Bonjour !

Alors voilà, après quasiment trois mois d'inactivité totale, l'envie de renouer avec le RPG et le plaisir d'écrire sont revenus taper à la porte de mon cerveau.
Du jour au lendemain, je me suis mis à coucher sur mon fichier World toutes les idées qui popaient ici et là. Tant et si bien, que j'ai à présent un nouveau personnage (ainsi qu'une mouture de présentation) quasiment opérationnel et prêt à l’emploi. Tout ce qu'il me manque désormais, c'est un endroit où le faire évoluer et s'épanouir de la meilleure des façons qui soit.

Je profite donc de ce détour obligé pour vous présenter mes petites idées, et sonder l'opinion générale, afin de savoir si, selon vous, ce personnage aurait sa place ici. N'hésitez-pas non plus à vous manifester si vous désirez lier un (ou plusieurs, sait-on jamais) de vos loustic à lui : je suis on ne peut plus preneur !

Concernant les sujets sensibles abordées (ou TW, comme il semble être de bon ton de le dire désormais), vous risquez de trouver ci-dessous des éléments qui ont trait aux thématiques médicales, militaires et au PTSD (ou TSPT selon ce que l'on préfère.  


Søren vient d'avoir 36 ans et est originaire du Wyoming (ou d'un état des U.S.A où la nature et la ruralité ont la part belle. Style Montana, Colorado, Nebraska etc.). Là-bas, il a ma foi coulé une enfance heureuse (enfin, à une grande et importante exception près, que j’essayerais d’exposer sans trop entrer dans les détails) et on ne peut plus normale. Une petite sœur enquiquinante à ses heures, des parents présents et aimants, quelques amis à l'école ... bref, une enfance comme il en existe beaucoup. Il est parti (ou plutôt les joies de l'amour l'ont poussé à suivre sa petite-amie, qui n'est autre que la fille de ses voisins) pour New-York afin d'étudier la médecine. Il a également pratiqué un sport au niveau universitaire (basket, foot ou que-sait-je-encore), mais n'a pas tenu à devenir professionnel lorsque l'occasion s'est présentée à lui.

Au lieu de cela, il s'est tourné vers la chirurgie et a débuté l'internat, sitôt ses études bouclées. Plus tard, lorsqu'il achève sa résidence, il décide de s'engager entant que médecin dans les forces armées. La raison ? Ne plus constamment vivre dans la peur, depuis que son meilleur ami (et amant une fois sur le front) s'est enrôlé pour servir sous les drapeaux (soit grosso-modo, depuis sa majorité). Cela manque un peu de sens du devoir et du patriotisme, mais bon c'est ainsi. Pendant plusieurs années, il s'est ingénie à soigner les hommes et les femmes blessés au combat. D'abord en Irak non loin de Bagdad. Puis en Syrie aux alentours de Damas et Alep. Et enfin aux abords de Kaboul en Afghanistan.

Jusqu'au jour où l'unité de son meilleur ami tombe dans une embuscade et soit décimée. Malgré tout les efforts déployés pour le sauver, ce dernier n'a pas survécu. A daté de ce jour, Søren a été mis à pied. Quelques jour plus tard, il passe en Cour Martial où il est jugé pour insubordination. Il lui est reproché d'avoir passé outre les ordres de ses supérieurs (qui consistaient à ne venir en aide qu'aux soldats alliés blessés) en portant assistance à un civil (un petit garçon âgé de quatre ans à l'époque). Au final, il est déclaré coupable et radié de l'armée. Ses bons états de services avant cela, ont fait que ses prérogatives et son accréditation à pratiquer la médecine ont pu être épargnées.

Depuis un an, il est donc de retour aux USA, et est désormais père. Le petit garçon qu'il a sauvé n'a plus jamais voulu le lâcher, et il n'a pas eu le coeur à se séparer de lui non plus. Malgré ses craintes et ses appréhensions quant au fait de savoir s'il sera à la hauteur, il a entrepris les démarches pour procéder à son adoption. Aujourd'hui, il se dédie donc presque exclusivement à son fils et continue d'apprivoiser le rôle de parent. Petit à petit, il a retrouvé le chemin du travail (cette fois-ci au bloc opératoire et aux urgences d'un hôpital). Toutefois, et comme beaucoup de soldats, les horreurs qu'il a vues et vécues au Moyen-Orient l'ont profondément marquées. Il souffre donc d'un PTSD (qu'il a tendance à minimiser et négliger) qui lui vaut de nombreux cauchemars, insomnies, terreurs nocturnes et crises de panique.        


Voilà donc grosso-modo les grandes lignes. Je vous glisse aussi sous spoil’ un petit aperçu de son caractère, de sa personnalité et de ses goûts. Histoire que vous aider à mieux le cerner et qui paraisse un peu plus vivant.    

Petit complément:

Comme dit plus haut, je recherche et suis ouvert à toutes pistes de liens, alors n’hésitez surtout pas.  

Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente journée, et vous remercie d’avoir trouvé et pris le temps de me lire. Au plaisir de découvrir vos retours.

Coucou Agnes Gallagher !

Hahaha, tu as très bien fait. Je m'en serais voulu que tu chutes sur un triple Lutz par ma faute. Je te remercie beaucoup pour ton message, ainsi que pour toutes ces superbes pistes et ces suggestions.
A mon tour, je vais tâcher de faire au mieux pour te répondre sans rien oublier.

Pour ce qui est de son enfance et du lieu où il a grandi, rien n'est gravé dans le marbre et je peux en effet parfaitement faire quelques petits ajustements. Bon je l'avoue, je suis une vraie buse en culture et en géographie américaine. Mais s'il existe un Etat "du terroir" qui soit plus proche de la cote Est et de New-York : je peux parfaitement établir les attaches de sa famille là-bas. En fait, j'avais dans l'idée que pour financer une partie de ses études, il ait pendant cinq ans occuper un emploi saisonnier à l'occasion des vacances d'été dans un grand ranch (ceci explique donc cela ).

Côté famille, un lien de "cousinade" est plausible, même s'il risque d'y avoir quelques petits détails qui pourraient complexifier l'affaire. C'est de ma faute (j'aurais dû le préciser dans mon premier message ), mais je souhaitais incarner Tobias Sorensen. Et pour coïncider avec ses origines scandinaves (danois), j'avais imaginé que ses parents soient un couple d'ingénieurs originaires de Copenhague, et qu'ils auraient cédé aux sirènes de la "fuite des cerveaux", lorsque le gouvernement américain leur proposa des donations/subventions coquettes, afin que leurs travaux de recherches puissent passer du stade de la théorie à la pratique. Quoiqu'il en soit, un lien cousins/cousines pourrait être totalement envisageable, avec des personnages qui ont eux aussi des origines scandinaves.

Ce p'tit gars aurait vécu à New-York de ses 17/18 ans à ses ... je ne sais pas trop à quel âge on devient titulaire en chirurgie aux Etats-Unis, en fait Après cela il s'est donc engagé avec l'armée. Cependant, j'imagine qu'il a forcément dû avoir des permissions ou rentrer aux U.S.A (dans l'attente d'un nouvel ordre de mission) lorsque ses services sur le front ne furent plus jugés nécessaires. Il a donc dû être sur New-York (là où il a une grande partie de sa vie) et près de ses proches par intermittence durant cette période, jusqu'à son renvoi de l'armée (2022) et son retour définitif à N-Y.
En cela, un lien "de jeunesse" entre étudiants serait parfaitement envisageable également.

Je te remercie pour ce petit tuyau. Si l'hôpital est situé à Staten Island, et que c'est un quartier familial, je vais donc choisir de le faire résider là-bas. Comme tu l'as dit, cela pourra offrir des perspectives de liens cuties et intéressantes avec d'autres jeunes parents comme lui.

Encore une fois, je te remercie pour ton temps et ta réponse qui m'a beaucoup aidé. J'arrive à beaucoup mieux me projeter et visualiser maintenant.

Ne t'en fais pas Arash, je te comprends. Pareil, sitôt que des chiffres et des dates se mélangent aux textes : je suis largué.
Oui, je pense qu'il y aura possibilité de d'articuler quelque chose en creusant du côté des études/de la vie étudiante. Pourquoi pas un truc qui tournerait autour de l'appartenance à une fraternité (ou un club pour une activité) commune ? Vu qu'Agnes a deux ans de plus que lui, si je ne m'abuse, elle aurait pu être "sa marraine" au moment où il a rejoint ce groupe, pour l'aider à s'intégrer (et pourquoi gentiment le bizuter). Une amitié et une complicité auraient pu germer de là, et subsister jusqu'à aujourd'hui.

Hey Ezra ! Merci pour ton hospitalité, et merci pour toutes ces jolies choses. Je suis heureux que le perso' te plaise et t'intéresse

Tu vas rire, mais le premier amour de Søren (qui a aussi été une de ses deux grandes passions), s'appelle exactement comme ton prochain perso' A ceci près que pour elle, ça s'écrit Erin. Il y aurait peut-être quelque chose à exploiter autour de cette similitude. Compte tenu de PTSD qui le plonge dans un relatif état de fragilité, mon grand danois pourrait faire quelque chose de l'ordre du transfert ou de la projection vis-à-vis de demoiselle, par exemple.

Et aucun souci pour Anneke. On pourra rediscuter de tout cela à posteriori, si jamais Joam désire un lien conmigo.

Libra a écrit:

Hey Ezra !   Merci pour ton hospitalité, et merci pour toutes ces jolies choses. Je suis heureux que le perso' te plaise et t'intéresse  

Tu vas rire, mais le premier amour de Søren (qui a aussi été une de ses deux grandes passions), s'appelle exactement comme ton prochain perso'   A ceci près que pour elle, ça s'écrit Erin. Il y aurait peut-être quelque chose à exploiter autour de cette similitude. Compte tenu de PTSD qui le plonge dans un relatif état de fragilité, mon grand danois pourrait faire quelque chose de l'ordre du transfert ou de la projection vis-à-vis de demoiselle, par exemple.  

Et aucun souci pour Anneke. On pourra rediscuter de tout cela à posteriori, si jamais Joam désire un lien conmigo.    

Du coup me voici en chair et en os.

@Anneke Van Asten : Oh c'est génial, si cette suggestion peut t'intéresser. Alors concrètement, au vu de ce que tu me dis, j'imagine quelque chose d'assez paradoxal/contradictoire. D'un côté, il pourrait être un peu tout chose et troublé par ce que son prénom lui évoquerait/rappellerait . Mais d'un autre côté, si elle n'est pas hyper délicate et a une dent (ou en tout cas éprouve une certaine forme de méfiance) vis-à-vis des mecs blancs un peu trop séduisants, il pourrait également se sentir un peu gêné, mal à l'aise et chercher à l'éviter. Car bon, c'est jamais très agréable quand on sent que quelqu'un, à qui l'on n'a rien fait de mal, vous a dans le nez sans que vous sachiez trop pourquoi.

@Agnes Gallagher : Merci pour cet accueil official Hahaha, me voilà rassuré, si tu as testé le phénomène par le passé et l'approuve. Malheureusement, je pense que Søren n'a pas suffisamment de caractère et est trop bien enlevé pour oser l'embêter. Dans cette situation, je pense qu'il serait sans doute plus du genre à s'écraser et à encaisser sans broncher. Mais qui sait, on pourrait être admirablement surpris. Le monde du rpg est plein de rebondissements et d’inattendus.

@Anneke Van Asten : T'en fais pas. Je devine que c'est une barrière et une sorte d'armure qu'elle doit revêtir pour ne pas se faire bouffer et marcher sur les pieds par les autres.
J'aime beaucoup l'idée du lien par l'entremise du père qui est pneumologue. Peut-être qu'il aurait pu former Søren à l'époque, où il était encore un tout jeune interne ?
C'est un vrai nounours hyper-empathique. Il a tendance a beaucoup trop s'investir auprès de ses patients et a du mal à prendre du recul. Même si c'est un peu moins le cas désormais, le sort d'autrui continue de beaucoup l'atteindre et l'affecter. **
Si le père d'Eryn est du genre "très pro" et un peu sec, il aurait pu partager avec les convives à ce dîner, quelque chose qui oscille entre le compliment et la critique. Comme pour exemple souffler le chaud et le froid, en disant que Søren lui semblait être un médecin très talentueux et prometteur ... avant d'ajouter qu'il n'aurait selon lui jamais les épaules assez larges et solides pour être un bon chirurgien, car il est excessivement émotif et compatit trop avec les patients. Là-dessus, notre grand danois n'aurait sûrement rien dit, et se serait contenté de baisser la tête en avalant difficilement sa salive.
Après, à voir quelle aurait pu être la réaction d'Eryn. Voler à son secours en disant à son père d'arrêter, de le lâcher et de le laisser tranquille ? Ou ne rien dire, mais penser que ce mec blanc un peu trop séduisant n'est pas à mettre dans le même panier que les autres, et gagne peut-être à être connu ? Là-dessus, il n'y a que toi qui sait.
En tout cas j'adore ce que tu amènes sur table, si j'ose dire. Je trouve que cela pourrait faire une superbe base.

@Agnes Gallagher : Ca va devenir son nickname ou une catch phrase incontournable. Je pense qu'on pourra compter sur k-ro pour nous la ressortir au moment opportun irp. De quoi augurer quelques bons moments de rigolade. ^^ Bon, aller ça suffa comme ci, j'arrête de flooder/spamer mon propre topic. Allons mon grand, ressaisis-toi : de la tenue, que diantre !

@Ezra Northman : (Oh, dans ce cas, c'est un plaisir de te retrouver sous cette bouille. ).

Rohohoho, mon dieu "joli cœur" ** Il va rougir, sourire de manière crispée et se frotter d'un air embarrassé la nuque à chaque fois qu'elle va l’appeler comme ça : cela va être épique. Surtout qu'il a toujours eu une très piètre image et estime de lui.  C'est d'ailleurs devenu pire depuis qu'il a cette balafre sur la joue (il a le sentiment d'être une vraie gueule cassée et de faire peur à tout le monde. ).

Ah oui, de fait cela pourrait parfaitement coïncider si le père présente un trouble du spectre autistique.    On peut aussi imaginer que plus tard lors de cette soirée, elle l'ait pris en aparté pour s'excuser à la place de son père de manière implicite. Et lui conseiller par la même occasion de commencer à se blinder et un peu s'endurcir, s'il voulait avoir une chance de survivre à New-York (et dans la vie en générale). Car bon, n'oublions pas que c'était quand même avant cela un petit provincial débarqué de sa campagne, et qu'il a été un peu emmitouflé dans du coton par ses parents (en particulier par sa mère).    
Cela pourrait donner une belle amitié sur le temps. Eryn pourrait ainsi être en quelque sorte le témoin privilégié de son évolution. L'interne timoré et effacé ; puis le médecin accompli, bien dans sa peau lorsqu'il revenait du front à l'occasion de ses permissions ; et enfin l'homme radié de l'armée, brisé, qui tente de remonter la pente et redonner un sens à sa vie, en étant un vrai papa poule avec son fils.  

Oh, c'est super ça ! Il me tarde de découvrir cette truculente Morticia.      

Citation :

de nombreux cauchemars, insomnies, terreurs nocturnes et crises de panique.        

@Wesley Takagi : Holà ! Phew merci, c'est bon à savoir si quelques spécimens de la mâle engeance arrivent à trouver grâce aux yeux d'Eryn.  

Roh, nous sommes bénis des dieux : ça colle en tout point niveau chronologie. Søren a servi dans l'armée de 2018 à 2022. Ce qui veut dire que ta damoiselle l'aurait connu à l'époque où il était interne et résident en chirurgie au Richmond Medical Center. S'ils s'entendaient bien et étaient amis, je pense qu'il pourrait culpabiliser d'être parti pour le Moyen-Orient, si jamais il apprend pour son Burn Out.  Clairement, il va se dire qu'il aurait pu l'aider, la soutenir et qu'elle n'aurait peut-être pas traversé toutes les souffrances qu'elle a endurée s'il était resté (oui, il a un peu un complexe du Saint-Bernard : il veut aider et sauver tout le monde. ).

Oh, j'adore cette piste qui implique le voisinage et l'état psychologique de Søren   On peut supposer, qu'à l'entendre presque toutes les nuits se réveiller en sursaut et en hurlant, elle souhaite en avoir le coeur net pour savoir de quoi il retourne. Ainsi, elle peut pourquoi pas trouver un prétexte pour venir sonner chez lui (lui demander du sucre, lui apporter un peu d'un plat qu'elle a cuisiné car elle en a fait beaucoup, lui demander de l'aide pour réparer quelque chose etc.), parler et découvrir les raisons de cette agitation. Un petit numéro qui pourrait se répéter, et qui lui permettrait de désépaissir davantage le mystère, en en apprenant chaque fois un peu plus. Et puis qui sait, peut-être même qu'elle parviendra à le convaincre d'accepter l'aide d'un thérapeute (ou d'une personne dans ce goût là), afin qu'il retrouve le chemin de l'apaisement ?  

Libra a écrit:

Désolé pour ce DP, je n'ai pas eu le petit texte prévenant de la publication d'un nouveau message, en postant le précédant.

Du coup, helloooow Prune West.

J'aime beaucoup cette idée de jeunes parents qui essayent d'appréhender au mieux leur nouveau rôle et qui se soutiennent, s'entraident et partagent des petits conseils, afin que leur petits bouts puissent leur dire : "tu est le/la meilleur/e papa/maman du monde".
Søren est un vrai papa hippocampe que veut bien faire (parfois trop bien faire). Il stresse beaucoup et se met énormément de pression avec cette nouvelle responsabilité. A ce titre, il prend donc toute l'aide qu'il peut trouver. Donc il a forcément dû prendre part à ces cours d'éducation parentale lui aussi. Cela pourrait donc être la genèse de leur lien et le début d'une amitié.
De plus, il sollicite aussi les services d’un pédopsychiatre pour que son enfant recouvre la paix, la tranquillité et une partie de son insouciance brisée par les horreurs qu'il a vu et vécu à Kaboul.

Et j'aime aussi beaucoup cette possible idée de quiproquo et de méprise de Milo à leur sujet. J'imagine qu'il pourrait facilement mal interpréter les signaux, si d'aventure il venait par exemplaire à les apercevoir au parc avec leur bout de chou, entrain de discuter, de rire et de plaisanter.
L'imagination pourrait facilement s'emballer, alors qu'il n'y aurait en réalité, comme tu l'as dit, que de l'amitié, de l'entraide et du soutien entre eux.

@Prune West : Ohlalala mon dieu cette histoire emprunte de drama Pauvre petit Pruneau (ok ce sobriquet est bien pourave, j'avoue. T'as le droit de me taper, de t'indigner et de t'inscrire en faux ).
En tout cas, ils partagent les mêmes craintes et la même angoisse, quant au fait de mal faire leur "boulot" de parent. Ils seront donc bien placés pour se comprendre.
T'en fais pas, Søren n'est pas (ou en tout cas n'est plus) vraiment un joyeux luron. Il se fait violence pour tenter d'être autant que possible souriant, chaleureux et de bonne compagnie ... mais quand il est dans le down, il y a vraiment des jours où c'est difficile.

@Alice Jones : Coucou ! T'en fais pas, rien ne sert de courir, il faut partir à point et mieux vaut tard que jamais (oui, j'suis le roi de la maxime et des vieux proverbes de grands-pères ).
Oui, c'est absolument possible ça. Ils auraient pu se rencontrer à l'occasion d'une mini-soirée aux allures de troisième mi-temps, après une victoire de l'équipe de Water-polo. A penser que Misses Jones ait jadis été amie avec le capitaine de l'équipe (ou un autre joueur), elle aurait pu tout naturellement se retrouver là-bas. Et de fil en aiguille, l'alcool aidant à la sociabilisation, ils auraient dès lors pu faire connaissance et tenter de briser la glace.
A cette occasion, Alice aurait sûrement pu rencontrer Erin (la copine de Søren, dont je pense faire un petit pl plus tard ). Elle étudiait aux Beaux Arts. Bon, c'est assez éloigné de l'Art Dramatique, mais étant donné que c'est une mordue d'Antiquité et de Mythologie : elle adore les grandes épopées et les tragédies grecques (Phèdre, Antigone, Electre etc.). Il y aurait peut-être là aussi une autre piste avec des accointances qui pourrait être exploitée, si tu le souhaites.  

Ouais, cela pourrait être vraiment mignon qu'ils se retrouvent aujourd'hui, et se rendent compte de tout le chemin qu'ils ont parcouru. Des étudiants un peu frivoles/insouciants, aux jeunes parents assagis qui ont surmonté les épreuves que la vie leur a envoyé et qui cherchent à maintenir leur stabilité/équilibre.  

Søren Eriksen a écrit:

Roh, nous sommes bénis des dieux : ça colle en tout point niveau chronologie. Søren a servi dans l'armée de 2018 à 2022. Ce qui veut dire que ta damoiselle l'aurait connu à l'époque où il était interne et résident en chirurgie au Richmond Medical Center. S'ils s'entendaient bien et étaient amis, je pense qu'il pourrait culpabiliser d'être parti pour le Moyen-Orient, si jamais il apprend pour son Burn Out.  Clairement, il va se dire qu'il aurait pu l'aider, la soutenir et qu'elle n'aurait peut-être pas traversé toutes les souffrances qu'elle a endurée s'il était resté (oui, il a un peu un complexe du Saint-Bernard : il veut aider et sauver tout le monde. ).

Søren Eriksen a écrit:

Oh, j'adore cette piste qui implique le voisinage et l'état psychologique de Søren   On peut supposer, qu'à l'entendre presque toutes les nuits se réveiller en sursaut et en hurlant, elle souhaite en avoir le coeur net pour savoir de quoi il retourne. Ainsi, elle peut pourquoi pas trouver un prétexte pour venir sonner chez lui (lui demander du sucre, lui apporter un peu d'un plat qu'elle a cuisiné car elle en a fait beaucoup, lui demander de l'aide pour réparer quelque chose etc.), parler et découvrir les raisons de cette agitation. Un petit numéro qui pourrait se répéter, et qui lui permettrait de désépaissir davantage le mystère, en en apprenant chaque fois un peu plus. Et puis qui sait, peut-être même qu'elle parviendra à le convaincre d'accepter l'aide d'un thérapeute (ou d'une personne dans ce goût là), afin qu'il retrouve le chemin de l'apaisement ?  

Søren Eriksen a écrit:

@Prune West : Ohlalala mon dieu cette histoire emprunte de drama Pauvre petit Pruneau (ok ce sobriquet est bien pourave, j'avoue. T'as le droit de me taper, de t'indigner et de t'inscrire en faux ).
En tout cas, ils partagent les mêmes craintes et la même angoisse, quant au fait de mal faire leur "boulot" de parent. Ils seront donc bien placés pour se comprendre.
T'en fais pas, Søren n'est pas (ou en tout cas n'est plus) vraiment un joyeux luron. Il se fait violence pour tenter d'être autant que possible souriant, chaleureux et de bonne compagnie ... mais quand il est dans le down, il y a vraiment des jours où c'est difficile.

@Wesley Takagi : Akerekoukou ! Ne t'en fais pas, ce n'est rien.
Mooh, je vois ça très bien également **
Volontiers, let's recap :
- 2013 : Oh, Sara & Søren, c'est choups. On dirait le titre d'une chanson de Boby Lapointe.
J'adoube ! C'est bien si elle le "bouscule" un peu. Cela lui permettra de se dépasser et d'exploiter au mieux tout son potentiel. J'imagine qu'elle doit savoir comment gérer la situation et n'a nullement besoin d'aide, mais si jamais elle a un petit accrochage avec un interne (voire un médecin plus expérimenté que lui) pédant qui prend de haut les infirmières et les rudoie ; il ne manquera pas de lui dire sa façon de penser et de le remettre à sa place, c't'espèce d'enfariné.  
- 2018 : Tout à fait.  La croisée des chemins, où ils perdent contact et empruntent des trajectoires différentes pour des raisons diverses qui leur sont propres.
- 2023 : Je n'aurais pas dit mieux ! L'année qui marque leurs retrouvailles par un heureux hasard et des facéties dont seul le destin a le secret.  Tout cela dans un cadre et un contexte différents (en dehors du travail, et donc moins formels), qui leur permettra de mieux se connaître personnellement.

@Prune West : Tu m'étonnes Même si une petite pointe de drama de temps en temps : on ne dit pas non. Bref, à consommer avec modération.  
Hahaha, merci pour cette permission. Voilà, et puis cela permettra de varier les plaisirs et d'éviter les confusions (autant éviter les malentendus qui pourraient lui attirer davantage de pépins avec Milo ).
Entendu, on fait comme ça.  De mon côté, je vais mettre à profit ce qui reste de ce week-end pour continuer à avancer gentiment sur ma présentation.