Rafal Chandra Nandy a 45 ans. D'origine indo-polonaise, c'est un homme excentrique, au caractère quelque peu flamboyant, qui a une nette tendance à se dépenser jusqu'au crash, que ce soit dans son travail ou dans sa vie de tous les jours.

Autiste / TDAH diagnostiqué sur le tard, Rafal est habitué à masquer ses traits ou à les dissimuler derrière son exubérance naturelle. Malheureusement pour lui, il est très extraverti, et s'épuise donc constamment en s'entourant de gens, et en exerçant un métier très demandeur en sociabilisation et communication.

Responsable conformité / Compliance manager, il a été récemment engagé par Equal Visions Studios à la suite de leur scandale (période 2024), afin de participer à rétablir la réputation du studio, mais aussi à asseoir à l'avenir des pratiques et des règlementations qui sont à l'image de leurs productions.

Auparavant, il travaillait pour une société d'assurance renommée (période 2014), mais a connu un burnout particulièrement violent (période 2019), puisqu'il ne se reconnaissait pas dans son travail, était soumis à une pression constante, et ne pouvait pas exercer son job librement et en bonne conscience.

Outre cela, il avait dû composer avec la tromperie de son fiancé (période 2019), qui a contribué à la dégradation de sa santé mentale. Il s'est volontairement fait interner pendant une période qui s'est étendue sur deux ans (période durant laquelle il a été diagnostiqué), et est brièvement retourné habiter chez ses parents après cela, avant qu'il ne soit recruté par Equal Visions Studios.

   2014 à 2019
La vie ne pouvait pas être plus parfaite que cela, pour Rafal Nandy. L'homme était heureux. Un travail relativement stable, un petit-ami adorable, une famille aimante... Rafal avait remporté le jackpot !

Bon, okay, "parfait" était peut-être une légère exagération. Après tout, un boulot de Responsable Conformité dans une compagnie d'assurance, ce n'était pas toujours rose. Beaucoup de travail, quelques sales histoires, mais ça faisait partie du deal. Rafal savait dans quoi il se lançait, quand il avait décidé que ses études dans le domaine légal le mèneraient à cette carrière.

Au moins, ici, il pouvait aider. Entendre ceux qui avaient l'impression que personne ne les écoutait. Recadrer les comportements inacceptables. Aider la compagnie à prendre une meilleure direction. Un sacré investissement, pour celui qui mettait tant de sa personne dans ce qu'il faisait, jour après jour.

Rentré du travail, Rafal pouvait se détendre dans les bras de son petit-ami, et oublier tous ses tracas. Quand il ne se reposait pas, quand il ne travaillait pas, l'homme faisait la tête. Rafal n'aimait rien de mieux que d'être entouré, et ses sorties au bar, en boîte, étaient une nécessité vitale. Dans ces endroits, Rafal se défoulait jusqu'à se perdre, pour crasher difficilement le lendemain matin.

Mais qu'importe. Il était heureux. Et rien ne pouvait changer cela.
   2019 à 2024

Le problème d'avoir la tête dans les étoiles, c'était qu'il fallait bien atterrir un jour. Et l'atterrissage fut dur, c'était le moins qu'on puisse dire. Mais il se fit graduellement, sans que Rafal ne le réalise.

C'était ce boulot trop prenant dans lequel il se sentait de plus en plus inutile. Cette impression de ne pouvoir aider personne, d'être restreint par ses supérieurs, de ne pas avoir la liberté de soutenir qui que ce soit sans être scruté de très près. Les profits avant tout, y compris le bien-être des employés et la décence nécessaire envers leurs clients.

Rafal devait déployer des trésors d'astuce et de patience pour réussir à exercer son métier un tant soit peu correctement, et ce n'était jamais assez ou toujours trop. Jamais assez pour les employés, qu'il n'aidait pas comme ils le souhaiteraient. Toujours trop pour ses employeurs, qui estimaient qu'il mettait constamment l'humain en avant, aux dépens de leurs profits.

C'était sa relation, qui se dégradait sans qu'il ne le réalise, tandis que Rafal rentrait épuisé de son boulot, physiquement et moralement. Un fiancé qui se faisait de plus en plus distant, de plus en plus impatient, alors que Rafal devait renoncer plus souvent à passer du temps avec lui, pour pouvoir se reposer un minimum.

C'était une impossibilité à sortir, dénué d'énergie qu'il était, à se ressourcer auprès de ses amis, de ses fréquentations en tout genre. Comment Rafal pouvait-il faire cela et avoir l'énergie de retourner au travail ? Trop. C'était trop.

Il avait craqué à son travail, insultant ouvertement ses employeurs, dénonçant leurs pratiques devant ses collègues médusés, avant de hurler à s'en arracher la gorge. Un burn-out, violent, virulent, douloureux. Rafal démissionna avant qu'on ne puisse le virer, incapable de supporter cette idée.

Il pensait rentrer chez lui et pouvoir se réfugier dans les bras de son fiancé, mais ce retour inopiné dans leur appartement fit de lui le témoin de la tromperie de son partenaire. Rafal était trop épuisé pour protester, pour se batailler, soufflant simplement à son fiancé de bien vouloir partir. Trop. C'était trop. Beaucoup trop.

Rafal passa les prochains jours allongé dans son lit, à regarder les secondes s'écouler, trouvant à peine la force de se lever pour laisser entrer son ex-partenaire qui venait récupérer ses affaires. Ses pensées se faisaient de plus en plus sombres, et ce fut au moment où son regard s'égara un peu trop vers la fenêtre de son appartement, au huitième étage de son immeuble, que Rafal réalisa qu'il avait besoin d'aide.

Se faire interner était probablement la décision la plus dure qu'il ait pu prendre. C'était renoncer à des libertés qui lui étaient essentielles, mais, plus que tout cela, admettre qu'il avait besoin d'aide. Deux ans durant, l'homme fut interné, soigné, traité. Pendant ce temps, Rafal fut diagnostiqué, un diagnostic d'autisme et de trouble de l'attention, qui expliquait bien des choses.

Quand il s'estima prêt à retourner à une vie ordinaire, fin 2021, Rafal sortit de son hôpital, pour trouver refuge chez ses parents à Little Clove Road. Retour à la maison d'enfance, retour auprès de Papa et de Maman. Il aurait pu en avoir honte, se sentir embarrassé, mais pour Rafal, c'était un énorme pas en avant. Il commençait enfin à se reconstruire, après tout.

L'homme se partagea alors entre sa maison d'enfance, le business familial dans lequel il donnait un coup de main, et des activités diverses, en vue de se réacclimater à une vie ordinaire, de retrouver sa place et sa joie d'être.
   2024

Il était temps pour Rafal de retourner à sa petite vie autonome. L'opportunité s'était présentée lorsque la boîte Equal Visions Studios s'était retrouvée empêtrée dans un scandale, le genre de scandales qui nécessitait l'embauche de personnes comme lui.

Il n'avait pas été certain d'être embauché, mais il semblerait que les candidats ne se bousculent guère au portique pour s'occuper de ce cas délicat et brûlant. Mais Rafal était prêt. Prêt à reprendre le contrôle de son existence, à retrouver son métier qu'il aimait, malgré les difficultés, et à redevenir le Rafal qu'il s'était efforcé de reconstruire année après année.

Cette embauche, c'était le déclic dont il avait besoin. Rafal avait clairement fait comprendre que ses décisions, ses conseils et consignes pourraient déplaire, et qu'il avait besoin de latitude pour agir au mieux et aider le studio à se redresser et réparer sa réputation. Hors de question de recommencer à faire face aux mêmes problèmes.

Avec un boulot en poche, Rafal pouvait envisager de quitter à nouveau le nid familial. Il ne s'imaginait pas vivre seul, et savait qu'une colocation rassurerait ses parents autant que son frère jumeau, qui étaient inquiets de le voir remettre les couverts.

Ici, dans un des Brooklyn Harmony Appartments, Rafal n'avait pas à craindre d'être seul. L'environnement idéal pour reprendre le contrôle de son existence. Recommencer à s'amuser. A vivre, tout simplement.

   

SERIOUS STUFF

   Préférences rp : En général, je fais plus de 500 mots, et je peux faire au-delà de 1000 mots selon les circonstances. Je peux rp très rapidement comme je peux avoir des moments de flottement, mais j'essaie de communiquer au mieux à ce sujet. Je n'ai pas de thématique privilégiée ou que je fuis spécifiquement, et je suis ouverte à la discussion à ce sujet.

   Triggers : Aucun

   Besoins spécifiques : Le staff est au courant, mais je tiens à préciser que, comme mon perso, je suis autiste, et que je peux donc avoir des difficultés de communication ou de compréhension ici et là. Il ne faut donc pas hésiter à me le dire s'il y a le moindre problème, car il est possible que je ne l'ai pas perçu.

   FUN STUFF

   Pour commencer, question essentielle : La pizza à l'ananas, pour ou contre ? J'adore la pizza à l'ananas.

   Les trois incontournable de ta soirée karaoké : Bring me to life (Evanescence) - Comme un homme (Mulan) - Whataya want from me (Adam Lambert)

   Et pour finir, ton obsession du moment (ou de toujours hein  ) ? Mon obsession du moment (et de toujours), c'est la pop culture en général, qu'il s'agisse de regarder des séries, des films, de lire, de regarder des trucs sur youtube etc. J'ai engrangé énormément de connaissances (inutiles /pan) qui me servent uniquement lors de blind test ou autres quiz (très rarement donc).