uniquement pour lui. Tout comme il ne peut pas grandir exclusivement à travers moi. Le psychologue qui suit mon rayon de soleil me le rappelle bien souvent, avant d’ajouter que n’importe quel petit garçon rêverait d’avoir un père comme moi.

Un constat que partage également mes proches – certes moins objectifs que le thérapeute. Eux qui n’ont de cesse de me rassurer, toutes les fois où je viens les trouver pour leur faire part de mes interrogations, mes craintes, mes peurs et mes angoisses. Selon eux, j’endosse et assume à merveille le rôle de figure paternelle. Certains vont même jusqu’à affirmer qu’ils n’ont jamais douté que je serais à la hauteur, et s’étonnent que je n’ai pas goûté aux joies de la parentalité bien des années plus tôt. Je tiens à tout prix à lui offrir un cadre de vie calme, apaisant et agréable, à des années lumières de la violence et de la barbarie dont il n’aurait jamais dû être le témoin. Un endroit propice au bonheur, où il pourra pleinement se réaliser entant qu’homme. Alors, je me retrousse les manches et mouille généreusement la chemise, en m’investissant entièrement dans la vie de la communauté et de la collectivité. Afin de lui laisser un havre de paix, d’amour et de tolérance où il fera bon vivre, quand mon heure viendra. Un eldorado qu’il aura plaisir à appeler "la maison".


Dernière édition par Søren Eriksen le Sam 30 Sep - 23:49, édité 32 fois
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Wesley Takagi
Wesley Takagi

Warnings :
Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé :
Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
Avatar, © :
Mike Shinoda (polaroidpapers)
Pseudo :
Ada
Age du perso :
42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
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Nationalité & origines :
Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage :
2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs :
2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

communautés :
Back & White / Glitter Nb Gay Bar (2014, 2019, 2024), Astor House Building (2024), The Overkill (2019, 2024)
Quartier de résidence :
2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side
Warnings : Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé : Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Jeu 14 Sep - 13:47
Hello, bienvenue sur MTT 2994849789 Je passe dans ta présa de perso sous peu, c'est promis ✨
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Agnes Gallagher
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Agnes est issue d'une famille de classe moyenne américaine et aimante. Sa mère possède sa propre boutique de gâteaux de fêtes et son père désormais retraité travaillait comme accessoiriste sur la scène de Broadway. Boule d'energie depuis sa plus tendre enfance, Agnes n'a jamais pu tenir en place et a accumulé un certain nombre d'activités en dehors de l'école où elle se débrouillait sans exceller. Naturellement elle a fini par trouver sa voie et se passionner par la musique, le chant et la comédie, et avec le soutien et support de ses parents, en plus d'un travail acharné, elle a intégré une université spécialisée dans les arts de la scène et plus précisément dans la comédie musicale. Sous cette façade réussite, se cache néanmoins une relation complexe avec une mère très autoritaire et étouffante, des difficultés à lier des amitiés solides et une grande impulsivité qui n'est pas toujours très facile à gérer au quotidien. Plutôt directe et caractérielle, Agnes se sent prise au piège d'une lutte entre ses idéaux féministe et ses envies de liberté et les attentes et la pression imposées par la société et souvent incarnées par sa mère.
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Manhattan
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Résumé : Agnes est issue d'une famille de classe moyenne américaine et aimante. Sa mère possède sa propre boutique de gâteaux de fêtes et son père désormais retraité travaillait comme accessoiriste sur la scène de Broadway. Boule d'energie depuis sa plus tendre enfance, Agnes n'a jamais pu tenir en place et a accumulé un certain nombre d'activités en dehors de l'école où elle se débrouillait sans exceller. Naturellement elle a fini par trouver sa voie et se passionner par la musique, le chant et la comédie, et avec le soutien et support de ses parents, en plus d'un travail acharné, elle a intégré une université spécialisée dans les arts de la scène et plus précisément dans la comédie musicale. Sous cette façade réussite, se cache néanmoins une relation complexe avec une mère très autoritaire et étouffante, des difficultés à lier des amitiés solides et une grande impulsivité qui n'est pas toujours très facile à gérer au quotidien. Plutôt directe et caractérielle, Agnes se sent prise au piège d'une lutte entre ses idéaux féministe et ses envies de liberté et les attentes et la pression imposées par la société et souvent incarnées par sa mère.
Avatar, © : Sierra Boggess Pseudo : akom
Age du perso : 28 - 33 - 38
Messages : 620
Nationalité & origines : américaine & blanche
Statut du personnage : En couple (2014) Célibataire (2019) En couple (2024)
Jobs : comédienne (2013,2018,2023)

communautés : the nines, glitter and b gay
Quartier de résidence : Manhattan

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Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Jeu 14 Sep - 13:59
Bienvenuuue à toi 907793

J'adore ce que je peux lire déjà !! 422474
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Ezra Northman
Ezra Northman

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/
Résumé :
Sur le principe, la vie d’Ezra n’a jamais rien eu de palpitant. « Simple » professeur des écoles passionné par son boulot, il a tenté toute sa vie professionnelle de coupler ce métier qu’il aimait tant à son special interest : la musique. Et jusque-là, tout fonctionnait à merveille. Qu’il soit à New York où à Londres, ses méthodes parfois intrigantes ont toujours fait leurs preuves et il s’est toujours senti satisfait de ce qu’était sa vie, quand bien même il aurait aimé être aussi charismatique en vrai que le personnage de musicien chill et cool qu’il incarne sur sa chaîne YouTube. Seulement, depuis quelques mois, un nouveau projet lui fait de l’œil et lui semble enfin accessible : celui de vivre de sa musique. A la rentrée 2023 donc, Ezra ne sera pas devant une classe pour la première fois depuis dix ans, parce qu’il sera en train de préparer le set qu’il jouera en tournée – un enchaînement de mots auxquels il n’arrive pas encore à croire, lui l’introverti qui a toujours préféré le confort de son appartement aux devants de la scène.
Avatar, © :
charlie cox, proserpine graphics
Pseudo :
k-ro
Age du perso :
(2024) 38 ans, (2019) 33 ans, (2014) 28 ans
Messages :
212
Nationalité & origines :
britannique sur le territoire américain depuis l'âge de 10 ans
Statut du personnage :
(2014, 2019 & 2024) célibataire qui s'imagine marié à chaque sourire un peu trop marqué en sa direction
Jobs :
(2014) professeur des écoles (2019) instituteur & youtuber musical (2024) se consacre entièrement à la musique

communautés :
(2024) brooklyn harmony appts, (toutes timelines) hex&co
Quartier de résidence :
(2014) Queens (2019) Londres (2024) Brooklyn
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Résumé : Sur le principe, la vie d’Ezra n’a jamais rien eu de palpitant. « Simple » professeur des écoles passionné par son boulot, il a tenté toute sa vie professionnelle de coupler ce métier qu’il aimait tant à son special interest : la musique. Et jusque-là, tout fonctionnait à merveille. Qu’il soit à New York où à Londres, ses méthodes parfois intrigantes ont toujours fait leurs preuves et il s’est toujours senti satisfait de ce qu’était sa vie, quand bien même il aurait aimé être aussi charismatique en vrai que le personnage de musicien chill et cool qu’il incarne sur sa chaîne YouTube. Seulement, depuis quelques mois, un nouveau projet lui fait de l’œil et lui semble enfin accessible : celui de vivre de sa musique. A la rentrée 2023 donc, Ezra ne sera pas devant une classe pour la première fois depuis dix ans, parce qu’il sera en train de préparer le set qu’il jouera en tournée – un enchaînement de mots auxquels il n’arrive pas encore à croire, lui l’introverti qui a toujours préféré le confort de son appartement aux devants de la scène.
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Age du perso : (2024) 38 ans, (2019) 33 ans, (2014) 28 ans
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Nationalité & origines : britannique sur le territoire américain depuis l'âge de 10 ans
Statut du personnage : (2014, 2019 & 2024) célibataire qui s'imagine marié à chaque sourire un peu trop marqué en sa direction
Jobs : (2014) professeur des écoles (2019) instituteur & youtuber musical (2024) se consacre entièrement à la musique

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Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Jeu 14 Sep - 19:50
Bienvenuuuuuue 2994849789 2994849789 2994849789

J'aime trop ce que je lis! Hâte d'en avoir plus!
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Prune West
Prune West

Warnings :
deuil, perte d'un proche, mensonge, dépression, solitude, monoparentalité
Résumé :
Ardéchoise de naissance, Prune est ancrée dans la vie américaine depuis ses trois ans. Malgré le fait qu'elle est l'enfant d'une relation extra-conjugale, elle est assez proche de sa famille de manière globale. Petit rayon de soleil toute sa vie, elle est toujours restée très dans le rang, mais s'est vite rendue compte qu'elle n'était pas faite pour le plan de vie qu'elle avait monté toute seule, sans doute aussi sous l'impulsion d'une mère dont le bras a toujours tenté de la diriger. Elle parle anglais, espagnol et français, et a des notions de grec que sa mère a tenté de lui inculquer plus jeune. Elle qui avait prévu de devenir gouverneure un jour, fait un virage à 360° un été à Aubenas, ville d'où elle vient, en se tournant vers l'ébénisterie. Quand elle n'est pas au travail elle passe beaucoup de temps sur les jeux vidéos ou à faire du yoga. Elle est fan des arts de la scène et a fait du théâtre un temps dans sa vie. Depuis 2011 elle est en couple avec Milo qu'elle a épousé quelques années plus tard. Quand la situation a dégénéré et qu'il a disparu, elle s'est laissée glisser dans la dépression au point d'en faire un déni de grossesse. Désormais maman d'un petit Enzo, elle a du mal à retrouver la couleur dans sa vie mais espère au moins pouvoir y retrouver la lumière.
Avatar, © :
Adèle Exarchopoulos (lumos solem)
Pseudo :
blueberry hills
Age du perso :
29 ans
Messages :
227
Nationalité & origines :
Prune est française et américaine de nationalité. Elle a des origines grecques par sa mère et francophones indéfinies du côté de son père.
Statut du personnage :
mon statut
Jobs :
étudiante (2013) ébéniste (2018 - 2023)

communautés :
hex&co (depuis 2013), université de columbia (2013), Little clove road (depuis 2018)
Quartier de résidence :
Brooklyn (2013) Little clove rod (depuis 2018)
Warnings : deuil, perte d'un proche, mensonge, dépression, solitude, monoparentalité
Résumé : Ardéchoise de naissance, Prune est ancrée dans la vie américaine depuis ses trois ans. Malgré le fait qu'elle est l'enfant d'une relation extra-conjugale, elle est assez proche de sa famille de manière globale. Petit rayon de soleil toute sa vie, elle est toujours restée très dans le rang, mais s'est vite rendue compte qu'elle n'était pas faite pour le plan de vie qu'elle avait monté toute seule, sans doute aussi sous l'impulsion d'une mère dont le bras a toujours tenté de la diriger. Elle parle anglais, espagnol et français, et a des notions de grec que sa mère a tenté de lui inculquer plus jeune. Elle qui avait prévu de devenir gouverneure un jour, fait un virage à 360° un été à Aubenas, ville d'où elle vient, en se tournant vers l'ébénisterie. Quand elle n'est pas au travail elle passe beaucoup de temps sur les jeux vidéos ou à faire du yoga. Elle est fan des arts de la scène et a fait du théâtre un temps dans sa vie. Depuis 2011 elle est en couple avec Milo qu'elle a épousé quelques années plus tard. Quand la situation a dégénéré et qu'il a disparu, elle s'est laissée glisser dans la dépression au point d'en faire un déni de grossesse. Désormais maman d'un petit Enzo, elle a du mal à retrouver la couleur dans sa vie mais espère au moins pouvoir y retrouver la lumière.
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Nationalité & origines : Prune est française et américaine de nationalité. Elle a des origines grecques par sa mère et francophones indéfinies du côté de son père.
Statut du personnage : mon statut
Jobs : étudiante (2013) ébéniste (2018 - 2023)

communautés : hex&co (depuis 2013), université de columbia (2013), Little clove road (depuis 2018)
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Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Ven 15 Sep - 9:55
Bienvenue à toi 2994849789
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Invité
Invité
Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Jeu 21 Sep - 7:54
@Wesley Takagi ; @Agnes Gallagher ; @Ezra Northman & @Prune West : Ohlala, cet accueil mims et chaleureux qui shine bright like a diamond 2994849789 (vous devinez j'imagine ce qui est entrain de passer dans ma playlist matinale au moment où je vous écris ceci. What a Face ).
Merci à toutes et à tous pour votre hospitalité sans pareille, ainsi que pour votre magnifique bienveillance.  907793
Vous êtes la crème de la crème de la cerise sur le gâteau. I love you  

That's it, je pense que j'en ai terminé. Je vais mettre à profit la pause déjeuner de ce midi pour commencer à me relire, et tenter de chasser les fautes qui piquent les nyeunyeux. Puis si tout se passe bien, je devrais pouvoir procéder à la demande de validation ce soir.  422474

Je trépigne et me régale d'avance à l'idée de bientôt pouvoir écrire avec vous tou.te.s. Et d'interagir avec vos jolis persos, à travers des aventures rpgiques palpitantes et feelsy à souhait.  907793  2994849789
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Harry Fletcher
Harry Fletcher

Warnings :
handicap, accident de la route, divorce, abandon parental, stérilité.
Résumé :
Harry est un comédien, chanteur et compositeur de 40 ans qui se déplace en fauteuil roulant depuis qu’il a été renversé par une voiture. Né en Angleterre, il a été élevé en partie par sa Grand-mère maternelle et en partie par sa mère, son père biologique ayant disparu des radars peu après sa naissance. Il en a gardé une éducation féministe et consciencieuse. Amoureux de Londres, il espère retourner y vivre dans le futur. Quand il était plus jeune, Harry s’est marié avec Marianne, médecin de son état. En 2018, alors qu’il enchaîne les contrats, leur mariage périclite et Marianne demande le divorce - quelques mois plus tard, alcoolisé, Harry se fait renverser par une voiture à la sortie d’une soirée. Il passe quelques semaines dans le coma et finira par sortir de l’hôpital sans l’usage de ses jambes et donc en fauteuil roulant. Depuis, il essaye de se reconstruire, loin des scènes de Broadway et du West End, avec son salare caractère, certes, mais comme il ne peut.
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Hadley Fraser (akindofmagic)
Pseudo :
Bohemian Rhapsody
Age du perso :
40 ans
Messages :
499
Nationalité & origines :
britannique
Statut du personnage :
Fiancé (2024), Marié (2019 & 2014)
Jobs :
Chanteur, compositeur, comédien, professeur de chant

Quartier de résidence :
Brooklyn (2013) Manhattan (2018), Manhattan (2018)
Warnings : handicap, accident de la route, divorce, abandon parental, stérilité.
Résumé : Harry est un comédien, chanteur et compositeur de 40 ans qui se déplace en fauteuil roulant depuis qu’il a été renversé par une voiture. Né en Angleterre, il a été élevé en partie par sa Grand-mère maternelle et en partie par sa mère, son père biologique ayant disparu des radars peu après sa naissance. Il en a gardé une éducation féministe et consciencieuse. Amoureux de Londres, il espère retourner y vivre dans le futur. Quand il était plus jeune, Harry s’est marié avec Marianne, médecin de son état. En 2018, alors qu’il enchaîne les contrats, leur mariage périclite et Marianne demande le divorce - quelques mois plus tard, alcoolisé, Harry se fait renverser par une voiture à la sortie d’une soirée. Il passe quelques semaines dans le coma et finira par sortir de l’hôpital sans l’usage de ses jambes et donc en fauteuil roulant. Depuis, il essaye de se reconstruire, loin des scènes de Broadway et du West End, avec son salare caractère, certes, mais comme il ne peut.
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Age du perso : 40 ans
Messages : 499
Nationalité & origines : britannique
Statut du personnage : Fiancé (2024), Marié (2019 & 2014)
Jobs : Chanteur, compositeur, comédien, professeur de chant

Quartier de résidence : Brooklyn (2013) Manhattan (2018), Manhattan (2018)

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Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Ven 22 Sep - 22:43
présentation validée !


Alors vraiment, quelle fiche  907793 J’ai mis un peu de temps à tout lire car je voulais vraiment découvrir tout ton personnage, et ta fiche, associée à ton style vraiment hyper fluide et agréable à lire, m’ont tenu en haleine tout le long de ma lecture 907793 c’est un très beau personnage que tu nous as concocté, et il est très attachant en plus  525949 Je dois dire que je trouve le sujet du ptsd et du retour de guerre vraiment hyper passionnant sur le plan psychologique et j’ai vraiment hâte de suivre les aventures de Søren pour la suite  320286893 Je vais guetter tous tes rps 2994849789

Si tu as présenté ton idée, tu devrais déjà avoir pas mal de liens pour commencer, en revanche nous avons également quelques outils pour faciliter ta vie sur le forum !  422474

Pour connaître les personnages, direction le registre des personnages dont je parlais justement ! Arrow

Pour savoir quels personnages correspondent le mieux aux tiens, n'hésite pas à utiliser l'algo de matchmaking, on est pas des masses, et c'est pas forcément très utile pour l'instant mais ça a le mérite d'être rigolo !

Pour trouver encore plus de liens, tu peux également faire ta fiche recherche et visiter celles des autres ! 2994849789 cette fiche, en plus du profil étendu permet de remplacer la fiche de liens classique et rendre l'édition plus simple, surtout en cas de multicomptes.

Pour finir, il y a plein d'autres choses à découvrir sur maybe this time, et nous t'invitons à te plonger dans l'univers du forum en lisant les annexes qui t'intéressent. Elles ne sont pas toutes essentielles, mais elle permettent de s'immerger pleinement !  422474 Tu y trouveras les histoires des communautés rédigées du point de vue des pnjs, un résumé du contexte technologique et politique de chaque timelines, et plein d'autres trucs qui peuvent enrichir tes rps !

Bon jeu sur MTT, en espérant que tu t'y plaises 907793 !!
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Invité
Invité
Sujet: Re: Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.Sam 23 Sep - 8:43
Merci beaucoup @Harry Fletcher pour la validation. 3208819174 T'inquiète ce n'est pas grave du tout. Au contraire, je suis heureux de savoir que la lecture a été dans l'ensemble agréable (et pas trop fastidieuse) et que tu as pris plaisir à découvrir l'histoire de mon petit gars. 907793  
Oui, on va savoir si ses facultés de résilience sont toujours aussi présentes, ou si au contraire les épreuves qui l'attendent cette fois seront "la goutte d'eau qui fera débordé le vase. Mais on va tout de même s'arranger pour ramener un peu de soleil et de lumière dans son ciel grisonnant à ce brave Doc' (Bon, pas trop d'un coup, immédiatement et for good for good forever non plus, sinon c'est pas drôle What a Face ). Encore merci pour tout, et à très bientôt dans le game 2994849789
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Søren | Ceux qui rêvent ont bien de la chance.

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