Anneke Van Asten
Warnings : internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé : Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
Avatar, © : freema agyeman, nocreativejuiceleft Pseudo : k-ro
Age du perso : (2024) 40 ans, (2019) 35 ans, (2014) 30 ans
Messages : 307
Nationalité & origines : double nationalité belge-américaine, origines iraniennes et ghanéennes
Statut du personnage : (2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée
Jobs : (2014, 2019) roadie, (2024) technicienne son + batteuse
communautés : (toutes timelines) astor house, (2024) glitter nb gay
Quartier de résidence : (2014, 2019 & 2024) east village, lower east side
Warnings : internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly Résumé : Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer. Avatar, © : freema agyeman, nocreativejuiceleft Pseudo : k-ro Age du perso : (2024) 40 ans, (2019) 35 ans, (2014) 30 ans Messages : 307 Nationalité & origines : double nationalité belge-américaine, origines iraniennes et ghanéennes Statut du personnage : (2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée Jobs : (2014, 2019) roadie, (2024) technicienne son + batteuse
communautés : (toutes timelines) astor house, (2024) glitter nb gay Quartier de résidence : (2014, 2019 & 2024) east village, lower east side
know more Chronologie: Liens: to-do-list: | Sujet: (lune & wes) the cheek, the nerve, the gall, the audacity and the gumption—Jeu 19 Sep - 21:30 | | | Plus que jamais, Ann et Wesley se prenaient pour les personnages principaux d’une sitcom dont eux seuls avaient connaissance, une énergie qu’ils s’évertuaient à renvoyer au monde entier depuis maintenant plus de deux ans et dont ils n’avaient – fallait-il l’espérer – pas tout à fait conscience. Ça passait par tout un tas de petits signaux : leurs réseaux sociaux débordants de stories qui n’intéressait qu’eux, pour commencer, et puis d’autres choses plus subtiles comme les regards qu’ils se lançaient en public ou leur manière de se toucher en permanence, même discrètement, dès lors qu’ils se trouvaient dans la même pièce. Dans leur petit cocon, ils se comportaient comme une paire d’adolescents égocentriques, pas méchants pour un sou mais un peu trop dramatiques pour leur propre bien. D’un point de vue extérieur, ils étaient l’archétype même du couple de rockstars sympathiques : beaux gosses, un chouilla too much, pas tout à fait relatables mais très certainement pas mal intentionnés. Loin de là.
Aujourd’hui n’échappait pas à la règle. À trois semaines de leur mariage, croulant sous les préparatifs d’une fête qu’ils voulaient parfaite mais dont ils avaient mal jaugé la masse de travail qu’une telle organisation représentait, ils avaient craqué. À vrai dire, ils s’étaient occupés de beaucoup de choses. Mais les taxer de bordéliques notoires était un euphémisme, un vrai, et s’ils avaient géré la plupart des « gros » préparatifs, les petits détails leur échappaient complètement. Pour être parfaitement honnêtes, ils se sentaient dépassés, et à chaque fois qu’ils se trouvaient, leur semblait-il, proches du but, Elior était là pour leur rappeler qu’il manquait un bouquet de fleurs ou un plan de table – vraiment, les gens ne pouvaient-ils pas s’asseoir seuls ? Bref, c’était la panique, et Ann commençait sérieusement à ressentir une envie de pleurer immense à la simple mention de son mariage. Mais il était hors de question de demander à Elior de prendre le relais, s’ils ne voulaient pas se marier dans une mer de paillettes en flottant sur une bouée en forme de licorne. Et j’exagère à peine.
Et voilà donc comment ils se retrouvaient, la bouche en cœur, face à Lune Underwood, wedding planner aguerrie, tenant un classeur débordant de feuilles volantes à bout de bras et un air faussement désolé sur le visage – bien que très clairement honteuse, en ce qui concernait Ann, du moins, qui était culottée mais pas inconsciente. Ils l’avaient contactée en désespoir de cause et elle avait accepté gracieusement de leur accorder un rendez-vous dans des délais plus que raisonnables. « Bonjour, madame Underwood ? », hésita-t-elle d’ailleurs en serrant la main de Wes entre les doigts de sa main libre pour se donner du courage, après avoir été invitée à entrer. « Merci de nous recevoir, on est conscients d’être un peu dans l’urgence... » Un euphémisme, à nouveau. Misère… |
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