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 Why am I like this?

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Ryan Lowell
Ryan Lowell

Warnings :
homophobie, mec toxique en rédemption.
Résumé :
Ryan est un homme blanc con, voilà c'est dit. Il est toujours trop sûr de lui, très chiant avec ses soeurs qu'il surprotège parce qu'il est persuadé que c'est son devoir. Il est agent immobilier parce que c'était un secteur qui marchait, et qu'il voulait de la tune, mais il n'a jamais pris le temps de se poser pour réfléchir à ce qu'il aime.
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Age du perso :
26 (2014) 31 (2019) 36 (2024)
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Nationalité & origines :
américain (origines italiennes)
Statut du personnage :
célibataire (2013) marié (2019) en instance de divorce (2024)
Jobs :
agent immobilier (2013-2022) au chômage (2023)

communautés :
Park Avenue Plaza
Quartier de résidence :
Bronx, The Schuyler Towers.
Warnings : homophobie, mec toxique en rédemption.
Résumé : Ryan est un homme blanc con, voilà c'est dit. Il est toujours trop sûr de lui, très chiant avec ses soeurs qu'il surprotège parce qu'il est persuadé que c'est son devoir. Il est agent immobilier parce que c'était un secteur qui marchait, et qu'il voulait de la tune, mais il n'a jamais pris le temps de se poser pour réfléchir à ce qu'il aime.
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Jobs : agent immobilier (2013-2022) au chômage (2023)

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Sujet: Why am I like this?Mar 14 Nov - 14:50
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feat. @Søren Eriksen

Le portable dans les mains, Ryan remontait la conversation sans cesse. Il n’était plus sûr d’avoir fait le bon choix, absolument pas certain qu’il était au bon endroit ni au bon moment. Echanger quelques textos avec Søren n’avait rien à voir avec débarquer chez lui une tarte aux fraises sortie du four d’une des boulangeries les plus connues de New York pour son raffinement à la française ! Il soupire, il inspire. Il panique. Il s’éloigne, puis revient sur ses pas. Heureusement qu’il n’est pas devant l’immeuble du médecin, mais dans la rue précédente, parce que s’il le voyait depuis sa fenêtre, il se foutrait bien de sa gueule.

Non, voilà l’autre problème, il ne sait pas comment Søren réagirait. Malgré tout ce qu’il aime à se dire, Ryan n’a jamais vraiment compris comment le danois fonctionnait, parce que la gentillesse de l’autre le dépasse. Son attention, ses mains tendues, ses sourires charmants et ses mots doux… c’est bien trop beau pour être vrai. Non ? Si ? Le brun manque de se prendre le rebord du trottoir et de se casser la gueule. Il choisi son camp et lâche son téléphone pour protéger la tarte. L’écran se brise bien comme il faut, mais Ryan reste debout. L’humiliation est moindre. Il ramasse l’objet du démon et se relève. La discussion philosophique qu’il a avec lui même devrait être reportée à plus tard, il doit y aller maintenant.

D’un regard vers la vitrine la plus proche, il trouve qu’il a une tête correcte et il se remet en route, le portable fissuré dans la poche, la tarte aux fraises dans les mains. Il s’interdit de penser plus à ce qu’il est en train de faire et accélère. Sans courir bien sûr, il aurait l’air encore plus ridicule qu’il ne l’est déjà. Devant l’immeuble, il sonne. Le nom Eriksen est bien visible, il semble briller plus fort que les autres sur l’interphone, le doigt tremblant il appuie sur son nom. Il ne peut plus reculer et bon sang, s’il l’admettait enfin, il en a très envie.

Être là, c’est un grand pas en avant, c’est admettre qu’il est heureux de revoir Søren dans sa vie, c’est accepter qu’il puisse avoir besoin des mains tendues, c’est reconnaître qu’ils puissent enfin être amis. Mais c’est aussi admettre que jusque là, Ryan n’a été qu’un petit con, toujours prêt à blesser tout le monde autour de lui, c’est accepter qu’il est en train de changer, c’est reconnaître qu’il était grand temps de le faire. Il enlève le doigt. Il sourit à l’interphone. Ryan est heureux d’être là. Ryan est extrêmement stressé de se retrouver là.

"C'est moi" dit-il inutilement avant que la porte ne s'ouvre. C'est moi, a-t-on déjà fait phrase d'accroche plus nulle ? Le sourire de Ryan quitte ses lèvres pendant qu'il monte dans l'ascenseur. Pourquoi est-ce si douloureux de se remettre en question, d'accepter ses émotions, de reconnaître ses torts ? A-t-il finalement envie d'être un homme bien meilleur ? Il a vu les messages Søren, il a senti que leurs paroles se libéraient, qu'ils étaient capable d'être des amis, peut être plus, si Ryan la joue finement. Ah. Comme s'il pouvait être fin ! Mais déjà les portes de l'ascenseur s'entrouvre et le voilà dans le couloir.

"Un dessert et pas d'alcool, comme prévu." s'annonce-t-il, promettant ainsi qu'il peut être un homme fiable, qu'il fait ce qu'on lui demande, qu'il agit comme il le faut. Ryan n'est pas tout à fait lui-même, ou alors il l'est pour la première fois ? Qu'importe, il est mal à l'aise, face à ce médecin, en chair et en os. C'est bien différent que par texto. Par message il n'y a pas ce petit regard, ces bras musclés, ce sourire sur les lèvres du médecins. Cette rencontre n'a rien à voir avec la précédente. Il espère qu'elle finira bien mieux que l'enterrement d'Andrew. Indécis, il ne dit rien et tend la tarte vers le médecin. Il se force à sourire. Puis, il décide de mettre les pieds dans le plat. Après tout, c'est sa spécialité et il ne tiendrait pas longtemps à ce rythme d'hypocrite. "Woh, t'avait raison, c'est bien plus simple par texto, je... je suis pas doué pour le social. Mais euh, merci de l'invitation, même si c'est moi qui me suis invité c'est vrai. " Et le voilà qui s'emmêle les pinceaux. Il inspire. "En vrai, j'suis content d'être là, puis... " il s'arrête un instant pour une pause dramatique puis, il termine avec un hochement de la tête et un sourire charmeur "t'es bien plus beau en vrai que par message."
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Sujet: Re: Why am I like this?Jeu 14 Déc - 12:29
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feat. @Ryan Lowell


Les bienfaits de Mozart ne sont plus à prouver. Adoucir les mœurs, apaiser les animaux, faire des miracles sur les bébés … . Booster d’inventivité reconnu pour quiconque recherche l’inspiration ou s’adonne à une activité nécessitant un dose d’artistique. Même si Erin affirme qu’il n’existe de meilleur stimulant pour la créativité, que les sonorités métaleuses d’Iron Maiden. Guère convaincu et pas très friand du descendant du Hard Rock, le danois a préféré jeter son dévolu sur l’emblématique compositeur viennois pour passer derrière les fourneaux en ce début de soirée qui s’annonce. Au rythme enlevé et enjoué de Ein musikalischer Spass, la lame du couteau tambourine sur la planche à découper et émince oignons, échalotes et ails, qui s’en vont chanter dans la poêle.

S’il doute que les chef-d’œuvres du virtuose aient quelques effets mélioratifs sur ses modestes talents culinaires, ils ne sont toutefois pas sans le rasséréner et dissiper l’agitation qui couve en lui. Ce qui, à bien y regarder, était davantage l’effet escompté que de se métamorphoser en un ersatz de Gordon Ramsay. Oui, nervosité il y a car incessamment sous peu, quelque chose d’inédit – et qu’il n’aurait jamais cru possible un jour – est en passe de se dérouler. Un dîner avec l’ancienne terreur autoproclamée des bacs à sable : Ryan Lowell. Toujours un tantinet incrédule, le kid de l’Ohio peine encore à réaliser qu’une conversation par sms interposés, somme toute anodine, ait pu déboucher sur une invitation à souper. Toutefois, à regarder de plus près le déroulé de ladite conversation, il n’y a en l’espèce rien de bien étonnant.

Søren ne connaît que trop bien les affres d’une mauvaise passe. Ruminer, ressasser, se flageller, culpabiliser, se déprécier, s’isoler des autres et se couper du monde extérieur. Tout ces maux ont été les siens aussi. Et sans doute le seraient-ils toujours, s’il n’avait pu compter sur le soutien et la présence infaillibles de quelques personnes pour le tirer vers le haut, et l’aider à se maintenir à flot. L’heure est probablement venue de rendre la pareille. D’à son tour offrir à quelqu’un, ce qu’on lui a un jour accordé. Donner ce que l’on a reçu. Comme ses parents lui ont appris. Le tintement électronique de la sonnette retentit, au milieu du crépitement des condiments qui rissolent et des notes de violons. Œillade jetée à la pendule. Pile à l’heure et aussi ponctuel qu’un coucou suisse.

Playlist Classic coupée et feu abaissé au minimum, le toubib ôte prestement un tablier - servant plus à faire genre qu’autre chose – qu’il abandonne sur le dossier d’une chaise. D’une foulée ample, il gagne l’entrée et accueille son convive. Impeccable et tiré à quatre épingles, comme à l’accoutumée. Peut-être un peu las et fatigué, à en juger par l’épaisseur des cernes autour des ses grands yeux pers. "Salut Ryan. Entre je t’en prie. Merci. Hmm, agrumes et raisins secs. De la panettone revisitée en tarte. Monsieur est rital et le reste, hein !". Salutation à mi-chemin entre le formel et l’informel. La courtoisie agrémentée d’un zeste de taquinerie, et d'une petite tape des phalanges assénée dans la ceinture abdominale de l’invité. Sourire complice et chaleureux cousu sur les lèvres.

Soucieux de le mettre à l’aise et de chasser la tension qui semble l’étreindre. Tension qui s’avère toute aussi palpable chez le scandinave. N’en déplaise à cette bonhommie, qui vient justement trahir la réalité de son état. Porte refermée, Doc’ débarrasse sa vieille connaissance de son manteau et l’accroche à côté du petit cardigan marine de Faysal. "Ah bah, tu vois que je ne dis pas que des conneries ! Cela me fait plaisir que tu ...". Depuis l’étage, un tapage balbutie et bruisse. Se déplaçant vers les escaliers, son instigateur accourt en descendant les marches quatre à quatre. Un sourire illuminant sa petite bouille ronde, bordée de bouclettes noires comme la nuit. "Papa, est-ce que … .". Question qui reste en suspens.

Tel sa petite voiture télécommandée favorite une fois les piles à plat, le gamin s’immobilise net et perd momentanément l’usage de la parole, à la vue du visiteur. Ragnhild n’ayant pu être disponible pour garder son neveu chéri … ils seront donc trois à table ! Surprise, vous avez dit surprise ? "Oh. B-bonjour Monsieur … .". Deux mots polis et aimables bredouillés. A peine audibles. Les mains croisées et cachées derrière le dos, la tête penchée et le rouge colonisant ses petites pommettes. Paume tendue en direction de l’escalier, papa couvre son fiston d’un sourire empli de tendresse et d’affection. "Viens mon grand, n’aie pas peur.". Rassuré par le ton cajoleur et lénifiant employé, le môme obéit et enlace ses doigts autour de ceux du Docteur, qui l’aide à achever sa timide descente des escaliers.

Blotti tout contre la jambe de l’adulte, il se cramponne alors craintivement à l’étoffe de son jeans. Lui pinçant par inadvertance la couenne. "Faysal, je te présente Ryan. Il va dîner avec nous ce soir. On est allé à l’école ensemble quand on avait ton âge". Présentation faite dans un ton doucereux. Une paume câline posée sur la nuque de l’enfant qui, doucement mais sûrement, se départit de sa frousse. "Mon fils.". Précision inutile et superflue – au vu du papa prononcé un peu plus tôt – mais qu’il croit tout de même bon d’ajouter. Sourire faiblard, mais déchirant de sincérité, à l’intention de l’agent immobilier dans la panade. Tête levée à s’en faire un torticolis, le jeune afghan contemple la terreur de Stow avec des billes de jais brillant d’admiration.

"Vous êtes grand !". Exclamation émerveillée, franche et, il faut bien le dire, adorable. Digne d’un petit garçon face à un super-héros qui se dit : "un jour, je serai grand et fort comme toi". Attendri, Søren se fend d’un éclat de rire amusé et ébouriffe gentiment la tignasse de son "petit prince". Regard porté en direction du loup solitaire, le même éblouissement luit dans ses iris que dans ceux du marmot. Un éblouissement teinté de nostalgie. A l’instar du sourire qui se pique sur ses lèvres. "Oui, il était toujours en haut et derrière sur les photos de classe. Vas-y, installe-toi et fais comme chez toi. Qu’est-ce que tu voudrais boire avant que l’on passe à table ?". Un geste en direction du canapé qui vient se greffer à l’invitation à prendre ses aises. Passage de l’autre côté du comptoir de la cuisine pour déposer le dessert sur le plan de travail. Avec bien sûr, Faysal qui trottine et le suit tel son ombre. Comme à chaque fois qu’il est en présence d’une personne qu’il connaît pas ou peu. Assortiment de différents verres sortis, en fonction de ce que Ryan désirera siroter. Aux prémices d’une soirée qui s’éloigne, sans doute un peu, de l’image que l’un comme l’autre avaient bien pu s’en faire.


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Sujet: Re: Why am I like this?Sam 16 Déc - 9:48
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feat. @Søren Eriksen

Qu'est-ce que Ryan se sent idiot ! Il vient de le draguer ouvertement, sans réfléchir et maintenant voilà qu'un gamin se pointe ! Le sien en plus. Ryan ne le savait pas, il ignorait totalement que Søren était père. Le choc doit être visible sur son visage, parce que le danois rassure son fils, il lui tient la main et le gamin se colle dans ses jambes. Ryan se sent encore plus bête, il ne sait pas y faire avec les enfants, il n'a jamais su.

Il tente de sourire, mais cela n'a pour effet que d'effrayer encore plus l'enfant. Le grand brun retient un soupire, la soirée ne va décidément pas se terminer de la manière espérée, même si en réalité, elle n'aurait jamais pu. Søren est un homme incroyable, mais il est juste trop bon et ne fait que donner des dernières chances à ceux qui ne le méritent pas, comme Ryan. Søren n'a donc sûrement aucun désir, aucune envie de quoique ce soit avec un imbécile pareil, il fait juste... ce qu'il a toujours fait : il tend des mains. Et le New Yorkais est certain de ça, parce que dans le cas contraire, Søren aurait fait garder son fils. On ne présente pas son gamin à un mec avec qui tout est possible la première fois.

Le coeur que Ryan ne savait pas posséder, se délite en quelques morceaux, puis il met de côté tout ce qu'il pourrait avoir en tête et se dépêche de songer à autre chose : une soirée agréable où il sera entouré de personne aimable. Bien plus qu'il ne le mérite ou ne l'a fait depuis quelques mois.

Avec un temps de retard, il articule un "bonjour" sur le même ton hésitant que l'enfant. "Enchanté Faysal." D'instinct, parce qu'il a bien trop l'habitude d'agir de la sorte, il lui tend la main. L'enfant ne la serre pas, évidemment, qui serre la main à un géant quand on est à peine plus haut que trois pommes ? Ryan laisse sa main tenir en l'air quelques secondes de plus avant de la ranger le long de son bras. Idiot. Il sourit et bon sang, ça n'a jamais été aussi dur qu'à cet instant.

"Oui" répond-il à propos de sa taille, gêné, en même temps que le fait Søren d'une manière bien moins bête. Il est vraiment papa donc, il sait quoi dire, quand et comment. Il est à l'aise. En même temps, c'est normal, la situation est plus ordinaire pour lui que pour Ryan.

Acceptant l'invitation, l'italien quitte le pas de la porte pour entrer dans l'appartement, qui est magnifique. Décoré avec soin et goût, sans être surchargé. Søren a toujours eu l'oeil pour ça, à moins que ce ne soit Erin qui l'ait décoré. Il ne dira rien, histoire de ne pas faire de gaffe ou d'envenimer la situation, il ne sait pas où ils en sont. Søren a du le dire dans les messages, mais Ryan n'a retenu que ce qui l'intéressait.

"Euh, qu'est-ce que tu prends ? Je vais me servir la même chose que toi. Ou que Faysal s'il a meilleur goût. " Est-ce une tentative d'humour pour rattraper son entrée catastrophique ? Il regarde l'enfant un court instant, ne voulant pas le mettre mal à l'aise, mais il espère que son sourire a atteint ses yeux cette fois-ci.

Quand il est arrivé, il avait besoin d'alcool, maintenant qu'il a vu l'enfant, il se dit que peut être ce serait plus raisonnable de ne pas en boire, il sait dans quels états il peut terminer. Il se rappelle de cette soirée affreuses, quelques mois après son mariage où il s'est réveillé, nu, dans un hôtel hors de prix avec un autre homme que son mari. Vraiment, Ryan est une catastrophe ambulante. Mais il n'ose le dire à voix haute, parce qu'il avait proposé de ramener du vin, parce qu'il avait envie de boire avec Søren et risquer de déraper avec lui, mais que là, tout est remis en question et qu'il ne sait plus.

"Ça sent bon en tout cas !" s'exclame-t-il, ça c'est une valeur sûre non ? Pas de risque de commettre d'impair. D'ailleurs, en parlant d'impaire, s'il ne pose aucune question à Faysal, c'est parce qu'il a peur de mettre les pieds dans le plat. Evidemment qu'ils n'ont rien de physique en commun, mais comment dire ça sans blesser l'un ou autre ? S'il l'appelle Papa c'est bien qu'il est son père, mais... Ryan se tourne vers l'enfant qui continue de l'observer, caché dans les jambes du médecin. Il connait ce regard, pas pour l'avoir eu lui-même, mais pour l'avoir fait naître chez tant d'autres enfants. Il se renferme sur lui-même, pourquoi était-il si méchant ? "Je" commence-t-il sans trop savoir où il va "je peux t'aider à quelque chose ?" La seule phrase polie qui ait réussi à franchir ses lèvres. Il avait mille autres choses à dire et voilà que son cerveau est maintenant éteint.


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