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 Tu te souviens ? C'était si bien ?

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Sujet: Tu te souviens ? C'était si bien ?Sam 13 Jan - 10:56

Tout parait aller pour le mieux. Elle envisage de reprendre l’appartement de sa mère, même si ça lui coute plus qu’elle n’essaie de le cacher...Mais son psychiatre sait, ça fait près de dix ans qu’il la connait, il sait. Il connait ses silences, ses larmes, ses cris parfois. Elle est une boule de nerf et elle essaie comme elle peut de survivre.

Il y a bien les exercices pour moins boire et ses cuites seule se sont espacées mais pas assez pour le psy, pas assez pour elle.

La clinique lui fait du bien, les responsabilités l’obligent à être une femme de 40 ans forte et indépendante. Elle se doit d’être meilleure qu’elle ne l’est vraiment parce que des gens, des animaux, des familles comptent sur elle. Ses prix sont plus bas qu’en généralité, parce que pour elle, sauver son animal ne devraient pas couter aussi cher que certaines cliniques, alors la sienne ne désemplie pas.
Il y a de l’ambiance aussi, elle chantonne quand il y a du monde, chante quand elle est seule, ou à midi quand elle est seule dans la clinique. Chanter lui a toujours fait du bien. Oui, elle ne le dira pas mais avoir retirer le chant, la danse ou encore le théâtre de sa vie était une erreur, mais il fallait qu’elle réussisse. Aujourd’hui, on peut dire qu’elle a réussi sur le plan professionnel. C’est déjà pas si mal, si ? Non ? Elle ne le sais pas vraiment.

Ses collègues l’adorent. Elle sait être strict et les reprend sans cacher ses sentiments mais elle est aussi juste et aide les plus jeunes. Elle apprend aux autres. Apprendre, elle a toujours aimé, que ça soit elle qui apprenne ou apprendre aux autres. Parfois l’école lui manque. Parfois sa vie à Paris, ou même à Nantes lui manque. Ses parents lui manquent.

Son meilleur ami n’est pas souvent là et le désespoir est devenue son meilleur ami, de fait. Malgré ses sourires, ses rires, ses chorégraphie à la clinique pour faire sourire ses collègues, malgré les sorties entre eux, malgré la famille qu’ils représentent les uns envers les autres, c’est le désespoir au fond d’elle. Faire semblant, elle a apprit à le faire et parfois ça aide.

Néanmoins, si elle boit moins, seule, elle se retrouve souvent à l’Overkill, buvant parfois seule, parfois accompagné d’hommes qui veulent la séduire, mais la rouquine est dure, elle ne veut pas qu’on la séduise, elle n’est pas prête ou alors... ça n’est simplement pas la bonne personne.

Stop, on a dit qu’on arrêtait de penser en arrière, de penser à lui.

Alors parfois elle danse, elle chante, elle se remet tête baissé dans son travail, dans l’association quand ils ont besoin d’aide. Et puis elle rentre, un verre de vin à la main, un chien près d’elle et un chaton qui a besoin d’espace. Oui il faut déménager. Elle n’a pas grand-chose à déménager, il faut juste nettoyer l’appartement familial, vendre certaines choses qu’elle n’aime pas, parce que clairement, sa mère était trop porté sur l’argent et Hannah, pas assez.

Pourtant elle est riche, elle le sait, mais elle ne se voit pas comme telle. Pour elle, elle a juste les moyens. De vivre dans un des meilleurs building de standing.
Nettoyer l’appartement, ça c’est en court. La vente, elle a fait appel à une salle des ventes. L’argent, elle s’en moque mais vraiment, sa mère, avait des gouts trop....trop pour elle. Elle sait qu’au fond, quand tout sera fini, il ne restera pas grand-chose dans l’appartement. Il faudra qu’elle fasse appel à un décorateur pour mettre tout ça au gout du jour. C’est des dépenses qu’elle peut se permettre mais la jeune Hannah, celle qui vivait avec son père, à encore du mal à se faire à ce monde. Et puis, elle ne veut pas vivre seule dans un si grand appartement.

3 chambres, c’est énorme ! Peut-être une collocation ? Non, elle n’arriverait pas avec des inconnus et puis, bordel, 40 ma vieille, il est temps d’être indépendante !

La dépendance, pourtant, c’est toute sa vie. Enfin, ça aurait pu être pire. Elle est juste désespérée et l’alcool l’aide. Elle arrive à avoir des souvenirs, c’est que ça commence à aller mieux, non ?

Quoi qu’il en soit, c’est encore une soirée à l’Overkill avec son équipe. Soirée karaoké. Elle est toujours scindée en deux. Elle adore ses collègues, ces soirées où les lendemains sont un peu difficiles, elle s’y amuse, mais au fond d’elle, elle ressent que tout ça n’est pas complet, il manque quelque chose. Elle n’en parle pas à son psy, mais elle le sait ; il sait.

Il y a de l’amour dans l’air, elle n’aime pas ça. Elle aussi aimerait aimé et être aimé. Elle aimerait une douceur dans sa vie. Pour l’instant, le plus important c’est l’amour qu’il y a entre deux vétérinaire. L’un est ouvertement amoureux, l’autre essaie de se cacher sous la table. Mais quand il va sur scène pour chanter All of me de John Legend, ça laisse peu de place à l’hésitation.

Hannah sourit, c’est mignon. Quand est-ce qu’on a fait un truc mignon comme ça pour elle ? Elle n’en a pas vraiment souvenir ou...ne veut pas se souvenir. Une dizaine d’années à le côtoyer laisse des traces, même si les dernières fois, la dernière période, ils étaient pas au top de leurs formes. Est-ce qu’il se souvenait ? De la jeune fille, lors de leur première rencontre ? Des fiançailles un peu plus tard mais de ce flirt ben actif entre les deux ?

Non, il faut se changer les esprits. Alors, à table, avec son cocktails, elle danse sur sa chaise avec ses collègues. L’ambiance est bonne, toujours. Il n’y a pas de hiérarchie, tout le monde s’entend bien, c’est ce qu’elle voulait pour sa clinique et ces sorties ne sont qu’un plus.

Ils chantent en même temps que ceux sur scène et elle remarque qu’il y a beaucoup d’Adèle ce soir. Plus qu’à l’accoutumée ou alors, elle y fait plus attention.

Parfois, elle se lève et danse avec sa collégue. Elle se moque qu’on la regarde, elle est dans son monde et ça se ressent.

Puis d’un coup, son sourire se fanne.

- On applaudit bien fort la suivante ; Hannah !
- Hein ? Quoi ? Non ?!


Elle sait qu’elle a une jolie voix, ses plus proches personnes le savent, elle chante facilement quand elle est en confiance et ça n’est pas la première fois qu’elle chante à l’Overkill, mais pas ce soir, pas ce soir alors que son esprit est troublé. D’ailleurs pourquoi ce soir ? Pourquoi vient-il la troubler justement ce soir ?

Bon, puisqu’il faut y aller.

- Flowers de Miley Cyrus.

Oui, se montrer forte et indépendante.

Et elle assure, elle fait le show, c’est aussi naturel que d’opérer un animal. Elle a toujours eu ces deux facettes. Son meilleur ami serait fier d’elle.

A la fin de la chanson, au lieu de retourner à sa table, elle va au bar et demande une pinte. Faire des mélanges n’est pas bon, elle le sait, mais elle s’en fiche un peu. De toute façon, comparé à d’habitude, elle a moins bu, elle sait encaisser.

Même si finalement, c’est triste à dire.
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Arash Saaedi
Arash Saaedi

Warnings :
depression, alcool, négligence parentale
Résumé :
D’aussi loin qu’il s’en souvienne Arash a toujours été bercé par la musique. Son père est d’ailleurs un compositeur plutôt connu qui a toujours encouragé les passions de ses enfants. Arash a donc pris des cours de chant, de solfège et de guitare dès qu’il en a eu l’âge. Sa mère, qui est morte lorsqu’il avait seulement deux ans était une soprano célèbre, et c’est quelque part pour faire honneur à cette mère disparue trop tôt qu’il s’est lancé lui-même dans une carrière de tenor opératique. Son père s’est par la suite remarié avec une femme, Carol, mère d’un petit garçon du même âge. Les deux enfants sont rapidement devenus comme des frères de sang et Arash a eu une enfance plutôt heureuse. Les choses se compliquent pour Arash en 2019 après l’accident de son frère Harry dont il se sent partiellement responsable. Il se met à boire et à négliger ses obligations parentales ce qui crée des tensions avec sa femme Alice et sur son lieu de travail qui implique notamment une hygiene de vie irréprochable. Arash finit par abandonner son contrat dans un coup de sang, ce qui lui coute la confiance des producteurs et sa carrière par la même occasion. Une depression s’ensuit et sa femme usée de le porter à bout de bras finit par demander le divorce en 2020. Arash met longtemps à remonter la pente, mais finit par voir le bout du tunnel en 2022. Arash sait qu’il a commis des erreurs mais il est bien décidé à se concentrer sur ses enfants et la poursuite d’une vie plus saine.
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ramin karimlo (ora serrata)
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33 (2013) 38 (2018) 43 (2023)
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Nationalité & origines :
américain, origines iraniennes
Statut du personnage :
en couple (2013) marié (2018) célibataire (2023)
Jobs :
tenor (2013) tenor (2018) prof de chant (2023)

communautés :
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Résumé : D’aussi loin qu’il s’en souvienne Arash a toujours été bercé par la musique. Son père est d’ailleurs un compositeur plutôt connu qui a toujours encouragé les passions de ses enfants. Arash a donc pris des cours de chant, de solfège et de guitare dès qu’il en a eu l’âge. Sa mère, qui est morte lorsqu’il avait seulement deux ans était une soprano célèbre, et c’est quelque part pour faire honneur à cette mère disparue trop tôt qu’il s’est lancé lui-même dans une carrière de tenor opératique. Son père s’est par la suite remarié avec une femme, Carol, mère d’un petit garçon du même âge. Les deux enfants sont rapidement devenus comme des frères de sang et Arash a eu une enfance plutôt heureuse. Les choses se compliquent pour Arash en 2019 après l’accident de son frère Harry dont il se sent partiellement responsable. Il se met à boire et à négliger ses obligations parentales ce qui crée des tensions avec sa femme Alice et sur son lieu de travail qui implique notamment une hygiene de vie irréprochable. Arash finit par abandonner son contrat dans un coup de sang, ce qui lui coute la confiance des producteurs et sa carrière par la même occasion. Une depression s’ensuit et sa femme usée de le porter à bout de bras finit par demander le divorce en 2020. Arash met longtemps à remonter la pente, mais finit par voir le bout du tunnel en 2022. Arash sait qu’il a commis des erreurs mais il est bien décidé à se concentrer sur ses enfants et la poursuite d’une vie plus saine.
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Sujet: Re: Tu te souviens ? C'était si bien ?Sam 13 Jan - 17:03
Une nouvelle année s’annonce et dans son grand optimisme Arash voit bien mal comment les choses pourraient changer avec une unité de plus dans l’affaire. Le mois de janvier est un anniversaire sordide qu’il aimerait bien pouvoir mettre derrière lui, mais l’entreprise reste ardue pour le ténor qui paye encore les pots cassés de cette période ou il a perdu pied et foutu en l’air une grande partie de son existence en l’espace de quelques mois seulement. Ironiquement, le principal concerné semble être des deux celui qui s’en sort le mieux. Harry n’a pas retrouvé l’usage de ses jambes malgré ses efforts dans ce sens, et si le déni l’empêche probablement de réaliser le caractère définitif de sa situation, Arash ne peut pas dire que son frère s’apitoie sur son sort, bien au contraire. Le britannique va de l’avant, envisage de se marier, de voyager, semble tellement occupé par ses diverses activités professionnelles et ses projets personnels qu’il peine à se rappeler comment utiliser un smartphone pour lui répondre. Arash aimerait pouvoir trouver un responsable, mais le comportement du comédien n’a pas vraiment changé depuis s’est mis en couple avec Agnes. Il a toujours été distrait, dispersé, ou focalisé sur un projet particulier sans que cela ne soit atypique de sa part ou fasse de lui quelqu’un qui manque d’attention pour les autres. Si Arash perçoit une distance entre eux, force serait d’admettre qu’elle ne vient pas forcément d’Harry, malgré les quelques textos oubliés qui n’ont rien d’inhabituel ou de surprenant venant de son petit frère dont la relation avec les nouvelles technologies est une source de divertissement pour toute la famille.

Mais alors que l’amertume s’installe dangereusement malgré tout, Arash est percuté par une réalisation finalement peu glorieuse. Si une personne ne s’est pas remise de cet accident, ce n’est pas Harry, qui semble s’épanouir en dépit de son handicap, mais lui qui peine toujours à remonter la pente même des années après. Quelque part, Arash était réconforté par l’idée qu’ils traversent cette reconstruction ensemble et à un rythme égalitaire. Ils pouvaient se retrouver pour un verre à l’English pub du coin, échanger des discours encourageants et plein d’optimisme pour l’avenir, tout était simple ainsi,  synchrone. Mais Alice ne reviendra jamais, Arash peine à voir ses enfants, tout comme à trouver du travail après toutes ces frasques et coups de gueule. Tout est devenu plus complexe, plus solitaire aussi. Arash a l’impression d’avoir évité le deuil de son ancienne vie et d’y être ramené brutalement par le bonheur d’Harry. Leurs situation ne sont plus vraiment les mêmes et Arash se sent isolé.

C’est donc noyé dans ses pensées qu’il sirote son mocktail dont le sucre semble être le principal ingrédient. Ses amis se moquent gentiment de lui, persuadés sans doute qu’il évite l’alcool pour des raisons d’hygiène vocale alors qu’il n’en est rien. Arash ne boit plus depuis quelques années, mais il recommence sortir, et s’il tire peu de fierté de son existence actuelle, il se félicite d’être capable de fréquenter de nouveaux les bars sans retomber dans ses anciens travers. Il s’agit de célébrer les petites victoires n’est-ce pas ? Son attention est cependant capté par une voix dont il reconnait le timbre sans l’avoir néanmoins entendu chanter. Du Miley Cyrus dans un bar métal, il fallait oser et pourtant le groupe en charge de l’accompagnement se prête au jeu transformant ce tube populaires en quelque chose de tout à fait autre et à la croisée des genre. Le résultat est aussi surprenant qu’il est plaisant, même si la rencontre en elle-même est déconcertante. Arash n’a pas croisé Hannah depuis des années et il hésite à faire un pas vers elle alors qu’il la voit commander une pinte au comptoir. Arash a les yeux rivés sur le liquide doré, les souvenirs lui reviennent en mémoire, confus, épars… Il n’est pas certain que l’aborder soit une bonne idée et pourtant…

- Tu voulais secouer les métalleux du coin avec un petit crossover des genres musicaux ? C’était réussi en tout cas! Je ne m’attendais pas à te voir ici. Qu’est-ce que tu deviens ? Ca fait longtemps…
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Sujet: Re: Tu te souviens ? C'était si bien ?Sam 13 Jan - 18:02

Elle sait pourquoi elle s’est éloignée de ses amis, collègues...groupe. Elle a du mal à trouver sa place entre la patronne et la copine. Le soir c’est l’amie, mais en journée c’est différent. Elle n’y va pas au rendement mais au plaisir des humains et la santé des animaux.

Elle sait pourquoi elle s’est éloignée... Parce que ça pue l’amour. Ca lui manque. Pas son ex fiancé, du moins pas lui et les sentiments qu’elle n’avait pas vraiment. Seulement, la sensation de ne pas être seule lui manque. Être entourée et seule c’’est un sentiment qu’elle côtoie et qui lui fait mal. Néanmoins, elle n’en parle pas facilement. Enfin, si, à son psy. C’est peut-être le seul à savoir lire en elle, non ?

Bientôt se créera un couple dans ses collègues et elle y fera face, chaque jours de chaque mois. C’est triste, ça mérite bien une pinte, après ses cocktails. Il y en aura sûrement d’autres. Ca n’est pas la première fois qu’Hannah s’échappe de leur groupe, ils ont pris l’habitude. Finir au bar à ruminer, ça, elle sait faire. Se réveiller avec la tête en vrac, aussi. Seulement, il lui reste quoi ? Plus de famille, un meilleur ami occupé, des amis qu’elle a lentement laissé tomber. Pas vraiment laissé tomber, c’est juste qu’elle s’éloigne.

Elle aimerait dire ce qu’elle a sur le cœur, mais même à son psy, elle ne le dit pas. Il parle, elle écoute. Si elle dit les choses à hautes voix, alors ça sera vrai. Elle en a peur.

Chanter une chanson dans un autre style, attiré les regards de surprise, de joie pour les filles qui enterrent la vie de jeune fille de l’une d’elles, ouais, ça la dérange pas. Enfin, c’est difficile, elle aime être vu mais pas regardé. Ou l’inverse. Elle s’assume, maintenant qu’elle se stabilise, elle se redécouvre et Miley Cyrus dans un bar de métalleux, ouais, elle assume. Le tout était sympa et c’était bien.

Ca aussi, ça mérite une pinte. Tout est prétexte à boire ? Peut-être. Oui, surement. Définitivement.

Un frisson la parcourt. Elle se sent observée. Ca n’est pas étonnant, elle en a étonné plus d’un avec sa chanson, mais c’est différent. Elle a la chair de poule. C’est différent, mais elle est tellement concentré sur sa bière qu’elle ne sent pas le parfum qu’elle a connu il y a des années, des siècles presque. En théorie ça ne fait pas si longtemps, en pratique c’est comme dans une ancienne vie. Ils se connaissent depuis plus de 10 ans, ils ont partagés beaucoup, des baisers comme l’alcool, comme une vie qui se détruit. Ils savent.

Si elle avait fait attention, elle serait sûrement partie de peur de... Elle ne serait pas bien sûr de quelle peur il s’agirait, mais elle serait partie pour ne pas tenter le diable. Enfin, avec lui, ça a toujours été tentant. Seulement, elle n’a pas fait attention, ni à ses pas, ni à son approche, ni à son parfum.

Seul sa voix la fait réagir. Elle allait boire et s’arrête une seconde dans son geste, elle reconnait parfaitement sa voix malgré le brouhaha de l’établissement. Elle boit quand même sa gorgée, ça lui laisse le temps de réfléchir. Enfin, presque.
Elle se tourne vers lui avec un demi-sourire sur les lèvres et remet une mèche derrière son oreille. Midinette va.

- Arash... Salut...

Oui, elle ne trouve que ça sur le moment. Arash. Elle pensait à lui, du moins, faisait tout pour ne pas y penser et il est là ? C’est bizarre non ?

Elle esquisse un petit rire en se tournant un peu plus vers lui. Elle le détaille rapidement, il a toujours son charme qui lui plait depuis... dirons-nous, toujours ? Elle remarque qu’il n’a plus d’alliance. Alors Alice ne l’a pas repris. C’est bien. Non. C’est pas bien pour lui. Oui voilà.

- J’aime bien marquer les esprits, finit-elle par dire.

C’est à moitié vrai, à moitié faux. Si c’était vrai, elle serait devenue chanteuse et pas vétérinaire. Elle a choisi un métier sur et une passion. Même si, finalement elle n’est jamais loin de la musique, à sa façon.

Ce qu’elle devient ? Alors ça pour une question.... Ce qu’elle devient. Du positif Hannah, dit du positif, tire du positif de cette vie que tu n’aimes pas.

- Je... J’ai ouvert ma clinique... Avec l’héritage, tout ça...

Non, il ne faut pas parlé de sa mère, de toute façon, elle est déjà en train de boire une gorgée parce qu’elle a mal au cœur. Ses parents lui manquent tellement. Sa famille. Une famille. Fichtre.

- Oui ça fait un petit moment, je savais pas que tu venais ici... Tu deviens quoi ?

Juste retour des choses, mais elle veut aussi savoir. Il va mieux ? Il s’en sort ? Il...a quelqu’un ? Pourquoi cette question parasite son esprit ? On s’en fou de ça.

- J’te paie un verre ?

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Arash Saaedi
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D’aussi loin qu’il s’en souvienne Arash a toujours été bercé par la musique. Son père est d’ailleurs un compositeur plutôt connu qui a toujours encouragé les passions de ses enfants. Arash a donc pris des cours de chant, de solfège et de guitare dès qu’il en a eu l’âge. Sa mère, qui est morte lorsqu’il avait seulement deux ans était une soprano célèbre, et c’est quelque part pour faire honneur à cette mère disparue trop tôt qu’il s’est lancé lui-même dans une carrière de tenor opératique. Son père s’est par la suite remarié avec une femme, Carol, mère d’un petit garçon du même âge. Les deux enfants sont rapidement devenus comme des frères de sang et Arash a eu une enfance plutôt heureuse. Les choses se compliquent pour Arash en 2019 après l’accident de son frère Harry dont il se sent partiellement responsable. Il se met à boire et à négliger ses obligations parentales ce qui crée des tensions avec sa femme Alice et sur son lieu de travail qui implique notamment une hygiene de vie irréprochable. Arash finit par abandonner son contrat dans un coup de sang, ce qui lui coute la confiance des producteurs et sa carrière par la même occasion. Une depression s’ensuit et sa femme usée de le porter à bout de bras finit par demander le divorce en 2020. Arash met longtemps à remonter la pente, mais finit par voir le bout du tunnel en 2022. Arash sait qu’il a commis des erreurs mais il est bien décidé à se concentrer sur ses enfants et la poursuite d’une vie plus saine.
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Sujet: Re: Tu te souviens ? C'était si bien ?Mer 17 Jan - 23:23
Arash prend une gorgée de son mocktail, les yeux rivés sur Hannah. Il l'observe attentivement, perdu dans ses propres pensées, tout en écoutant sa voix si familière percer à travers le bruit ambiant. Elle semble différente, mais il n'arrive pas à définir ce qui a changé chez elle. Des boucles rousses encadrent toujours un visage presque poupin. Peut-être est-ce le passage du temps ou les épreuves qu'ils ont traversées chacun de leur côté qui ont laissé leur empreinte ? Toujours est-il qu’Arash est perturbé par cette apparition à laquelle il ne s’attendait pas vraiment, même si dans les faits, il est celui qui a pris l’initiative d’une discussion qu’il aurait pu tout à fait éviter.

Rien de mieux pour oublier sa situation, Harry & Agnes le temps d’une chanson en tout cas, même si les souvenirs que lui rappellent Hannah ne sont pas des plus glorieux finalement. Ils se sont croisés à des moments particuliers, jamais les bons et si l’on se fie à la logique, ce n’est sûrement pas plus le cas aujourd’hui…

Les yeux dérivent inlassablement sur le liquide dorée dans les mains de la rousse, une tentation qu’il ne s’autorise pas, mais qui aime pourtant se rappeler à son bon souvenir, comme les fragments d’un passé brisé qu’il ne pourra jamais réparer. Fini les pintes après le travail, ou servies sans modération dans un bon pub anglais en compagnie d’un Harry toujours énergique et plein d’humour. Il avait beau se plaindre des enfants qui ne s’endorment pas, des aboiement du labrador au milieu de la nuit, de son patron toujours condescendant, cette vie là il ne l’aura plus jamais et recommencer à zero n’a rien d’aisé.

- Et c’est vrai, que tu laisses souvent un souvenir impérissable…

Arash sourit et accompagne sa réplique d’un rire qui n’a rien de moqueur et qui est plutôt affectueux malgré la tristesse que l’on peut aisément deviner dans son regard. Hannah lui explique qu’elle a ouvert une clinique et Arash hoche la tête assez impressionné. Certaines personnes vont de l’avant et savent faire fi du passé il semblerait. Peut-être qu’il devrait prendre exemple sur elle.

- Wow, c’est impressionnant je suis content pour toi, c’était ton rêve après tout… Quant à moi rien de spécial, je pense que j’ai largement saboté ma carrière alors je me débrouille comme je peux, je donne des cours de chant, j’essaye de lancer une compagnie de théâtre on verra bien ce que ça donne…

Hannah lui propose de lui payer un verre et Arash laisse la tentation faire place à la raison. Ce chemin sinueux ils l’ont emprunté trop de fois pour ignorer ou cela les mène. Si Arash accueillerait bien quelques heures à ne plus penser, envoyer en l’air tous ses efforts pour une euphorie passagère n’est pas dans ses plans, en tout cas plus maintenant. Il prend d’ailleurs une inspiration avant d’annoncer avec autant de vulnérabilité que de sincérité.

- Je ne bois plus, j’ai arrêté il y a deux ans, c’était assez compliqué. C’est plus simple comme ça.

S’il l’a fait dans un premier temps pour tenter de reconquérir le coeur d’Alice, lui prouver qu’il était capable de reprendre sa vie en main, Arash sait désormais qu’il est temps de cesser de faire des efforts pour les autres et de commencer à s’aider lui-même.
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