Ohlala, mon dieu ce défaitisme à la Schopenhauer là.
Je me doutais que tu devais broyer du noir, mais à ce point ...
Là t'as vraiment l'humeur idéale pour sortir un disque de Blues.

Non. Je suis médecin et ne peux donc pas faire les choses à la carte.
Mais si je devais être amené à m'occuper de ton cul, j'aimerais autant que ce soit dans d'autres circonstances et pour quelque chose d'un peu plus sexy que des escarres à traiter.

Il n'est jamais trop tard. C'est vrai que tu n'as pas toujours été très cool, mais j'imagine que tu devais avoir tes raisons pour cela, et sans doute qu'elles ne regardent personne d'autre que toi.
J'ai pas à te pardonner, car j'estime que tu n'as pas à t'excuser. Peut-être que tu t'en rends pas compte vu que tu voies tout en noir en ce moment, mais je te garantis que tu as changé. Et ça, je ne suis le seul à l'avoir remarqué. Le fait que tu aies été présent l'été dernier à Stow en est d'ailleurs la preuve.

Ouais, c'est con. Dommage, on tenait peut-être le carton des dix prochaines années.

Oui, enfin bon j'ai tout de même utilisé le conditionnel. J'aimerais aussi apprendre le portugais et me dorer la pilule à Punta Cana, mais c'est pas dit que cela arrive un jour, hein.
(oh ça oui, crois-moi tu ne veux pas savoir !).

Oui c'est le genre d'événement qui nous amène à reconsidérer pas mal de choses. Qui nous fait prendre conscience que notre temps n'est pas infini et qui nous invite à faire les choses. Ou tout du moins à essayer.
C'est normal. J'aime à penser que personne n'est tout noir ou tout blanc. En cela, j'ai du mal à mettre les gens à l'écart et à faire définitivement une croix sur eux.
Merci à toi. D'avoir été là. Et je m'excuse de t'être tombé dans les bras, de t'avoir embrasser et d'avoir pleurer à gros bouillon sur ton épaule ce jour là. Avec le recul, je me rends compte que cela a dû être quelque chose de particulièrement gênant et pénible pour toi.

Mouais, à condition qu'on active l'auto-tune. C'est gentil, mais je passe mon tour. Demande donc au père d'Erin, la saxo c'est son rayon.

Ouais, mais c'est pas donné. Tu te soucies de mon bien-être maintenant ? C'est pas plutôt mon rôle ça ?
Dans ton lit, je ne sais pas, mais à ton bureau pour que tu m'apprennes quelques rudiments, sans doute.
Whaaa, c'est beau ce que tu dis là. On dirait que le défaitisme est entrain de se faire doucement la malle. Tant mieux si c'est le cas.

Parfois j'aimerais bien que ce grand cœur batte un peu moins fort et cesse d'être aussi sensible à la détresse des autres. Mais bon, c'est comme ça on se refait pas. En tout cas je suis heureux qu'il m'inspire la force de t'aider et d'être là pour toi.
Vraiment ? Dans ce cas j'ai raté quelque chose qui n'est sans doute pas prêt de se reproduire. Merci à toi. Cela a toujours été Andrew ma béquille et maintenant ... il va falloir que j'apprenne à me relever si je tombe.

Erin n'est pas meuf, on ... à vrai dire, je ne sais plus trop ce que l'on est depuis un an. J'ai souvenir te t'avoir entendu chanter du Nirvana quand on était au lycée ... bon, cela m'a pas particulièrement transcendé. Sans vouloir te vexer.

Jamais tu t'arrêtes toi, hein.
En tout cas c'est rassurant de constater que ta libido se porte bien malgré les galères.

Oui, tu as sûrement raison.
Ouais je regrette. J'ai toujours admiré et eu un faible pour les hommes qui n'ont pas peur de pleurer.
Cela me fait plaisir voir que tu t'inclues dans cette liste. Merci, encore une fois.

Moui, ça peut aller. Toute cette histoire l'a elle aussi beaucoup remuée. Elle vit le syndrome de la page blanche et de la panne d'inspiration. Je crois qu'elle veut être seule. Pour se recentrer, faire le point et ... je sais pas en fait.
Ca y est, qu'est-ce que j'ai pas encore dit là ...