Partagez
 

 une terrible tendresse ft. Nathaniel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Joham Myong
Joham Myong

Warnings :
Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé :
Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © :
Jay Hayden. ©: Paperghost.
Pseudo :
Paperghost.
Age du perso :
36 ans.
Messages :
46
Nationalité & origines :
Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage :
Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs :
2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés :
The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence :
2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.
Warnings : Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé : Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © : Jay Hayden. ©: Paperghost. Pseudo : Paperghost.
Age du perso : 36 ans.
Messages : 46
Nationalité & origines : Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage : Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs : 2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés : The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence : 2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.

know more
Chronologie:
Liens:
to-do-list:
Sujet: une terrible tendresse ft. Nathaniel Mar 19 Mar - 22:42


Une terrible tendresse
☾☾☾
Il va s’en dire que je n’étais qu’à moitié étonné quand j’ai découvert cette enveloppe, en rentrant chez moi. Une convocation au commissariat. Rien de plus, mais il n’était pas compliqué de comprendre. Je posais l’objet non-ouvert, regardant mon reflet dans la glace de l’entrée. Les ecchymoses sur le deux tiers de mon visage ne pouvait tromper personne, pas plus que le pansement sur mon arc-sourcilières… Et mon atèle au bras. Mes mains. Elles aussi étaient dans un état déplorable. Cette triste nuit remontait il y a déjà une semaine, mais voir mon visage aussi meurtri me donnait l’impression de revivre cet enfer encore et encore. Et pourtant. Sept jours avaient passés depuis cet instant ou Wesley, mon frère m’avait cherché alors que je déambulais, alcoolisé, dans un chagrin que je n’avais pas connu depuis la mort de mon époux.

Je savais ce qui m’attendait. Et je ne craignais pas de revoir mon agresseur car si mon état pouvait sembler déplorable, je savais que le sien devait être pire. Lui ne s’était pas relevé tout de suite de cette altercation. Est-ce que je regrettais cet accès de violence ? Dans un sens, oui. Ce n’était pas mon genre d’agir ainsi. Ce n’était même jamais arrivé, pour être parfaitement honnête mais là, c’était trop tôt. Me faire insulter, souiller le nom de mon -ex-compagnon, c’était trop mais je tenais bon. Mais le premier coup était ma goutte de trop. L’allumette dans une caisse d’explosif. Mes lèvres fendues, je ne répondais plus de rien… Alors forcément, je n’avais aucun doute sur ce qui allait arriver. Il était en vie —et dans un sens, heureusement, je suppose— et ce con avait probablement dû porter plainte. Car, s’il s’agissait d’un meurtre, nul doute qu’ils seraient venu me chercher, ça j’en avais conscience.

Bouger mes doigts m’était difficile —trois métacarpes brisés sur la gauche, deux pour la droite, sans parler des cinq phalanges qui, elles aussi, avaient mal fini. Des douleurs qui n’étaient pas sans me rappeler mon cancer, alors que j’étais un simple enfant— et ouvrir cette fichue lettre me semblait plus relever du miracle qu’autre chose. J’aurai pu demander à mon frère ou Ann —mon adorable belle-sœur— de me faire pour moi ; eux qui n’avaient de cesse de m’aider depuis cette nuit, mais j’avais honte de ce que cette lettre allait m’annoncer. Mais je devais assumer mes actes, aussi questionnables étaient-ils. Je laissais le contenant tomber à pied, lisant ce bout de papier avec une grande attention, sentant mon rythme cardiaque jusque dans mon nerf optique.

Puis, finalement, j’eus un petit soupir de soulagement. Une simple convocation. Ma théorie ne pouvait qu’être vraie, n’est-ce pas ? Demain, à dix heures. Ramasser le bout de papier était pénible. Je remis cette étrange invitation dedans, le laissant sur mon meuble, car demain, je me savais dans l’obligation de l’avoir pour me présenter. Une journée probablement pénible allait m’attendre. J’écrivis à la caserne. Bien qu’en arrêt, je voulais tout de même les tenir au courant. Idem pour Wesley et Ann qui furent informé dans notre conversation familiale à trois. Sans mes parents, eux, n’avaient pas à savoir ce qui nous attendaient. Les pauvres, je ne voulais pas les inquiéter plus que ça…

La nuit fut courte de sommeil, mais longue de questionnement, de doute et de peur. Etais-je terrorisé ? Probablement. La gorgée tellement nouée que je ne parvenais pas à nouer convenablement ma cravate. Elle baillait un peu, mais c’était le mieux pour que je respire un minimum. Sur le chemin, j’écoutais la soundtrack de Tick, Tick, Boom ! dans l’espoir qu’elle m’apporte un peu de réconfort, mais même là, l’angoisse semblait avoir gagné cette bataille. Qu’importe, je ne pouvais pas fuir, ni tourner les talons. Pas quand j’étais devant cet immense bâtiment.

Présenté à l’accueil, un agent vint à me chercher une bonne vingtaine de minute d’attente, autant dire qu’il s’agissait là d’une éternité insoutenable, ou presque. Mais je ne disais rien, ayant honte de moi-même. Installé dans ce qui ressemblait à une salle d’interrogatoire sans miroir, j’étais incontestablement intimidé. Encore plus après la nouvelle quinzaine de minute d’attente. Mes nerfs étaient mis à rude épreuve, mais fort heureusement, j’y avais l’habitude. Je n’avais qu’à m’imaginer dans un bâtiment en feu et penser à la procédure : rester calmer, analyser, être factuel et avancer dans cet enfer de flamme jusqu’à trouver une solution. Etaient-ils en train de me regarder, comme une analyse ? étais-je vu comme un criminel de premier ordre ? Mon téléphone et mes affaires bloqués à l’accueil, je n’avais rien pour me divertir… si ce n’est de réfléchir encore et encore. Même fredonner green green dress n’arrivait pas à m’occuper davantage.

Après cette éternité, un homme arriva. Un enquêteur ? Il semblait, au vu de son uniforme, son badge… Et étais-ce un étuit à arme à feu ? Impossible de mieux regarder. Je me levais, pour le saluer, lui proposant une poignée de main bien triste à voir de par mes bandages et atèles.  

—Bonjour, Mr. Joham Myong. je… soufflais-je dans un soupire plein de doutes, est-ce qu’on peut m’expliquer la raison de cette convocation ?

Je n’étais pas sur la défensive, bien le contraire. Nuls doutes que mes craintes pouvaient s’entendre dans ma voix et se lire dans mes yeux. Je devais rester concentrer. Mais c’était difficile.




☾☾☾

Codé par Heaven


@Nathaniel Reed 2919232210
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Sujet: Re: une terrible tendresse ft. Nathaniel Mer 20 Mar - 20:56


Une terrible tendresse
@Joham Myong  & Nathaniel Reed

Une autre journée au poste pour Nate. La journée ne s'annonçait pas spécialement pleine de rebondissements. Après tout, quand on est flic, on n'arrête pas de tueur chaque jour, on ne démantèle pas de trafic de drogue chaque matin, ou on ne fait pas des surveillances à n'en plus finir pour d'obscures raisons. Et tant mieux, même s'il aimait l'adrénaline, il appréciait ces journées plus simples à juste s'occuper de la paperasse. Ou bien de mener quelques interrogatoires. C'était sympa ça aussi, il aimait bien. D'ailleurs aujourd'hui, on lui avait demandé d'interroger un type qui en avait explosé un dans un bar. Selon les termes du collègue qui lui avait transmit le dossier hein … Il le lu rapidement, découvrant le sujet de la plainte dont il était question. Une soirée qui avait mal tournée apparemment, un peu trop d'alcool et voilà. Effectivement, c'est connu, quand on a trop bu, on est pas vraiment au top de sa forme. Et bien soit ! Il ira s'occuper de ça.

C'est un peu plus tard qu'il fut prévenu que la personne était arrivée. Il laissa alors ses dossiers de coté pour reprendre celui de la plainte, et se lever de son bureau pour aller rejoindre la salle d'interrogatoire ou on l'attendait. Juste le temps de relire en diagonale encore une fois le dossier, histoire que ce soit frais dans sa tête avant d'y aller. Lorsque Nate entra dans la salle d'interrogatoire, porte fermée derrière lui, il eut à peine le temps de se rapprocher de la personne qu'il la vit se lever pour se présenter de lui même, lui offrant une poignée de main qui faisait peine à voir. Ce fut la première chose que Nate nota chez cet homme. Ses blessures. Des mains blessées, un visage abîmé, la peau qui portait encore les traces d'une violente altercation. Il jaugea rapidement la main tendue avant de la refuser d'un geste poli :

- Veuillez m'excuser de refuser Mr Myong, je ne préfère pas raviver la douleur.


Non pas qu'il pensait avoir une force titanesque, qu'une simple poignée de main ferait tordre de douleur ce pauvre homme, mais sans nul doute qu'il devait déjà bien en baver tout seul. Laissons-le tranquille.

- Detective Reed. Je vous en prie.


Après s'être présenté, il alla s'asseoir face à la place qu'occupait alors l'autre homme, l'invitant à se rasseoir d'un geste de la main. Il posa les papiers qu'il avait en main sur la table entre eux, avant d'éclaircir sa lanterne :

- Vous vous doutez sûrement qu'on ne vous a pas convoqué pour un véhicule mal garé. Non, c'est celui qui vous a fait ça qui a décidé de porter plainte pour coups et blessures.


Il avait désigné le visage de Joham en disant cela. Après il supposait que l'individu s'en doutait bien du pourquoi du comment il était convoqué ici. Sauf si c'était dans ses habitudes que d'être prit dans des bagarres de bar, et que jusqu'ici il n'avait jamais eu de problème. Allez savoir. En attendant, Nate observait surtout les blessures de l'homme face à lui. Le plaignant pouvait dire ce qu'il voulait, lui aussi en avait prit plein la tronche. Même si ce n'était pas lui qui avait prit la déposition du plaignant, de ce qu'on lui avait dit, il était bien amoché lui aussi. Et de ce qu'il avait lu dans le rapport également. Ah ces bagarres d'ivrognes ! Mais bon. Il n'avait ici qu'un seul son de cloches, alors il aimerait bien savoir ce qu'avait à dire ce Mr Myong pour sa défense.

- Et si vous me racontiez un peu cette soirée et comment vous en êtes venu à envoyer un inconnu à l'hôpital ?


Mais sans nul doute que lui aussi avait dû passer par la case médecin, vu sa tête...

Revenir en haut Aller en bas
Joham Myong
Joham Myong

Warnings :
Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé :
Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © :
Jay Hayden. ©: Paperghost.
Pseudo :
Paperghost.
Age du perso :
36 ans.
Messages :
46
Nationalité & origines :
Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage :
Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs :
2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés :
The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence :
2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.
Warnings : Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé : Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © : Jay Hayden. ©: Paperghost. Pseudo : Paperghost.
Age du perso : 36 ans.
Messages : 46
Nationalité & origines : Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage : Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs : 2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés : The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence : 2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.

know more
Chronologie:
Liens:
to-do-list:
Sujet: Re: une terrible tendresse ft. Nathaniel Lun 25 Mar - 15:04


Une terrible tendresse
☾☾☾
Je n’étais clairement pas serein à l’idée d’être ici… Mais nous y voilà. Je ne pouvais rien faire d’autre que d’assumer ce que j’avais fait. Il le disait lui-même, je l’avais envoyé aux urgences… Et après coup, je le savais aussi. Il était inerte quand j’avais fui. Et de part mon métier, je n’avais aucun mal à le comprendre, mais j’avais peur. Derek n’aura pas voulu ça, maintenant que mon esprit était plus clair, j’en avais enfin conscience. Etre seul dans cette grande pièce n’aidait pas mes pensées, mais je me devais de rester fort. Assumer et avancer. Je ne pouvais que me relever, n’est-ce pas ?

En parlant de ça, quand j’entendis la porte enfin se mouvoir, je fis un bon sur ma chaise. Enfin une présence humaine. J’étais fatigué et même si l’homme devant moi avait un visage neutre, j’étais content de ne plus être confronté à mes propres pensées. Faiblement, je proposais de lui serrer la main et sa réaction ne se fit pas attendre. C’était… Curieusement agréable. Il était de ce genre de gentil flic ? Trop tôt pour le savoir, mais sa réaction m’avait un peu dérouté. Alors qu’il prenait place, je regardais encore les traces sur mes mains, voyant bien que, oui, tous ses bandages ne donnaient clairement pas envie de me m’approcher, ça s’entendait. Detective Reed. L’information était inscrite dans mon esprit, et sans difficulté.

Un geste de sa part me fit sortir de cette cruelle observation et me voilà à nouveau sur ma chaise. Sans un mot, la jambe tremblante, je l’observais. Un dossier, probablement une plainte, je n’étais pas con. Puis Reed vint à la confirmer verbalement… Mon visage se crispa, non sans réveiller une vive douleur. Je posais mes mains sur mes cuisines, tentant de me fondre avec la chaise métallique. Reed analysait mes plaies, je le sentais. Et même si c’était normal de le faire, pour son boulot, je me sentais mis à nu et vulnérable comme jamais.

—Eh bien… soufflais-je après un temps pour chercher mes mots, je me souviens avoir été au pub, comme ça m’arrive de temps en temps. J’avais envie de voir du monde, boire une bière et puis j’ai vu qu’ils avaient une nouveauté : une kastel rouge, c’était la préférée de mon époux et je crois que le choix n’était pas judicieux, parce que j’avais envie de la prendre pour lui. Très vite, j’ai commencé à déprimer. J’m’étais mise au bar, sans toucher davantage à ma boisson. Je me souviens que je jouais avec mon alliance et que je discutais avec Pam, la barman. On se connait bien, elle et moi. Je déprimais parce que cette putain de bière m’a fait penser à mon défunt mari et pendant que je discutais avec Pam de ça, y a ce mec qui débarque. Il était avec deux autres cons et…

Ma voix se troublait, mes yeux se perdaient sur mes mains, j’étais justement en train de jouer avec ma bague pour tenter de ne pas m’effondrer.

—Ils ont dû entendre la conversation, peut-être qu’ils l’écoutaient depuis un moment, je sais pas mais ils ont commencé à m’insulter de pédale et tout ce qui va avec, de rire et s’moquer. J’ai demandé à ce qu’ils arrêtent, Pam aussi et c’est parti en couille. Le mec que j’ai tabassé m’a chopé le col en premier me disant que je méritais le même sort que Derek. J’ai vrillé à l’instant même où il m’a touché, et dire ça en même temps ? Je ne peux même pas dire que c’est l’alcool qui m’a poussé à cette violence, j’avais à peine bu deux gorgées de cette bière ! Mais j’étais devenu fou. Quand j’ai tenté de me libérer sans attaquer il a foutu un pain dans la gueule et je me souviens d’avoir attrapé ma chope et lui éclater sur la gueule, puis après… C’est comme des flash, je me vois continuer à le frapper alors qu’il était parterre, alors que les deux autres n’arrêtaient pas de m’enchainer et Pam a tenté de me libérer, je crois y avait d’autre personnes qui ont tenté de stopper tout ça mais je sais plus. Après j’ai fui, j’ai… J’ai volé une bouteille de vin dans un shop plus tard dans la nuit et je me souviens l’avoir vidé avant de finir sur un banc jusqu’à que mon frère vienne me chercher ; on est allé à l’hôpital, je suis rentré avec lui et j’ai dormi là-bas. Je sais pas si on peut parler de légitime défense, mais écoutez, je suis pompier, je veux sauver des vies, pas en retirer, ce n’était mon intention, mais ils étaient trois sur mois, j’ai été insulté rabaissé et…

Les larmes avaient gagné, et elles coulaient de plus belles sur mes joues meurtries.

—J’ai merdé, je l’admets… la seule chose que je peux dire, ce que je n’ai rien commencé dans cette bagarre. Je n’aime pas la violence, ni résoudre les conflits comme ça… Pam et les clients pourront peut-être vous aider, peut-être y a des caméras, il faut voir. Je n’ai fait que me défendre.

Malgré ça, j’avais tout de même l’impression que j’étais allé trop loin. Mais dans ces moments-là, j’avais vraiment l’impression que c’était eux ou moi. Et je ne voulais pas mourir. J’avais beau aimer Derek de tout mon cœur, je n’avais pas l’envie de le rejoindre. Pas maintenant, pas tout de suite, pas comme ça.



☾☾☾

Codé par Heaven


@Nathaniel Reed 2919232210
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Sujet: Re: une terrible tendresse ft. Nathaniel Sam 4 Mai - 22:03


Une terrible tendresse
@Joham Myong  & Nathaniel Reed

 Nate se tu alors, et laissa le temps à l'autre homme le temps de trouver comment débuter son récit. Il le regardait simplement, prêt à entendre ce qu'il avait à dire. Et il eu toute son attention lorsqu'il commença à lui raconter cette soirée, qui avait commencé donc dans ce bar. Son époux ? Ah, il était marié alors ? Enfin, ça lui semblait étrange la façon dont il avait de parler de lui, comme s'il était m... ah, oui, merde, Joham venait de dire qu'il était bel et bien disparu. Ok donc, une soirée déprime, à parler de son défunt mari avec la barman. Si cette histoire allait plus loin, il allait peut être devoir lui parler. Espérons que non, nous verrons. Lorsqu'il arriva dans son récit au moment ou les choses se sont corsées, Nate vit son visage changer petit à petit. Le visage du type qui essaie de ne pas perdre la face, au bord du gouffre. Il ne dit rien, lui laissant le temps qu'il lui fallait pour continuer son récit. Qui reprit. Oh bah tiens dites, il n'avait pas souvenir que dans la plainte du plaignant il y avait une quelconque mention de propos homophobes ! Juste des « mots qui ont dépassé ma pensée, avec l'influence de l'alcool ». On est en 2024, ça ne passe plus ça. Enfin, Nathaniel écouta le reste de son témoignage en silence, mais de plus en plus sidéré, s'imaginant la scène. Alors que dans sa tête ça fusait à toute allure, il revint à la réalité avec les premières larmes qui coulèrent sur les joues de Joham. Oh il comprenait tout à fait ce qu'il voulait dire par la. C'était juste … wow. Nate prit finalement une inspiration, cligna quelques fois des yeux comme pour vérifier qu'il ne rêvait pas, avant de prendre la parole :

- Donc, si j'ai bien suivi, vous êtes en train de me dire que non content d'être venu vous agresser avec des potes, il s'est permis d'avoir des propos homophobes à votre égard, a insulté la mémoire de votre époux, et en plus de tout ça, il vient porter plainte ? Non mais on marche sur la tête la …


Cette dernière phrase, il l'avait dite plus pour lui qu'autre chose, essayant de ne pas afficher clairement le fait qu'il était franchement outré en entendant cette histoire. Non mais y'a des gens dont le culot est dingue ! Des baffes, c'est le moins qu'ils méritaient. Bon sang. Nate se leva pour aller à la porte, sorti quelques secondes de la pièce, puis revint en fermant la porte derrière lui. Il déposa devant Joham un paquet de mouchoirs, piqué sur le bureau le plus proche. Il n'allait pas non plus le laisser essuyer ses larmes dans ses bandages … Il faisait déjà assez de peine à voir comme ça. Un grand gaillard abîmé aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, voilà comment il le décrirait à cet instant. Nate reprit sa place, rapprochant un peu mieux sa chaise pour pouvoir éventuellement noter quelques trucs sur une feuille vierge qu'il sorti du dossier. Puis, il repris d'une voix plus calme, plus douce peut être aussi :

- J'avais effectivement vu que vous étiez pompier. Avant de vous rencontrer je me suis dit que ça n'avait aucune importance, mais à présent, j'ai plus tendance à vouloir vous croire. Que vous êtes quelqu'un de pacifiste.

Quelqu'un de foncièrement bon. Pour Nate, c'était clairement Joham la victime dans cette histoire. Y'a pas à insulter les gens décédés non plus ! Ni se foutre des orientations de chacun bon sang ! Rah ça l'énervait ça...

- C'est juste qu'on a tous nos limites, et j'imagine que vous avez eu des temps difficiles. C'était la goutte qui a fait déborder le vase …


Comme il portait encore son alliance, peut être n'était-il veuf que depuis peu. Ou juste que la douleur était toujours aussi présente qu'au premier jour, ou que c'était juste vraiment pas le soir pour le faire chier avec ça. Comme s'il y en avait un bon … Enfin c'était pas son rôle de prendre un parti.

- On est d'accord, vous avez merdé. On merde tous à un moment ou un autre, c'est sûr … mais la de ce que je comprends, c'est qu'il y a quelqu'un qui a fait encore pire que vous, et qui risquerait bien plus ….


Genre le type qui avait porté plainte. Il suivait ?


Revenir en haut Aller en bas
Joham Myong
Joham Myong

Warnings :
Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé :
Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © :
Jay Hayden. ©: Paperghost.
Pseudo :
Paperghost.
Age du perso :
36 ans.
Messages :
46
Nationalité & origines :
Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage :
Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs :
2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés :
The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence :
2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.
Warnings : Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé : Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © : Jay Hayden. ©: Paperghost. Pseudo : Paperghost.
Age du perso : 36 ans.
Messages : 46
Nationalité & origines : Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage : Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs : 2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés : The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence : 2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.

know more
Chronologie:
Liens:
to-do-list:
Sujet: Re: une terrible tendresse ft. Nathaniel Mer 8 Mai - 17:45


Une terrible tendresse
☾☾☾
Raconter tout cela n’avait rien d’agréable. Sur le plan psychologique, c’était plutôt évident, mais le pire, c’était probablement la douleur physique. Chaque parcelle de mon corps endolorie me rappelait cette soirée qui elle-même me ramenait à la pire chose que j’ai vécu dans ma vie… La perte de Derek. Ces bleus n’étaient, dans un sens que le reflet de mes propres limites : je devais me reprendre en main. Oui, L’inspecteur avait raison, on peut tous merdé un jour, mais je n’aurai pas dû m’acharner aussi violemment… Me défendre était une chose, vouloir venger mon époux sur le premier connard homophobe rencontré, non.

Alors, raconter cette histoire n’avait rien d’agréable, vraiment pas. Mais elle avait le mérite de m’apporter quelque chose de fort : un « plus jamais ». Pas ce genre qu’on peut se dire après avoir fait trop la fête, ou après avoir mangé une pizza quatre fromage alors qu’on est intolérant au lactose. Ce plus jamais, où l’on connait maintenant ses limites, ses failles et qu’il est l’heure de changer. Même dans les pires abysses, l’Homme n’a que deux possibilités : rester subir toute la pression et l’obscurité, ou bien se dire « plus jamais » et prendre le temps de remonter, tout en s’écoutant, respecter les paliers pour enfin revoir le ciel. J’étais là. A ce niveau-ci, avec ce « plus jamais » qui hurlait dans mes oreilles. Je ne pouvais plus me permettre de réagir ainsi, qu’il soit question de violence ou d’alcool. Les erreurs arrivent, mais… Plus jamais de la sorte.

Je répondis à la première question rhétorique de Nathaniel par un simple hochement de tête. Il avait parfaitement résumé la situation avec moins de mot qu’il n’en fallait. Quelque part, le voir comprendre aussi vite, ça avait le mérite de me rassurer un peu —pas assez pour chasser complètement mes larmes, mais je me sentais compris et dans des abysses, une simple compréhension d’autrui peut sembler être une lumière presque divine. Un long soupire plus tard, je vis l’inspecteur partir et je priais déjà pour ne pas être enfermé, seul ici, longtemps. Je n’en avais plus la force… Mais fort heureusement, l’attente ne fut guère longue, bien au contraire et… Des mouchoirs ? Cette attention, discrète, prouvant à mon sens une forme d’empathie qui me toucha en plein cœur.


Merci, murmurais-je faiblement alors que j’attrapais un de ses tissus blancs.


Une fois le visage —plus ou moins— sec, j’écoutais ses conclusions. Et le poids du ma poitrine commençait doucement à se retirer. Était-il sincère ou étais-là un subterfuge pour que je baisse ma garde ? J’ai longtemps côtoyé des policiers, et je savais que ce genre de méthode n’était pas un mythe… Et pourtant, j’avais envie d’y croire, à cette douceur dans ses mots comme dans ce regard noisette.


Je pris un nouveau mouchoir pour essuyer mes joues avant de jouer nerveusement avec.

—D’après vous, que devrais-je faire ? Déposer une plainte aussi ? Rester silencieux et laisser l’enquête faire son travail pour prouver que je… Que tout ceci n’avait rien de gratuit ?


Mes questions n’étaient pas agressives, contrairement à ce qu’elles pourraient laisser penser. Bien au contraire, j’étais mort de trouille et j’avais besoin que Nathaniel me rassure.

—Vous savez, je travaille d’arrache pieds pour faire le deuil de mon époux. Il… Il s’appelait Derek. Il était aussi pompier, et il est mort en héro. Sans lui, c’est une gamine de sept ans qui ne pourrait pas profiter de sa vie. Je vois une psychiatre depuis un moment et, ça va mieux. J’ai déménagé, vendu la maison que nous avions construit ensemble, j’ai même donné la quasi-intégralité de ses affaires à des associations. Je commence enfin à voir le boit, à rêver d’un nouveau bonheur, et là, des pauvres… Cons, se jettent sur moi. J’ai merdé, ouais, carrément, mais ce n’est pas mon genre, je ne sais pas comment vous le prouver, mais je vous l’assure… Demandez à Pam, parlez à mon frère ou même à mon équipe à la caserne… Je ne veux pas finir derrière des barreaux parce que j’ai tenté de me défendre. On peut me reprocher d’avoir été saoul sur la voie publique, je le confesse. Mais à aucun moment je n’ai sauté sur cet individu gratuitement. J’avais peur… Et c’est encore le cas maintenant.

En preuve de tout cela, mon pauvre mouchoir avait fini tout froissées, laissant quelques morceaux blancs sur le sol de cette immense salle d’interrogatoire.


☾☾☾

Codé par Heaven


@Nathaniel Reed 2919232210
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Sujet: Re: une terrible tendresse ft. Nathaniel Mar 28 Mai - 19:32


Une terrible tendresse
@Joham Myong  & Nathaniel Reed

Aucun problème pour les mouchoirs. Le pauvre homme n'allait pas non plus rester comme ça, le visage trempé de larmes alors qu'il racontait sa vie à un parfait inconnu … Flic ou pas, Nate savait que ce n'était pas simple. Dans sa situation en plus, c'est sûr que ça n'était pas cool. Joham finit par poser la question à un million : que faire ? Effectivement, il avait bien résumé ses deux options. Soit il contre attaquait et déposait une plainte, chose très rapide à faire, soit il laissait faire, sûr de son innocence. Il n'y avait pas de réponse miracle. Ni de bonne ou de mauvaise.

- La hélas, je ne peux pas plus vous aider que ça. Il n'y a que vous qui pouvez répondre et décider quoi faire. Les deux options se valent autant l'une que l'autre.


Avec les avantages et les inconvénients que chacune implique. Mais dans les deux cas, Nathaniel serait bien curieux de pouvoir interroger un peu le type qui avait porté plainte, juste histoire d'entendre ce qu'il avait à dire pour sa part. Même s'il ne doutait pas de la bonne volonté du pompier, et que son instinct lui disait qu'il avait en face de lui la véritable victime dans cette histoire, c'était toujours intéressant d'avoir les deux sons de cloche. Joham finit par reprendre la parole, afin de lui parler un peu plus de lui. De sa vie, de son épreuve du deuil. Derek visiblement. Un pompier lui aussi. Sans nul doute qu'ils s'étaient rencontrés via le boulot. Nate afficha un léger sourire, écoutant calmement Joham se confier à lui, lui racontant qu'il s'était vraiment pris en main. Nate n'avait jamais eu à vivre ça et n'espérait jamais avoir à le faire, mais il se doutait bien que de perdre la personne aimée était une expérience horrible. Enfin Joham avait décidé de remonter la pente, ce jusqu'à ce soir. Bon c'est bien tout de même qu'il reconnaisse avoir merdé, c'est un bon point pour lui. Nate nota cependant le nom de Pam, un frère à interroger si ça va jusque la, voir son équipe de la caserne en dernier recours. Mais si ça allait jusqu'à l'enquête, interroger cette Pam suffira sans doute. Il l'espérait. Bon en revanche il pouvait le rassurer sur un point :

- Vous n'irez pas derrière les barreaux pour ça, Mr Myong. Au pire vous aurez une amende, des frais de dédommagement … Mais pas ça.


S'il avait agressé une personnalité importante, allez savoir, mais pas dans ce cas la. Mais même sans passer par la case détention, il se doutait bien qu'il n'avait pas non plus envie de payer on ne sait quelle somme …

- J'irai peut être parler à cette Pam, si besoin est. Les témoins sont plus importants qu'on ne le pense, surtout dans votre cas ou ça n'a pas été un cas de violence gratuite. Mais bon. Peut importe ce que je pense moi, il n'y a que vous qui pouvez savoir ce que vous souhaitez faire ensuite. Soit porter plainte à votre tour, et visiblement, il y aurait de quoi faire. Soit vous laissez faire l'enquête.


La seule différence sera sûrement une question de rapidité de traitement de la chose, et d'argent. Il finit par se pencher légèrement vers lui, lui adressant un léger sourire amical :

- Mais un conseil, ne prenez pas de décision maintenant sous le coup de l'émotion. Rentrez chez vous, allez voir un ami ou votre frère, changez vous les idées, prenez soin de vous, reposez-vous au mieux, et repensez-y demain. Encore une fois il n'y a pas de mauvaise décision. Et …


Il baissa un peu la voix, même s'il savait très bien que personne ne les écoutait, vu que Joham n'avait tué personne :

- Je ne m'en ferais pas trop.

Conclut-il avec une tête voulant dire : mais je ne vous ai rien dit ! Parce qu'il ne devrait pas dire ce genre de choses, pas parce qu'il n'y croyait pas. A son humble avis, cette histoire ne finira pas mal pour Joham. Au pire du pire, ça risque de traîner un peu en longueur, selon les réactions des gens, mais ça ne pouvait pas mal se finir.


Revenir en haut Aller en bas
Joham Myong
Joham Myong

Warnings :
Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé :
Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © :
Jay Hayden. ©: Paperghost.
Pseudo :
Paperghost.
Age du perso :
36 ans.
Messages :
46
Nationalité & origines :
Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage :
Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs :
2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés :
The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence :
2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.
Warnings : Deuil, feu, décès, cancer.
Résumé : Futur pompier à la retraite, Joham cherche à vivre de ses aventures romanesques. Écrivain dans l’âme, il aspire à vivre de sa plume. En attendant d'avoir le courage de partir de la caserne, il s'occupe de l'accueil et des locaux de sa caserne chérie. Ainsi, il reste proche de sa seconde famille, et de la mémoire de son défunt mari.
Avatar, © : Jay Hayden. ©: Paperghost. Pseudo : Paperghost.
Age du perso : 36 ans.
Messages : 46
Nationalité & origines : Nationalité américaine avec des origines sud-coréennes de son père.
Statut du personnage : Veuf, mais il aspire timidement (et enfin) à revivre des histoires remplis de romantisme et de douceur.
Jobs : 2013: // 2018: Pompier. 2023: agent d’accueil de la 23ème caserne de Brooklyn et romancier.

communautés : The Astor House - Black & White / Glitter NB Gay -
Quartier de résidence : 2013 et 2018: Brooklyn. 2023: Manhattan.

know more
Chronologie:
Liens:
to-do-list:
Sujet: Re: une terrible tendresse ft. Nathaniel Ven 21 Juin - 11:30


Une terrible tendresse
☾☾☾
Ce policier avait une sorte d’aura qui me faisait un bien fou. Ce léger sourire, presque imperceptible sur les lèvres parvenaient à me rassurer suffisamment pour ne pas sombrer dans une crise de larmes. J’appréciais cette empathie, et l’idée qu’on puisse me croire. Je n’avais pas besoin de nouveaux problèmes, et encore moins avec la justice. Je me défonçais pour m’en sortir, voir le soleil après l’orage, alors je n’avais clairement pas besoin de ça. Et, cet espoir, bien que très léger, je le voyais, du moins, je l’entendais dans les paroles de Nathaniel. Il arriva presque à me faire sourire lors de notre échange. Je n’avais pas envie de finir derrière les barreaux et d’après lui, ce n’était pas ou peu probable… Ouf, j’étais déjà un peu plus soulagé !


Alors, ensuite, je l’écoutais avec beaucoup d’attention, tout en continuer de froisser ce mouchoir qui n’avait rien demandé. Ses dires étaient cohérents. J’acquisse de la tête de temps en temps comme pour lui prouver que j’écoutais, pour ne pas dire que je buvais chacune de ses paroles. Ça m’était important afin de tout analyser et tirer une conclusion dans tout ça. Bien sur, cet échange n’allait pas être le dernier, pas plus que je savais que Nathaniel et moi allions nous retrouver un jour ou l’autre, en fonction de l’enquête… Et de la décision que j’allais prendre. Devais porter plainte ou laisser tout ça derrière moi ? Je ne pouvais pas et ne devait pas prendre une décision maintenant, mais d’un côté, si je me décidais dès cet instant, les choses pourraient aller plus vite, non ?


Toujours dans cette douce confusion, je préférais me taire, continuant à l’écoutant attentivement. Sa dernière phrase me fit sourire davantage, comme si nous étions complices d’un secret inavouable.


—Oh ? Oh… Oh ! m’exclamais-je après avoir compris le sens de cette expression faciale. Je… Oui, bien sur, vous avez entièrement raison. Je crois que je vais tenter de disparaitre dans un spa, je pense que je l’aurai bien mérité.


J’eus un rire qui s’échappa de mes lèvres avant de reprendre ma réponse plus sérieusement.


—Je ne vais pas prendre de décision maintenant mais, aux urgences, j’ai vu un médecin légiste et un infirmier pour faire un kit de post-agression… ça pourrait servir..., soufflais-je plus pour moi que pour le policier avant de me redresser vers-lui. J’imagine que je peux rentrer chez moi ? Avez-vous peut être d’autres questions ? En tout cas, je tenais à vous remercier. J’ai beau travailler régulièrement avec la police lors d’enquête, là, je dois admettre qu’être de l’autre côté du miroir à quelque chose de très intimidant et… Pas forcément agréable, donc merci à vous de rendre ça moins pénible.


☾☾☾

Codé par Heaven


@Nathaniel Reed 2919232210
Revenir en haut Aller en bas
 

une terrible tendresse ft. Nathaniel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (prune) insert a funny quote about terrible life choices

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAYBE THIS TIME  :: new york, 2024 :: Manhattan-