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 run, baby, run for your life (sloane)

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Axel Wiley
Axel Wiley

Warnings :
burn-out.
Résumé :
Axel est un new-yorkais pur souche qui n'a jamais quitté la ville depuis sa naissance. Depuis tout petit, il s'amuse à dessiner des vêtements qu'il tente de créer en déchirant les siens au plus grand bonheur de ses parents qui l'ont très souvent punis pour cette raison allant jusqu'à mettre à la poubelle ce qu'il appelait déjà plus petit "ses œuvres". Têtu et obstiné, Axel a continué de suivre son instinct et surtout sa passion. Après une dispute avec ses parents lorsqu'il a vingt-et-un ans, il décide de quitter la maison familiale pour prendre son indépendance. Durant sept ans, il va être serveur tout en tentant de se faire connaître à côté de cela en tant que costumier. Petit à petit, il finit par se faire un nom. Assez pour être repéré par Broadway en 2017 et pouvoir quitter son poste de serveur pour être costumier à plein temps. Fini Broadway, il est aujourd'hui styliste, tient sa propre marque et collabore avec de grands noms du milieu.
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Age du perso :
trente-cinq ans.
Messages :
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Nationalité & origines :
américaine.
Statut du personnage :
célibataire.
Jobs :
styliste (2024), costumier à broadway (2019), barman (2014).

communautés :
Black & White / Glitter NB Gay(depuis 2014), The Bohemian Gardens Complex (2024).
Quartier de résidence :
queen (2014, 2019 & 2024).
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Résumé : Axel est un new-yorkais pur souche qui n'a jamais quitté la ville depuis sa naissance. Depuis tout petit, il s'amuse à dessiner des vêtements qu'il tente de créer en déchirant les siens au plus grand bonheur de ses parents qui l'ont très souvent punis pour cette raison allant jusqu'à mettre à la poubelle ce qu'il appelait déjà plus petit "ses œuvres". Têtu et obstiné, Axel a continué de suivre son instinct et surtout sa passion. Après une dispute avec ses parents lorsqu'il a vingt-et-un ans, il décide de quitter la maison familiale pour prendre son indépendance. Durant sept ans, il va être serveur tout en tentant de se faire connaître à côté de cela en tant que costumier. Petit à petit, il finit par se faire un nom. Assez pour être repéré par Broadway en 2017 et pouvoir quitter son poste de serveur pour être costumier à plein temps. Fini Broadway, il est aujourd'hui styliste, tient sa propre marque et collabore avec de grands noms du milieu.
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Sujet: run, baby, run for your life (sloane)Dim 24 Sep - 18:24
tw : mention de kidnapping & stalkage

Voilà maintenant plusieurs semaines que Jun fréquente la même femme. Non pas que ce soit étonnant qu’il voit la même personne plusieurs jours de suite, c’est plutôt le fait qu’il voit quelqu’un tout court. Depuis sa sortie de télé-réalité, sa vie privée a été quelque peu exposée suite à sa relation tumultueuse avec Evie et il a connu quelques mésaventures au point d’être à deux doigts de se reconvertir en prêtre. Mais bonne nouvelle pour lui : il a fini par tomber sur Hazel. Il est comme sur un petit nuage, Jun. Hazel, elle aime tout ce que lui aime étrangement, prétend depuis le début ne pas savoir qui il est et ne connaît absolument pas la télé-réalité de manière générale. Les influenceurs ? Hazel ne comprend pas ce que c’est. Bref, elle est donc parfaite en tout point de vue.  C’est presque trop beau pour être vrai, mais Jun a envie d’y croire. Parce que la dernière personne qu’il a embrassé, c’est Sloane Baines et il doit à tout prix enlever ce souvenir de sa tête.
Ce soir, Jun a décidé d’amener Hazel dans un endroit plutôt chic de Manhattan. Elle n’a jamais fréquenté ce genre d’endroit, lui dit-elle. Elle a des étoiles pleins les yeux, s’émerveille d’un rien comme s’il venait de l’amener à Disneyland. Si le début du repas se passe plutôt bien, les choses vont bien vite s’envenimer lorsque Hazel fait une gaffe. Comment ça, elle sait déjà qu’il collectionne des sabres lasers ? Comment ça, elle est au courant d’où il était hier soir ? Et lorsqu’elle lui avoue qu’elle le connaît et le suit sur les réseaux mais qu’elle n’a pas voulu lui faire peur, Jun comprend qu’il s’est trompé sur toute la ligne et qu’il a devant elle une menteuse obsessionnelle. Il pensait que cela n’arrivait qu’aux autres, Jun. Il n’est pas Brad Pitt après tout. Il faut croire que même un type lambda sortant d’une télé-réalité sur Netflix a le droit à des groupies aussi.
Je voulais simplement que tu me remarques, qu’elle ose lui dire alors qu’elle lui prend sa main et Jun recule la sienne machinalement avant de regarder autour de lui comme pour appeler à l’aide. Il s’imagine déjà finir kidnapper par Hazel, être amené dans une cave et que plus personne ne le retrouve. Il commence même à avoir la tête qui tourne lorsqu’elle commence à citer des lieux où il se rend souvent. Ce n’est pas possible. Est-ce lui ou il fait extrêmement chaud d’un coup ? Et pas pour les bonnes raisons, non, non, non. Il doit trouver un échappatoire et vite.
« Je reviens, je dois aller aux toilettes. » dit-il avec un sourire forcé et alors qu’il commence à se lever, voilà que Hazel le retient par le bras. « Non, reste avec moi s’il te plaît. »
Ce n’est pas un restaurant dans lequel Jun peut se permettre de faire des esclandres. Chacun parle doucement dans son coin, et il fait tâche à être debout au milieu de tout le monde. C’est à ce moment-là qu’il aperçoit Sloane, en très bonne compagnie visiblement, à une table plus loin. Si dans une autre situation, il aurait sûrement levé les yeux au ciel en la voyant, là, il a plutôt l'impression qu'il vient de trouver sa sauveuse. Il tente alors de capter son regard pour lui faire comprendre qu'il a besoin d'aide avant de se rassoir lorsque Hazel tire une énième fois sur son bras. Pourtant, il connaît assez bien Sloane pour savoir qu'elle peut tout aussi bien décider de l'enfoncer ou pire encore : de l'ignorer totalement.

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Sujet: Re: run, baby, run for your life (sloane)Lun 25 Sep - 14:21
Rares étaient les fois où Sloane avait su s’imposer des limites avec le travail. Véritable workaholic dans l’âme, sa passion et son ambition l’avaient toujours conduite à se surpasser et ce en dépit de son état, aveuglée par le gain derrière la première ligne d’arrivée avant de voir la suivante se dresser au loin ainsi que le prochain objectif à atteindre. Une histoire sans fin qui l’avait conduite ce soir à la Cantina Rooftop pour un dîner en tête-à-tête avec un jeune investisseur dont le cœur de la discussion reposait sur la possible extension de The Lab à travers l’ouverture d’une agence sur la côte Ouest. L’idée s’était vite imposée à elle, imaginée quelques mois après le lancement du projet original new-yorkais, se laissant tout juste le temps de célébrer sa réussite avant de passer à la prochaine étape. Du Sloane tout craché. Toutefois, elle avait hâte de voir leur repas se terminer. Après une journée rythmée par les rendez-vous clients et des obligations administratives qui demeuraient à ce jour sa plus grande hantise, la perspective de retrouver le confort de son appartement lui paraissait plus alléchante que d’échanger sur la croissance de son entreprise.
Un dernier coup de cuillère dans son dessert puis la brune reposa le couvert et hocha la tête aux mots de son invité, attentive jusqu’à l’apparition de Jun Goode, debout quelques tables plus loin, au bout de son bras une jeune femme qu’elle devina être son rencard. Elle leva les yeux au ciel lorsque leurs regards se croisèrent tandis qu’elle s’était enfin débarrassée des images de leur dernière rencontre, marquée par un baiser qui n’avait eu de cesse de la poursuivre depuis qu’il avait quitté son bureau ce soir-là. Une trêve de bien courte durée pour ce moment dont elle semblait la seule à avoir été ébranlée. Good for him. Elle essaya de concentrer son attention sur l’investisseur, un piètre échec, Jun désormais assis mais encore dans son champ de vision, à lui lancer des coups d’œil incessants qu’elle ne semblait capable de déchiffrer. Sloane fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté en cette tentative vaine de communiquer en silence avec l’influenceur, avant d’abandonner et de l’ignorer. Il était accompagné et elle aussi, et l’un comme l’autre devait se préoccuper de la personne à leurs côtés.
Il n’y avait aucune raison pour qu’elle cogite dessus. Pourtant, une fois l’addition payée et après un énième regard en sa direction, Sloane ne put s’empêcher de ressasser le comportement de Jun. Alors à peine sortie du restaurant, elle trouva une excuse pour se séparer de son convive. « Ma bague ! J’ai dû l’oublier à l’intérieur en me lavant les mains tout à l’heure. Mais allez-y, ne m’attendez pas. » Les salutations furent brèves mais chaleureuses, scellées par la promesse de reprendre les affaires là où elles avaient été laissées, puis la jeune femme retourna à l’intérieur de l’établissement. Elle déambula dans la salle puis se dirigea vers la table de Jun et son amie, feignant la surprise de le découvrir ici. « Junny ? Mais— Oh non, je suis confuse ! » D’un geste qui n’avait rien d’accidentel, elle cogna le verre de vin de l’homme et le vit se vider sur son pantalon. « Attends, viens avec moi, je vais t’aider. » « Non, laissez, je vais m’en occuper. Je sais comment faire pour éviter que— » Sloane l’interrompit aussitôt. « Ma bêtise, ma responsabilité. Mais promis, je vous le ramène très vite, tout beau et tout propre. » Et sans attendre de réponse de sa part, elle lui offrit un large sourire avant de s’emparer de la main de Jun et de l’emmener avec elle jusqu’aux toilettes, au fond du restaurant. Elle verrouilla la porte puis fit couler l’eau du lavabo. « T’as deux minutes pour m’expliquer ton espèce de morse oculaire » lui annonça-t-elle, à présent soucieuse de la tache qui menaçait de se figer au niveau de sa cuisse. Et parce qu’il s’agissait de son excuse et se devait d’être un minimum crédible, elle s’agenouilla et s’attela à tamponner délicatement le vêtement. « Je te paierai le pressing. »

@jun goode
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Sujet: Re: run, baby, run for your life (sloane)Mer 27 Sep - 14:21
Jun y croit, lorsqu'il voit Sloane se lever et passer non loin de sa table. Il pense sincèrement qu'elle est là pour l'aider et qu'il va pouvoir la nommer pour une soirée sa déesse (non, jamais). Mais il comprend très vite qu'il s'est trompé sur toute la ligne lorsqu'elle quitte le restaurant sous ses yeux alors que Hazel met de nouveau sa tête dans son champ de vision, comme si elle avait remarqué qu'il était ailleurs. Ce n'est pas très compliqué en même temps, il tente depuis quelques minutes déjà de tout observer sauf la jeune femme dans les yeux. Il se dit que s'il évite son regard, elle se rendra peut-être compte par elle-même qu'il n'est pas du tout intéressé.
« Quelque chose ne va pas ? » qu'elle finit par lui demander avec une moue boudeuse digne d'une gamine qui n'a pas eu le jouet qu'elle désirait au supermarché. Jun déteste cela. Si c'est censé la rendre mignonne, il la trouve tout simplement flippante et détestable. Voilà, c'est dit. Pas pour rien qu'il craque uniquement sur des femmes avec un trop fort caractère pour lui et qui sont capables de le mener à la baguette, au point qu'il pourrait les remercier. « Tu as l'air... ailleurs. ».
C'est peut-être le moment de dire la vérité. Après tout, il est dans un lieu public. Que peut-il se passer ? Mais qui dit lieu public pour une personnalité publique, dit drama potentiel. Et l'influenceur n'a pas envie de se retrouver en tendance sur Twitter pour se faire cancelled parce qu'il ne traite pas une personne correctement.
« Je suis juste fatigué... » réplique-t-il avant de soupirer et de faire semblant de bailler comme pour mieux appuyer ses propos. C'est faux, bien évidemment. Jun pète la forme et pourrait tout à fait faire la fête jusqu'au bout de la nuit mais il doit bien trouver une porte de sortie étant donné que Sloane...
Que Sloane est de retour dans le restaurant et se dirige vers lui. Tout se passe trop vite et il ne réagit même pas vraiment lorsque le vin finit sur son pantalon. Pour la première fois de sa vie, Jun est heureux de voir sa némésis, son cauchemar ambulant qui n'est autre que Sloane Baines. Il pourrait presque sourire, presque s'il n'y avait pas Hazel qui guettait tous ses moindres faits et gestes. Néanmoins, il ne se fait pas prier pour suivre Sloane jusqu'aux toilettes, se retenant de ne pas courir. Il en profite par la même occasion pour faire le tour du restaurant avec son regard pour voir une potentielle porte de sortie. Pas fou, le bougre.
« Merci... » souffle-t-il avec soulagement et alors que Sloane tente de nettoyer la tâche, il lui fait signe que c'est bon. « Laisse, je m'en rachèterais un autre. »
Pas qu'il tenait spécialement à ce pantalon. Disons que Jun a une garde-robe assez conséquente et peut se permette de faire du shopping tous les jours s'il le souhaite – au même titre que Sloane à vrai dire. En temps normal, il est vrai que Jun en aurait certainement fait des caisses pour la faire culpabiliser. Mais c'est loin d'être une situation normale pour lui.
« Elle est folle, d'accord ? » qu'il commence alors à dire, ce qui ne doit pas permettre à Sloane de vraiment comprendre ce qui se passe. Il prend alors une grande inspiration, avant de se décider à tout balancer, quitte à ce qu'elle se moque de lui pour les prochaines années avec ça. « Je l'ai rencontré sur un site de rencontre. Pas The Lab, tu te doutes bien. Tu m'as débanni au fait ? Bref. Elle disait aimer Star Wars et les legos. Elle répondait à mes memes... Pas aussi bien que toi, je te l'accorde mais elle y mettait du sien quand même, je ne peux pas lui enlever ça. Elle disait ne pas me connaître et ce soir, elle m'a avoué qu'elle connait tout de moi et me suit. Elle a su exactement me dire à quel endroit j'étais hier soir ! ». Jun hyperventile. Il saisit le col de son haut pour essayer de retrouver une respiration à peu près normale. A-t-il peur que l'on retrouve son corps dans une morgue demain matin ? Oui, tout à fait. « Je suis en danger, Baines ! ».
Est-ce qu'il exagère ? Certainement, un petit peu. Est-ce qu'il croit en ce qu'il dit ? Totalement. De l'air, il lui faut de l'air.

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Sujet: Re: run, baby, run for your life (sloane)Jeu 28 Sep - 13:10
Sans se faire prier, Sloane abandonna sa pseudo tentative de sauvetage du pantalon et se releva. Une fois debout, elle referma le robinet et s’appuya contre le lavabo, les bras croisés. Le regard qu’elle lança à Jun trahit son scepticisme, surplombé d’une pointe de dédain évident suite à cet élan d’audace masculine à l’emploi du mot ‘folle’ pour qualifier sa consœur. Décevant, mais pas surprenant. Finalement, elle haussa un sourcil, loin d’être impressionnée par son récit. « Toi, t’as des groupies ? » En réalité, elle se voulait peu familière avec cet aspect de la vie de Jun, davantage exposée à la face d’agent immobilier de luxe qu’à celle plus médiatisée, et pour cause, elle ne s’était jamais attardée sur sa télé-réalité. Ce n’était pas faute d’en avoir entendu toutes les éloges par sa mère, un discours auquel elle n’avait octroyé le moindre crédit puisque biaisé, n’existant plus grande adoratrice de Jun Goode que Iseul Baines, au grand désespoir de Sloane. Quant à la présence de l’homme sur les réseaux sociaux, elle y avait là aussi accordé peu d’intérêt, à condition qu’elle se soit un jour intéressée à ce dernier tout court. Jusqu’à il y a peu. Et si elle peinait à comprendre la ferveur de son invitée, elle partageait avec elle une certaine curiosité pour lui. Plus réservée, mais bien présente.
Sloane leva les yeux au ciel lorsqu’il énuméra ses passions qu’elle lui connaissait déjà puis sentit sa mâchoire se serrer à la mention des fameux memes. Un détail qui méritait d’être ignoré, sans importance, et qu’elle se contenta de balayer d’un battement de cils blasé. « Tu vas encore me filer une migraine. » Conséquence devenue inévitable après chacune de leurs interactions, son existence seule à la source de ses maux — elle en était convaincue. Elle décroisa les bras pour se masser les tempes, yeux fermés, et lâcha un long soupir. « Conclusion : tu entretiens ton sempiternel titre de bouffon. Rien de nouveau, donc. » Ce n’est qu’en entendant la respiration de Jun s’intensifier et accélérer qu’elle rouvrit les yeux, partagée entre l’arrivée soudaine d’un vague élan de compassion et l’envie de le laisser à son triste sort. « Okay, inspire un bon coup et expire fort, chaton. Peut-être qu’en effet, ton amie est un peu… passionnée dans sa démarche. Ça fait pas d’elle une personne dangereuse pour autant. » Du moins, elle l’espérait. « On pourrait filer par la cuisine et espérer qu’elle ne te retrouve jamais. Mais si elle savait où tu étais hier soir, je présume que Meme Queen connait aussi ton adresse, voire même que t’as été suffisamment stupide pour la ramener chez toi. » L’attaque était gratuite, comme toujours si Jun en était la cible.
« Fais-lui ton truc là, tu sais… ça » dit-elle en l’observant de la tête aux pieds, incapable de lui fournir d’exemple plus concret que sa propre personne. « Bref, donne-lui envie à elle de prendre la fuite. C’est ta spécialité, non ? » Déduction une nouvelle fois gratuite tirée de son parcours romantique désastreux. Et en tant que seul dénominateur commun à sa série d’échecs cuisants, elle en avait décrété que ça ne pouvait être que lui, le fautif. « Tu me diras comment ça s’est passé. Ou bien tu le raconteras à ta mère qui en parlera à la mienne, bla bla bla. » Sloane haussa les épaules puis pivota pour inspecter son reflet dans le miroir. « Au cas où, tu aurais des exigences particulières pour ta veillée funèbre ? Musique, fleurs, ou peut-être même un thème ? Un costume préféré ? Je me dévoue pour récupérer Grogu, même si j’aurais préféré que les présentations se fassent autrement. » Pensive, elle passa une main dans ses longs cheveux bruns et fronça les sourcils, contrariée par une mèche rebelle. Pauvre lapin, au moins il ne serait pas totalement dépaysé avec juste un petit changement d’étage.

@jun goode
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Sujet: Re: run, baby, run for your life (sloane)Dim 29 Oct - 12:15
Donc dans toute son histoire, Sloane retient juste qu’il a des groupies ? Jun reprend contenance pendant quelques secondes juste pour se montrer de haut en bas d’un signe de la main.
« Come on Baines, je suis passé dans une émission de télé-réalité sur Netflix et je ressemble à un chanteur de kpop. Bien sûr que j’ai des groupies ! » qu’il lui lance en roulant des yeux, comme si c’était l’évidence même.
Et Jun en joue, forcément. C’est son travail après tout, de se donner une image sur les réseaux qui ne correspond pas forcément totalement à la réalité, de faire croire à certains de ses fans qu’il est proche d’eux parce qu’il raconte ce qu’il veut de sa vie sur les réseaux. De se faire passer pour un type accessible, qui pourrait être leur ami (ou plus) dans la vraie vie. Est-ce que cela lui plaît ? Oui et non. Après tout, il y a pire comme travail et il est loin d’être à plaindre – bien au contraire. Mais à présent, il est incapable de rencontrer une personne sans se poser des milliards de questions et lorsqu’il croit être suffisamment en confiance, voilà qu’il tombe sur une fan légèrement envahissante. Parfait, super, incroyable.
« Oui, je suis un bouffon. C’est ce que tu veux entendre ? Je suis le bouffon de l’année, le roi des bouffons même ! » dit-il, en proie au nervous breakdown. Bien sûr qu’il a été bête de croire qu’une personne s’intéressait vraiment à lui pour une fois et à sa collection de legos Star Wars. Tout le monde s’en fout de sa collection, TOUT LE MONDE.
Jun essaye de respirer normalement, de ne pas laisser les pensées les plus stupides l’envahir – c’est déjà trop tard – mais il a l’impression d’être coincé. Peut-être que s’il reste dans les toilettes jusqu’à la fermeture du restaurant, il peut s’en sortir… même si la solution de Sloane de passer par les cuisines reste meilleure.
« Non, je comptais la ramener chez moi pour lui montrer… Bref. » marmonne Jun, avec l’envie de disparaître soudainement face à Sloane qui doit se délecter de la situation qui est loin d’être à l’avantage de l’influenceur. Il parle bien entendu de montrer sa collection et non autre chose, pour être un peu plus précis mais il n’a pas envie de rappeler à sa némésis qu’en plus d’être un bouffon, c’est un nerd. Puis en entendant les paroles de Sloane, il ne peut s’empêcher de ricaner en ressortant son meilleur ton condescendant. « Tu es la seule à vouloir prendre la fuite face à moi, Baines. »
Peut-être bien que Jun est au bord de la crise de nerf à cet instant, mais il ne va pas non plus laisser Sloane l’enfoncer plus que nécessaire. Il lui reste encore un peu de fierté face à elle… un tout petit peu, après la scène qu’il vient de faire quelques secondes plus tôt.
« Oh s’il te plaît, tu ne me laisserais pas mourir… si ? » qu’il lui demande, légèrement suspicieux. « Tu t’ennuierais tellement sans moi, Baines. Qui payerait chaque année des gamins sonner à ta porte non-stop le jour de Halloween, si ce n’est pas moi ? »
Jun l’observe d’un air faussement triste, une main sur son cœur, avant de se rendre compte de ce qu’il vient d’avouer.
« Bien sûr, je n’ai jamais fait ça. » ajoute-t-il rapidement avant presque poser le genoux à terre face à Sloane. Presque, parce qu’il reste évidemment droit comme un I. « Baines, je te le demande solennellement… Peux-tu m’aider à sortir d’ici par les cuisines, s’il te plaît ? »

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Sujet: Re: run, baby, run for your life (sloane)Dim 5 Nov - 9:32
Les réactions de Sloane se résumèrent à quelques roulements d’yeux, guère impressionnée par les déclarations de l’influenceur. Leurs échanges n’avaient toujours été qu’attaques, ripostes et autres provocations de toute sorte, soit leur unique façon de communiquer, et si elle prit un plaisir particulier à l’entendre clamer haut et fort qu’il était le roi des bouffons — ce dont elle n’avait jamais eu besoin de confirmation — la suite raviva en elle le besoin d’affirmer sa dominance dans l’art de venir à bout de l’autre. Alors lorsque Jun lui demanda son aide, elle se saisit de l’opportunité. « Tu es si mignon quand tu y mets les formes. Et puisque tu sais faire preuve d’autant de politesse, je ne peux tolérer que tu abandonnes ton date de la sorte. Pense à ton image, tu ne voudrais tout de même pas qu’on te connaisse comme le goujat qui plante une fille en plein rencard. » Sloane fit glisser son pouce sur ses lèvres écarlates puis passa la pulpe de son doigt sur le cou et le col de son interlocuteur, désormais décorés d’une trace de rouge à lèvres. « Bien sûr que je vais t’aider. Mais tu te doutes qu’un service n’est jamais gratuit, Junny. » Et il ne le savait pas encore mais il en paierait très vite le prix. La jeune femme attrapa sa main et entremêla ses doigts aux siens. « Contente-toi de me suivre. »
Ils ne passèrent pas par les cuisines. À la place, c’est jusqu’à la pièce principale qu’elle les redirigea, de retour auprès de sa chère et tendre invitée, main dans la main. « Vous pourriez ajouter une troisième chaise à la table là-bas, s’il vous plaît ? » demanda-t-elle à l’un des serveurs sur leur passage avant d’atteindre ladite table. Le spectacle allait commencer. « Jun vient de tout me raconter, je suis tellement désolée d’avoir gâché la surprise ! » Elle croisa le regard confus de l’admiratrice puis prit place auprès de ses deux nouveaux compagnons de soirée. « Mais je dois dire qu’il a très bien choisi, en même temps il connait plutôt bien mes goûts maintenant. » D’un geste assuré, sa main vint se perdre entre les mèches dorées de l’influenceur puis retomba sur sa nuque dans le seul but d’y attirer l’œil de l’autre femme, témoin de la vilaine marque de rouge dont elle l’avait orné comme s’il était sien. « Zoey, mais vous le saviez sans doute déjà. » Ou pas, mais il était hors de question que sa véritable identité soit révélée et de prendre le risque de tomber avec lui. Pas quand son but était de donner un vilain coup de pied à la réputation de l’agent immobilier. « Hazel… » « Enchantée officiellement, Hazel. Je ne pensais pas qu’il s’y prendrait autant en avance pour notre anniversaire. T’es vraiment trop chou, mon lapin. » Cette fois ce sont les yeux de Jun qu’elle rencontra, tout aussi perdu que sa convive, ce qui n’amusa que davantage celle qui tenait les rênes. « On va fêter nos quatre mois ensemble ! Il m’avait dit qu’il nous réservait quelque chose de spécial pour cette fois… Et je dois bien admettre que vous faites un très joli cadeau. » Les pièces parsemées du puzzle semblaient enfin se remettre en place et Sloane se pencha vers Hazel. « J’imagine qu’il vous a déjà tout expliqué, surtout concernant… Vous savez… » Elle réduisit l’écart entre elles, suffisamment pour murmurer quelques mots au creux de son oreille, puis se recula juste à temps pour apercevoir les yeux de la groupie s’écarquiller, horrifiée. Sa mise en scène commençait à faire son petit effet.
« Vous pensez bien que son statut nous oblige à être très sélectifs… et on compte sur votre discrétion, bien entendu. Enfin, ta discrétion. On peut se tutoyer, n’est-ce pas ? » Bien au contraire, elle espérait qu’Hazel serait aussi bavarde qu’intrusive et que la fake news qu’elle venait de lui partager mettrait l’influenceur en lumière en faisant les choux gras des revues bas de gamme auxquelles il appartenait. Oopsie. La jeune femme s’empara du verre de vin de Jun et vida son fond, puis elle laissa échapper un « Woof » lorsqu’elle prit la liberté de remplir d’eau celui d’Hazel, succession de sous-entendus implicites mais clairs entre les deux femmes tandis que la brune vit le visage de sa confidente se décomposer et son corps se raidir. Bingo.

@jun goode
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run, baby, run for your life (sloane)

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